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vendredi 12 avril 2024

vu à travers le tube • jusqu’à la fin des temps…

Les crimes islamiques s’amplifient. Les pleutres ignorants s’infiltrent de partout. L’islamisation de la France est a son plus haut niveau. Et le peuple et l’enfant, servant de roi, regardent, regardent et regardent encore. Les chiottes et chiots de Mélenchien et les sinistres écolos savourent leur victoire prochaine. Non, la destruction de la France ne viendra pas de Le Pen, Zemmour ou Maréchal, mais bien des gauchios-islamistes avec la complicité du monarque en place, qui bouge mille fois sa langue par minute alors que ce qu’on lui demande, c’est de bouger son cul. La laïcité est morte. La République s’effondre. La démocratie qui n’a jamais existé ne verra jamais le jour. Il est pourtant si facile de prendre tous ces salauds et de les noyer au beau milieu des océans !

 

Dans les débuts des temps, quand le nain a découvert le lingot d’or dans le fleuve et que la sirène lui eut expliqué que si on en forgeait un anneau, celui qui le posséderait serait le maître du monde à la condition expresse qu’il renonce à l’amour, celui-ci n’a pas hésité un seul instant. Il a choisi le pouvoir. Et depuis, la prédiction du géant s’est réalisée : « Ça se reproduit ! Ça se reproduit ! Ça se reproduit ! » L’ignorance et le manque de discernement des hommes font que cela se reproduira encore et toujours, jusqu’à la fin des temps qui n'a jamais été aussi proche.

lundi 29 novembre 2021

vu à travers le tube • deux ou trois choses…

Les humains, ces crapauds baveux aux pensées vides, se croient plus fort que Covid et Covid-O-Macron. Ces imbéciles n’y peuvent rien et n’ont pas d’autres solutions que de les laisser passer en les saluant bien bas et de laisser à leur sort ceux qui ne peuvent pas les supporter. Cela ira vite et Covid et Covid-O-Macron disparaitront alors définitivement. Les humains pourront alors recommencer à se toucher, à s’embrasser, à se chatouiller et à copuler tous ensemble.. pour un temps. Les autres - virus - nous guettent déjà.

 

Zemmour est mort.

 

Macron 1 sera Macon 2 sans le moindre obstacle. Déjà dit. C’est bon de répéter les vérités. Où l’on voit le sens des huit premiers mots de ce tube.

 

Le temps des héros n’est plus. Il n’a jamais été. Déstabiliser ce qui est établi depuis le début des mondes se retourne toujours contre celui qui a mal agi. L’Or appartient au Rhin. Alberich l’a volé. Wotan lui a subtilisé puis donné contraint et forcé à Faffner qui se l’ait fait prendre par Siegfried. Brunehilde s’en ait emparé et l’a rendu au Rhin. Ainsi le parcours du cercle s’est accompli. Le monde a fermé la porte de sa destinée. Il est revenu à ses origines. La vie, ce n’est que ça. Rien que ça.


samedi 27 novembre 2021

le puits au fond du jardin • un ring au deutche oper berlin…



 

Je n’ai pas vu le Rhin, ses filles et Alberich l’hideux nain. Je n’ai pas vu le château que les géants ont construit pour Wotan. Je n’ai pas vu le frêne ni son tronc où est enfoncé Nothung le glaive destiné à Siegmund, reconstruit par et pour Siegfried. Je n’ai pas vu Brunehilde endormie dans le cercle de feu, mais j’ai vu le fœtus portant les jumeaux et Mime recueillir le petit Siegfried expulsé du ventre de Sieglinde. J’ai vu aussi les morts-vivants cueillis sur les champs de batailles tenter de manger les Walkyries. J’ai vu aussi des cortèges de gens portant des valises, celle du voyageur errant, celles du voyage fantastique où nous entraîne le Ring, celles remplies de l’or des Nibelung, peut-être. J’ai vu Wagner composer son œuvre, la jouer aussi au piano omniprésent, passage secret et repos éternel des hommes, des femmes et des dieux dans les temps superposés liés par le flot des sonorités, fleuve impétueux portant le monde de l’inconscient sans faillir un seul instant. Le conte fantastique est une histoire de mythes où les mythes ont pris beaucoup de coups. Formidables conteurs, Sir Donald Runnicles à la baguette et Stefan Herheim à la mise en scène. En les regardant et les écoutant, je n’ai pas perdu mon temps. J’ai retrouvé la Tétralogie de mes nombreux enregistrements et celle jouée à l’Opéra de Lyon sous la direction d’André Cluytens, il y a si longtemps. Magnifique… 

 



Et après, après un premier acte et un début de deuxième acte de « Siegfried » confirmés et magnifiquement installés, tout juste après la mort de Fafner/dragon, la machine a déraillé surtout à l’arrivé de l’Oiseau de la forêt, un jeune garçon à la voix déplorable qui n’avait rien à faire sur une scène d’opéra. Il semblerait que l’Oiseau malheureux ait déstabilisé le spectacle. Le réveil de Brunehilde, un grand moment dans l’histoire du Ring, serait passé inaperçu si ce n’était les voix dures, cassées et braillardes de Siegfried/Clay Hilley et de Brunehilde/Nina Stemme. La grande Nina Stemme qui, selon l’inégalé et inégalable imbécile forumopera.com - le site qui n’aime pas l’opéra où trônent les amis intimes du Roi de France, les pitoyables Fort (Sylvain) et Bachelot (Roselyne) - aurait été la vedette des trois journées. Stemme comme Hilley ne chantent jamais, ils hurlent et de plus sont très gros et très laids. Qu’il puisse y avoir une histoire d’amour entre ces deux empotés parait invraisemblable, encore plus invraisemblable que la mise en scène de Stefan Herheim génialement déjantée auparavant et hélas déstructurée dès la mort du dragon. Le troisième acte a été d’une fadeur exemplaire et d’un ennui mortel comme si la fatigue s’était emparée de la scène et de la fosse. Pour la première fois depuis le début du Ring, applaudissements sans les « bravos » d’usage. 

 

 

Et puis vint « Le Crépuscule… » des dieux et des hommes. Non, Nina Stemme/Brunehilde n’aura pas donné toute la mesure des immenses possibilités vocales qui auraient été les siennes. Non, son endurance relative n’a pas forcé l’admiration. Oui, ses monologues en fin du deuxième et du troisième acte auront eu raison de ses forces, qui ne semblent plus infinies. Non, son troisième acte n’était pas le plus achevé. Stemme n’a pas retrouvé le mordant, le médium si habité et l’aigu vaillant qui faisaient sa gloire. Non, elle n’est plus la grande dame qui demeure une des plus superbe Brunhilde du circuit, peut-être parce que crier en permanence enlève au personnage toute humanité. Idem pour Clay Hilley/Siegfried qui a dû sortir la gorge en sang tellement il a poussé des cris de bêtes sauvages avant que Hagen ne lui tranche la tête, bel hommage à Salomé ou l’on voit Brunehilde garder jalousement sur sa poitrine la tête sans corps de son bien aimé qu’elle peut enfin dominer à sa guise. Grand moment aussi à la toute fin ou le plateau descend au niveau de la fosse et ensevelit les quelques dieux déchus et l’ensemble des humains dont seules quelques gesticulations désespérées achèvent le crépuscule. Et pourtant, ce Crépuscule, final du Ring, aura été éblouissant - rachetant ainsi les faiblesses de la deuxième partie de « Siegfried » -, éblouissant par le génie du metteur en scène Stefan Herheim, par la très haute qualité de l’orchestre du Deutche Oper dirigé par le grand (Sir) Donald Runnicles, et par la qualité vocale magique des « seconds » rôles - dont un fabuleux chœur d’hommes - que je ne peux m’empêcher de citer : Gunther/Thomas Lehman, Alberich/Jürgen Linn, Hagen/ Gidon Saks, Gutrune/Aile Asszonvi, Waltraute/ Okka von der Damereau, Erste Norn/Anna Laplovskaja, Zweite Norn/Karis Tucker, Dritte Norn/ Aile Asszonvi, Woglinde/Meechot Marrero, Wellgunde/Karis Tuker, Floßhilde/Anna Lapkovshaia.

 

 





Ce Ring magnifique - malgré quelques rares faiblesses scéniques et malgré les impossibles (pour moi) Stemme et Hilley - aura été un grand moment passé avec celui dont la pensée créatrice surpasse de loin tout ce qu’on peut voir en entendre en 2021. Je suis persuadé que l’humanité n’aura connu qu’un seul homme digne de ce rang, Sigmund Freud. Et peut-être devrais-je y ajouter Richard Wagner dont la pensée rejoint parfaitement celle du père de la psychanalyse. Pour preuve ce Ring du Deutche Oper Berlin où j’ai pu déceler l’ensemble des inconscients qui gouvernent le monde, des inconscients que personne ne veut voir, des inconscients qui ont créé les Dieux et la chute de l’Homme. L’heure du crépuscule est bien arrivée.

 

 


 






lundi 15 novembre 2021

le puits au fond du jardin • en attendant l’or du rhin…



 

Berlin, 15 novembre, 17h24. Dans un peu plus de 24 heures, le Rhin dévoilera une fois encore son Or, ce métal banal qui conduit l’homme inabouti à la pire des folies. Ce sera le début aussi du crépuscule des Dieux qui entrainera le crépuscule des hommes qui n’ont toujours pas compris que les Dieux et les héros ne sont que des fantasmes inventer par l’homme pour faire croire que les races visibles et invisibles doivent conduire nos vies alors que nos vies ne peuvent être conduites que par notre propre pensée. Et pour cela, et pour retrouver notre authenticité, il suffit de pousser la porte du cabinet de Freud, d’y chercher son miroir, de le trouver, de s’y regarder, de s’y reconnaitre et de le traverser. Wagner ne l’a-t-il pas admirablement conté et mis en musique avec son génie insurpassé ?    


jeudi 19 novembre 2020

flash info du 19 novembre 2020

Siegmund et Sieglinde se retirent du Ring parisien. Jonas kaufmann préfère limiter ses voyages en cette période de pandémie. Eva-Maria Westbroek reste à la maison, son époux ayant contracté le virus. Plus de retransmission en direct, plus de captation vidéo, seulement un enregistrement en vue d’une diffusion antérieure. Le Ring de l’opéra de Paris n’est plus qu’une peau de chagrin. Heureusement, il reste celui de Furtwängler, de Knappertsbusch, de Böhm, de Solti, de Boulez et tant d’autres…