vu à travers le tube • hier à la télé…

Hier, la télé était en direct de Verbier pour l’ouverture de son festival. Zubin Metha et Yuja Wang. Waouh ! Le sommet. L’autre télé, celle du service public, était en différé de la tour Eiffel. Un Orchestre national et son chef à raz les pâquerettes et des solistes qui se demandaient ce qu’ils venaient faire ici. Une fois encore, on a voulu rendre la musique classique populaire. Elle est populaire. On l’a rendue indigeste. Le matin, dans toutes les télés, les crapauds et les crapettes ont vu des gens déguisés en militaires - comme dans La Grande Duchesse - sur de la musique pompeuse à souhait. Je n’ai pas regardé. Il me reste encore un peu de dignité. J’ai écouté mon vieux vinyle de La Femme sans ombre dirigé par Böhm, le père de celui qui a épousé Sissi dans les grands écrans blancs de cinéma. La farce est finie. Celles qui sont en cours et celles qui vont débarquer vont vous terrifier. Bon courage à tous.  

vu à travers le tube • la guimauve et la guerre…

C’est trop sucré et trop dégoulinant la guimauve. Je n’arrive pas à regarder l’écran. J’apprends par la presse que la soirée larmoyante de joie, de bonheur, de courtoisies romantiques stéphaneberniennes, a piqué des breloques sur des poitrines et pas sur d’autres qui le méritaient tout autant. Alors pourquoi ? Ce qui est positif, c’est que France 3 a rempli sa case du mercredi. En ces temps difficiles, il est difficile de remplir les cases.

 

Le Monde - le journal - affirme que le conflit ukraino-russien est une salle guerre menée en violant toutes les lois de l’humanité. Le Monde découvre la guerre. Il ne l’avait vécu que dans l’écran du cinéma et seulement en noir et blanc. La guerre a été inventée pour détruire les peuples, les humilier, les violer et les tuer. Ce n’est que ça la guerre. Rien d’autre. Et ceux qui la déclenchent, et ceux qui incitent à la poursuivre et à l’intensifier, ne sont que des criminels qui doivent être condamnés par la mort après le supplice. Pas plus, ni moins.  

le puits au fond du jardin • un inutile et scandaleux concours de cheffes…

 

Claire Gibault, cheffe d’orchestre peu reluisante, qui doit sa petite notoriété à un certain nombre de choses et d’évènements - politiques entre autres - et sûrement pas à sa connaissance primaire de l’art de la direction d’orchestre et de l’art de la conduite des musiciens dans une parfaite osmose, a créé un concours de direction d’orchestre réservé aux femmes et cela n’a pas l’air de remuer la queue des poissons mâles de fosses ou de scènes ou même les apprentis chefs mâles des institutions. Même Schiappa en reste coi. Pourquoi tant de fric donné et tant de publicité faites à cette institution raciste qui méprise ouvertement les hommes et qui participe largement à la guerre déclarée entre les deux sexes. L’homme est la femme sont à égalité ou ne sont pas. La chose est claire et devrait être aisée. Et si Madame Gibault tient à créer un énième concours de direction d’orchestre, inutile dans les temps difficiles que nous passons, j’espère qu’elle aura le courage de se présenter, rien que pour voir avec quel candidat elle va se disputer la dernière place.

le puits au fond du jardin • une offre généreuse…

 

Alors qu’un centre commercial lillois propose de mettre à disposition deux scènes pour que les « artistes » - variété merdique, il semblerait - puissent « s’exprimer » et « se faire connaître », ces gros cons de pseudo-artistes ne sont pas contents, même révoltés, parce qu’ils ne sont pas payés pour faire leurs bruits. Et ben ! Moi je trouve que c’est une chance, surtout quand on pratique un art dont on ignore tous les contenus. Ah ! Si je retrouvais ma jeunesse, ma trompette ou mon orchestre « Mozart », je profiterais bien volontiers de la générosité de la grande surface et je jouerais tous les grands, de Bach à Boulez, sans oublier l’intégrale de Wagner.