Le comble. L’incompétence. Le mépris des réalités. Le godillot - bien pire - ministre de l’Éducation nationale s’attaque compulsivement au harcèlement à l’école et à ses satellites dérivés. Ordre, sous peine de mort, aux chefs d’établissements, de prendre une heure à l’aube des vacances pour sensibiliser les élèves aux dangers du harcèlement et des réseaux sociaux. Le ministre crétin espère ainsi faire oublier le crime de l’État macroniste dans l’affaire Lindsay, cette jeune fille qui s’est suicidé devant la lâcheté de tous : principal du collège, professeurs de l’établissement, élèves et parents, - sans oublier la police. Cet imbécile invente une parade pour cacher l’incompétence des élus du moment et la perversité crade du Roi qui sert les paluches, caresse les épidermes et puise ses mots dans les tissus de mensonges qui enferment l’humanité. J’espère que les receveurs de l’ordre vont envoyer chier le connard qui est tout juste bon à déboucher les WC.
Hier, à la télé, est passé en boucle la fête foraine annécienne ou s’est vendu des tonnes de barbes à papa. On a vu aussi la victoire d’un héros - d’un vrai -. Un joueur de tennis qui a refusé le vaccin covidien, envers et contre tous. Un esprit tenace et solide qui n’a pas la langue de bois, mais le geste auguste du vainqueur. Quand quelqu’un se distingue, au-dessus des foules, j’aime bien le signaler. Je ne sais pourquoi ou je le sais trop, Djokovic me fait penser à Wang. Le psychisme abouti, l’un sa raquette à la main, l’autre, ses doigts sur le clavier… et - cerise sur le gâteau - son regard inoubliable qui montre qu’elle n’est que musique.