dimanche 4 juillet 2021

vu à travers le tube • piqure et repiqure…

Pour évoquer la vaccination, la télé et les médias ne trouvent rien de mieux que de poster la photo d’une épaule nue et d’une seringue munie d’une aiguille faisant trois fois son support en longueur et des gens niais et souriants comme si on leur injectait un produit hilarant. C’est laid et insultant. Le manque d’imagination des concepteurs de publicités mensongères - toutes les publicités sont mensongères - est confondant. Et ce sont ces gens qui gouvernent le monde parce que c’est par ces gens que le monde se laisse gouverner. La vaccination, c’est comme le virus, c’est comme le climat, c’est comme la playlist de France Inter, c’est comme le congé parental - super hilarant -, c’est comme le comportement de l’homme. Ce n’est que la chute vertigineuse de la pensée et du discernement dans le trou noir de mon puits au fond de mon jardin. Ça s’accumule ! Ça s’accumule ! Ça s’accumule ! Quand ça va être bourré, ça va éclater ! Et je ne vous raconte pas la suite…

 

Les écoles de musique sont dans une impasse. Elles coûtent une fortune aux municipalités et ne rapporte aucune voix aux élections. Avant on y apprenait la musique. Aujourd’hui, on se contente de faire ânonner la playlist de France Inter. Exit la gamme de mi bémol majeur en lié puis détacher, en binaire puis ternaire, en rythme simple puis brisé. Exit l’arpège de sol# mineur en lié puis détacher, en binaire puis ternaire, en rythme simple puis brisé. Exit le Prélude et Fugue en la bémol majeur de Jean Sébastien Bach, la Sonate no 4 en la mineur, D.537 de Franz Schubert, la Sonatine pour flûte et piano de Pierre Boulez. Exit les innombrables œuvres qui ont fait la richesse de la musique et qui ont donné à l’homme ses lettres de noblesse. Dans quelle école de musique évoque-t-on les cinq révolutions de notre monde : Orfeo de Claudio Monteverdi, Don Giovanni de Wolfgand Amadeus Mozart, Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, Tristan et Isolde de Richard Wagner et Wozzek d’Alban Berg. Ici, se cachent les richesses universelles de notre monde. Ici, se trouve la solution à nos problèmes. Ici, l’homme devient homme et quitte définitivement son habit de zombie. Et, puis, qui peut me dire où, dans quelle école, avec quel maître, le professeur - censé enseigner - a appris ? Et quelles sont ses notions envers la pédagogie, envers la psychologie, envers la psychanalyse, envers la relation enfant-adulte, notions qui devraient primer obligatoirement sur ses connaissances des techniques musicales indispensables ? Je m’étais juré de na plus jamais abordé ce sujet qui entraîne des polémiques interminables. Mais, d’après ce que je glane ici ou là, ma révolte intérieure devient insupportable. Alors, j’ai redit. Sans doute pour la dernière fois.


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