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lundi 29 avril 2024

le puits au fond du jardin • anatomie de la chute…



 

On m’a donné les noms des jurés désignés pour le 77e Festival de Cannes. Pour moi, que des inconnus, à part ce nom – Sy - qui revient si souvent aujourd’hui, pour sa haine de la France et son mépris du pays sans qui il ne serait rien. Bof, quand on voit la nullité de la dernière Palme, cela n’a plus aucune importance. L’entre-soi et l’idéologie de cette manifestation, ne me feront pas oublier Hitchcock (Marnie), Bergman (Le Silence), Bunuel (Le Charme discret de la bourgeoisie), Cronenberg (A dangerous method), Lynch (Twin Peaks Le Retour), Gilligan (Breaking Bad/Better Call Saul), et quelques autres. Le temps du cinéma contenu dans l’écran blanc est terminé. Aujourd’hui, il est dans le verbiage éhonté de ses acteurs et réalisateurs. Peu savent encore tenir une caméra et délivrer le langage de ses mouvements. Lubitsch et Godard nous ont quittés.    

lundi 11 mars 2024

vu à travers le tube • réflexions du lundi…

Aujourd’hui, journée du terrorisme triomphant. Les leçons de Charlie, du Bataclan, de Paty, n’auront servi à rien. Lâcheté, négligence et incompétence de l’ado fracassé que quelques français isolés ont nommé Roi. Les étrangers incompatibles n’ont toujours pas été jetés aux requins des océans.

 

Mais que peut-on bien trouver à cette chute anatomique totalement étrangère au cinéma, ennuyeuse et mal jouée ? On a encore tenté de prouver son existence, cette nuit, dans les saloons du Far West des Amériques ravagées. Et cela n’aura rien changé à son inutilité.  

 

Un de plus. Le Portugal vient de passer à droite. En France, le RN, est à 13 points d’avance sur la secte royaliste dictatoriale. Et moi, le seul et unique socialiste restant sur cette terre, je me demande pourquoi les gauches n’analysent pas les infections purulentes qui ravagent leurs pensées !

lundi 4 mars 2024

le puits au fond du jardin • le choix du nain...

 


 

Après les matousbalancenttoncochon voici le temps des matousgarçons qui hurlent la douleur de leurs viols répétitifs sur les plateaux de cinéma. Désormais, quand il nous prend une subite envie d’être violé, on sait où aller. Je ne voudrais pas être réalisateur de films de cinéma en toutes couleurs parce que je ne vois pas comment diriger mes acteurs en évitant de croiser leurs regards. Dès le premier tour de manivelle, ils m’enverraient tout de suite dans les cachots où vivent les gros rats et où, aussi, il fait très froid. Et pourtant, ayant toujours désiré créer des formes et des couleurs dans les écrans blancs, je vais tout de même me lancer. Pour mon premier film, « Le Viol de Marie-Charlotte », j’ai engagé des personnages virtuels. Tous mes héros sont des algorithmes animés par Talbutine, l’IA de Rouge et Delile. Ils sont comme en vrai : laids, inaboutis et ignorants, tous les ingrédients pour faire un bon film capable de battre sur le fil la célèbre chute inconsistante. Entre parenthèse et à propos, avez-vous remarqué que la cocotte bout et que son sifflet est prêt à exploser. Attention ! Il va y avoir des milliers de millions de brûlés. Et on me dit que tout ça est de la faute au nain hideux qui a choisi l’or et le pouvoir plutôt que la bagatelle avec les trois filles qui se baignent nues dans les eaux de la rivière ! Vous croyez vraiment ?


samedi 24 février 2024

vu à travers le tube • la boite rouge…

Elle a été ovationnée par le GCF (Groupuscule Cinéma Français) ensardiné dans le cocon de la boite rouge de l’Olympia parisien parce qu’elle a tout dit – a-t-elle tout dit ? - sur sa vie sexuelle, en occultant l’essentiel : l’ignoble défaillance et lâcheté de ses parents. C’est à un psychanalyste freudien qu’elle aurait dû confier sa longue plainte et non à la terre entière qui a bien d’autres choses à faire que de pleurer sur le sort de Godiche Godrèche qui était Joelle Pujol dans « Potiche » d’Ozon. Et Trier s’est encore fait remarquer pour sa chute qui serait remarquable si elle pouvait s’inscrire dans la glorieuse histoire du cinéma. L’humour de ces gens n’étant pas le mien, je n’ai résisté qu’une petite demi-heure, et je me suis projeté l’admirable « Contes du hasard » d’Hamaguchi pour mieux me décrasser les neurones.  Et pendant ce temps, tout près, à quelques enjambures, venus de toute la France, les agriculteurs se positionnaient, pour la nuit, devant le Salon de l’Agriculture, pour accueillir comme il se doit, dès ce matin, l’ado au psychisme inabouti qui n’aurait pas fait tache dans la salle de l’Olympia.  

 


vendredi 23 février 2024

vu à travers le tube • les trancheuses de zizis…

Je me demande si, ce soir, je vais laisser le petit monde squelettique putréfié du cinéma violer mon écran télé, d’autant qu’on m’annonce sans ménagement la présence de Godiche Godrèche qui, sur la scène de l’Olympia, va venir donner la recette du découpage du pénis qui est très à la mode dans les esprits torturés de ce début du XXIe siècle. Et, on me dit aussi, qu’elle ne sera pas la seule à vomir sur les mâles avec lesquels elle entretient un déni de désirs que seul Freud pourrait analyser. Ç’aurait dû être la soirée de la magie du cinéma et ce ne sera que la soirée de la honte, d’autant que la médiocre Trier va encore recevoir quelques babioles césariènes qui marquent trop souvent le déclin du 7e Art. Ces réunions sectaires devraient être bannies à jamais, leurs membres n’étant en aucun cas représentatifs du cinéma de Murneau, de Dreyer, de Clouzot, de Bergman et de quelques autres. Bref ! Soirée de merde !

 

L’ignoble ado au psychisme inabouti, que les lois scélérates de la Constitution du militaire à la retraite a mis au pouvoir suprême, n’a pas hésité à agresser et à humilier les agriculteurs en colère, en décrétant un débat au Salon de l’agriculture en présence des terroristes écolos Les Soulèvements de la Terre que son ministre de l’Intérieur a voulu faire justement interdire. Que comprendre de l’attitude de l’ado attardé, sinon qu’une fois encore, il tente de fracturer le peuple pour gouverner à son aise. Cet enfant, comme le terroriste iman Mahjoub Mahjoubi, expulsé hier, doit être bouté hors de nos frontières avec interdiction de retour. Et tant pis si sa maman verse toutes les larmes de son corps.

 

Hier soir, sur OCS Géants, j’ai revu « Scènes de la vie conjugale » d’Ingmar Bergman (1973). Chef-d’œuvre absolu dans lequel le couple homme-femme est traité dans sa totale complexité et qui nous fait quitter les chemins boueux, pierreux et épineux des trancheuses de zizis, dont l’attitude relève de la psychiatrie.  

jeudi 22 février 2024

le puits au fond du jardin • le festival des godiches…

 



 

Au moment où Manouchian est entré, mort, au Panthéon, le maire vermine-écolo de Marseille a vu son sang se glacer à la vue de Marine à ses côtés. Pour Payant, le dit-maire, il faut trancher le cou de cette nazie, comme lui et ses amis é-coliques, tranchent le cou de la France du matin au soir, à un tel point, qu’ajouter à la hache de Macron et aux bombardiers de Mélenchon, cette pauvre Marianne est au sol, nue, en sang, le corps dévoré par les rapaces. Agonisante depuis longtemps, le coup de grâce lui sera donné ce vendredi, quand les porcines du cinéma débouleront sur la scène de l’Olympia pour trancher les pénis en simulant des remises de César. Et ce beau monde dans le public, corps de nanas aux décolletés vertigineux et jupes au-dessus de la culotte qu’elles ont oubliée, accolés résolument aux corps de leurs proies, pour mieux dénoncer dans leur immonde perversité, fera oublier des génies du cinéma dont Godiche Godrèche – qui va discourir sur le danger de l’homme - et Justine Trier – injuste Palme d’Or - sont exclues. Revenir à Godard et Truffaut, Bergman et Bunuel, Hitchcock et Lynch, et le trop méconnu Vince Gilligan. Ce qui est amusant – ou pas -, c’est que quel que soit le sujet abordé, les mots sont interchangeables et le résultat reste le même. L’ignorance a envahi la pensée de l’homme qui est devenu incapable d’apprendre. Il lui suffirait pourtant de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser, pour qu’une toute petite étincelle surgisse et que la terre commence enfin, à s’illuminer.       

mercredi 24 janvier 2024

le puits au fond du jardin • l’autre chute…


« Anatomie d’une chute » rafle toutes les récompenses, dans le monde entier. Cette chute disséquée serait-elle celle du cinéma ? La laideur d’un chalet-refuge, un couple de tarés où la femme lesbienne alcoolique exaspère l’homme dépressif qui meurt dès les premières images, une caricature de procès dans un tribunal-asile psychiatrique, un couple chien-enfant qui observe ce bazar en se demandant ce qu’il fait là, et pour bien enfoncer le clou, une musique originale d’un farfelu ignorant. Justine Triet – incapable de bouger la caméra - s’est donné le premier rôle : la femme indécise et sans opinion n’ayant pas encore lu « La Philosophie pour les nuls ». Une caméra inexistante, des dialogues de marchés aux poissons, des caractères sans couleurs – excepté la démesure extravagante du méchant avocat -, de l’anti-cinéma, à moins que ce ne soit le cinéma d’aujourd’hui, celui qui ressemble tant au désastre de la civilisation. Bref, je n’ai vu qu’un banal reportage de France 3 sur une enquête policière ennuyeuse et un procès lu dans un roman de gare, pour laquelle il ne m’est jamais venu l’idée de me créer un frisson de compassion. Je retourne à Bergman, Bunuel, Hitchcock, Dumont, Lynch – encore Lynch -, Gilligan (Breaking Bad, Better caul Saul), Waller-Bridge (Killing Eve), Tolefdano et Nakache (En Thérapie) et quelques autres qui ont le pouvoir de me remplir. À force de sombrer, le monde ne voit même pas qu’il se vide du rouge de son sang dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. 

samedi 25 février 2023

vu à travers le tube • le psychiatre et césar…

Hallucinant ! Le psychiatre David Masson prétend qu’on peut avoir des hallucinations sans avoir de troubles psychiques. Masson - comme beaucoup de psychiatres - doit retourner à ses études. Tout individu plantant naturellement un couteau dans le ventre d’autrui est obligatoirement atteint de troubles psychiques. Que lui faut-il donc de plus à Masson l’ignorant. L’enfant qui a poignardé sa prof d’espagnol était drogué par son psychiatre qui lui avait prescrit un médicament très dangereux pour son jeune âge, médicament qui pouvait provoquer des hallucinations. Le psychiatre est coupable de collaboration à un assassinat. Tout bon psychiatre sait qu’il ne peut aller au-delà de ses connaissances et qu’il doit toujours conseiller à ses patient la thérapie psychanalytique en parallèle à son travail d’urgentiste. L’enfant meurtrier a été mal soigné. Il ne peut être coupable de ses actes. Et la puante société médiatique est en passe - idem pour Palmade qui est dans la même situation que l’enfant - de le condamner à vivre mort jusqu’à sa mort. Quand va-t-on comprendre que tous les maux de la terre viennent du refus - par ignorance - de chacun à opérer l’inévitable retour en arrière pour se laver, de déforger, se défabriquer et retrouver sa condition originelle massacrée par les sociétés, les religions, les pouvoirs, les parents et toutes les autorités. Le coupable est celui qui se laisse prendre au piège invisible tendu par les perversités dominantes.

 

Les César(s) ont été égaux à eux-mêmes. Un ou une flopée de Maîtres de Cérémonie n’a rien changé à l’affaire. Une militante dernière rénovation a interrompu la diffusion télé. Personne n’a informé le public de la cause de l’incident. Comme à son habitude, Debbouze a été pitoyable. Je suis heureux de la victoire de Dominik Moll. Son « Seules les bêtes » est un chef-d'œuvre.  Après deux visions de « La Nuit du 12 », je vais en tenter une troisième pour tenter de comprendre le pourquoi de son intérêt.

mercredi 15 juin 2022

vu à travers le tube • d’un roi inquiet à un loup-garou bien poilu…

« Dimanche, aucune voix ne devra manquer à la République ! » a dit le Roi de France au pied d’un avion. Et bien si, Sir, il manquera la mienne puisque la mienne s’est tue il y a plus de 30 ans. Vos prédécesseurs, comme vous et vos multiples marmites de godillots, l’ont fait taire à jamais par leurs mensonges perpétuels, par leur perversité ravageuse, par leur ignorance stupéfiante, par leur conscience refoulée, par leurs jeux de dupes indécents qui fascinent certains et terrassent les autres tellement plus nombreux. Comme les Henri, les Louis, les Charles d’antan, comme De Gaulle et ses successeurs, vous me donnez envie de vomir et de vous flanquer une volée de bois vert qui restera dans les annales de l’Histoire de la France, comme sont restés dans notre souvenir collectif, le tranchage de la tête du Roi Louis et de sa douce et tendre Marie-Antoinette. J’espère de tout mon cœur que la saloperie de dictateur Mélenchon va vous en faire voir de toutes les couleurs et que ni vous, ni la France ne s’en remettra. Elle ne mérite que le pire des malheurs. Moi, je m’en vais. La Mort m’a déjà appelé. Je ne m’y opposerai pas. Enfin, elle va m’offrir la Liberté et me débarrasser de tous ces cadavres puants qui ont jonché mon existence

 

Selon une élue centriste anonyme, le Monstre au marteau-piqueur déchainé – aujourd’hui Godillot-Ministre des Solidarités – aurait tenté sur elle, sur son propre corps, des choses inavouables que jamais au grand jamais je n’oserais écrire ici. Lisez le torchon plein de merde « Médiapart ». Lui, il a le courage des héros légendaires. Il ose tout, même écrire des saloperies. Ce qui est très rigolo dans cette affaire qui ressemble étrangement à des marmites géantes d’autres affaires, c’est que plein de dames sur cette terre, se retrouvent souvent dans des chambres d’hôtels où des appartements privés, seules avec un homme à des heures où elles devraient être au dodo avec leur si bon et si gentil mari, et que l’homme bien sous tous rapports se transforme soudain en horrible loup-garou poilu et comme tous bons loups-garous qui se respectent, saute sur la gentille dame convenable, la détrousse comme cela se faisait à la cour de François 1e – spécialiste des détrousseurs de jupons – et accompli son devoir de loup-garou jusqu’à extinction de la pleine lune. Je connais tout ça. Entre 1960 et 1968, j’ai fréquenté tous les cinémas lyonnais où on ne plaisantait jamais dans les écrans. J’ai beaucoup appris.         


lundi 30 mai 2022

vu à travers le tube • il y a guerres et guerres…

Colonna – nouvelle Godillote-Ministre aux affaires étrangères – est à Kiev. L’opéra de Kiev vient de rouvrir. C’est sans doute pour voir Carmen et son assassinat amplement justifié qu’elle s’est déplacée. Il y a tout un tas de gens qui vont à Kiev. Et moi, vieux routier de la turpitude bouseuse de l’existence, je croyais que pendant une guerre des bombes tombaient partout et qu’il était conseillé de se terrer à cent mètres sous terre. La guerre en Ukraine n’est donc pas si grave que ça. Zelinski ne raconte que des bobards, ce qui est bien naturel de la part d’un clown pervers. Ce qui est bien plus grave, c’est la guerre engagée par les tarés du ballon rond, qui violent tout ce qui bouge et que personne ne veut arrêter, ce qui est normal parce que le ballon rond fabrique des milliardaires et occupe les peuples qui, pendant qu’ils le regardent courir de pieds en pieds, oublient la maltraitance qu’ils subissent en permanence de la part des minables qu’ils ont mis au pouvoir ou pas.

 

Ce matin, un vieux journaliste disait que le cinéma de Cannes n’était que le rendez-vous des bobos aux poches bien remplies, donneurs de leçons à tous les étages et bien comme il faut sur eux et dedans. Sans doute ou pas sans doute, mais sans doute tout de même. Pour moi le cinéma s’est arrêté à Hitchcock, Godard, Truffaut et la Nouvelle Vague avec deux ou trois exceptions comme les géniaux Lynch, Dumont, Dupieux et quelques autres. Et je ne peux oublier « En Thérapie » à qui j’aurais donné dix Palmes d’Or comme je l’aurais fait pour Twin Peaks. Cette année à Cannes, le film était en version originale non sous-titrée, mais doublée. La simultanéité des langues a tout brouiller. Pas grave. Je pense que la soirée a été inondée de mercis et que ça a débordé. Bref, les gens se sont rattrapés avec la violence du baiser de Lindon à Bouquet. C’était laid, minable et pitoyable.     


dimanche 29 mai 2022

vu à travers le tube • effira, denis, bouquet, lindon, camille, kévin, schubert…

J’ai suivi Cannes sur la 2. Salle comble d’étrangers – gens non pas étranges mais habitant un pays hors de France –. Scène en miroir où l’on persiste à garder les trois marches casse-gueules, où les robes longues jusqu’en dessous des talons donnaient des angoisses à celles qui devaient franchir le piège. Merci Effira et Denis de nous avoir rappelé que Cannes était toujours en France. Étant nul en langues étrangères, je n’ai rien compris, mais j’ai ressenti combien ces gens primés avaient ressorti en vrac tous les mercis qu’ils ont refoulés toute leur vie. Cannes, c’est aussi une belle séance d’analyse – freudienne - que n’aurait pas désavoué le docteur Dayan.  J’ai vu des milliers de bisous et la naissance d'Amour entre Bouquet et Lindon. C’était très chiant, mais ce n’était pas très long. Les films, je ne sais pas. Je ne connais pas. Et puis en ce moment mon esprit est ailleurs. J’en suis à ma quatrième vision de « France » de Dumont. Un chef-d’œuvre.

 

La mondanité passée reste le tennis chez Garros qui perturbe la 2 et la 3. Je ne sais plus si Camille et Kévin vont se marier et avoir beaucoup de marmailles.

 

Je ne sais pas si vous savez à quel point le foot est un jeu dangereux et à quel point il passionne les tarés. Hier, la police a gazé les fans qui voulaient entrer dans le stade alors qu’il n’y avait plu de place. Il a été vendu 600 000 billets. Vous vous rendez compte ? 600 000 billets pour quelques bonhommes qui jouent au ballon ! Vendredi, je suis allé au concert pour écouter le Quintette de Schubert. On était trois dans la salle, cinq sur la scène. J’ai bien aimé. Dans la salle, j’étais à l’aise. Sur la scène, les cinq archets déployaient des sonorités envoutantes.          


mercredi 18 mai 2022

vu à travers le tube • misère ! misère ! misère !

Beau discours du peu sympathique Lindon dans une nouvelle version du Festival de Cannes consacré cette année à la gloire du clown communiquant professionnel de l’Ukraine qui entraîne inexorablement le monde dans la dernière guerre de l’humanité. Les cols blancs et robes fendues sont aussi naïfs que la fondamentale des peuples qui, tous, avancent sourds et aveugles, la langue paralysée.

 

A Kiev, on juge, aujourd’hui, un soldat russe qui a tué. Selon Larousse et Robert, le devoir d’un soldat est de tuer. Ceux qui l’accusent prétendent qu’il a tué salement alors que le règlement dit qu’il faut tuer proprement. Je ne suis pas sûr qu’Attila, Charlemagne, Charles-Quint, Napoléon et tous les autres sanguinolaires suivaient le règlement. En Algérie, il n’y a pas si longtemps, qui pourrait me décrire la manière de tuer de l’armée française ?  

 

Piolle est attaqué de toutes parts. Il a permis aux musulmans d’avancer encore un pion et je ne suis pas sûr que la loi lui donne tort. Pions après pions, j’espère que vous voyez où on va !

dimanche 1 mai 2022

le puits au fond du jardin • le vers est dans le jury…



 

L’hypothèse de la venue à Cannes de Polansky, cinéaste de génie, a provoqué des scandales qui me font tordre de rires. Cette année, c’est en tant que membre du jury que vient Ladj Ly - réalisateur des « Misérables » - qui est un voyou notoire : après une mise en bouche avec des amendes pour « commentaires outrageants » à l’encontre de policiers, puis sur personne dépositaire de l’autorité publique et violence sur personne chargée d'une mission de service public (le maire UMP de Montfermeil), il est condamné, en 2011, à trois ans de prison pour "arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivie d’une libération  avant le septième jour" … Lui, il ne me fait pas tordre de rires...


vendredi 29 avril 2022

le puits au fond du jardin • la chute de demy…

 


 

Je suis un fan de quelques Demy - lola, la baie, les parapluies, les demoiselles, peau d’âne, une chambre -. J’avais oublié " Trois places pour le 26 " et je viens de le revoir. Comment est-ce possible ? Montand ridicule et pitoyable n’a jamais été aussi mauvais et May le suit dans son inconséquence. Hors de ce monde de tarés, Fabian aurait pu sortir son épingle du jeu. Demy est mort deux ans après. C’est son dernier film où il était probablement déjà miné par la maladie. Son retour larvé aux origines abime la musique de Legrand et la chorégraphie archie dépassée des danses et ballets. Argument en dessous des romans-photos en noir et blanc que lisaient nos ancêtres.

dimanche 27 février 2022

vu à travers le tube • inutiles césar…

À la télé, la « cérémonie » des César est encore en baisse d’audience. A peu près les trois quarts des téléspectateurs sont allés voir ailleurs depuis dix ans. Il est vrai que tous ces secrets de famille non-dits, déguisés et répugnants, sautent aux yeux de ceux qui voient au lieu de regarder. Ils avaient tenté d’attirer l’œil avec, l’an dernier, la nudité de Masiero et, cette année, le cul blanc et lisse de Marie et cela a laissé indifférent. Si le nombre de curieux a considérablement diminué, le nombre de « je remercie » avec larmes au bas de l’œil, s’est maintenu : 10 243 dans la soirée. Et De Caunes ne s’est plus souvenu de Didier l’embrouille, Ouin-Ouin dit Pine d’huitre ou Gérard Languedepute. Les jupes fendues et les corsages ouverts ne font plus recette. Peut-être serait-il temps de voir le monde autrement. Le cinéma, ce n’est pas un costumier, une photographie, un scénario, une lumière, un acteur. Le cinéma, c’est le produit mis en vente en salle : un réalisateur. Point. Alors, tous ces inconnus qui montent sur scène et qui embrassent à tous vents, c’est du rien, du temps perdu. Et comme le temps c’est de l’argent !

 

Après avoir salué ma voisine de palier, pris mon café chez Leclerc, je vais me faire, chez moi, ma séance journalière de cinéma. Après de long mois en compagnie de Twin Peaks de David Lynch, j’explore actuellement les chefs-d’œuvre de Quentin Dupieux et de Dominik Moll. Un vrai bonheur !


samedi 26 février 2022

vu à travers le tube • de paillettes et de guerre…

Ce que la presse a retenu des interminables César, réunion annuelle d’une minuscule cellule de la société, satisfaite d’elle-même : Marie a montré son cul (Yahoo actualité), Marie montre ses fesses (LeHuffPost). Moi, je n’ai rien retenu. Je me suis trop fait chier

 

Ce matin, le Roi de France a discouru au salon de l’Agriculture et a affirmé que la guerre allait durer et que nous devions nous y préparer. Il avait dit la même chose avec les mêmes mots à l’arrivé du célèbre virus. L’enfant sait choisir ses alliés. La guerre succède à Covid. L’état d’urgence reste de mise et la dictature se renforce sans en avoir l’air. Il avait tout prévu l’adolescent inabouti. Et, à ce jour, on ne sait pas ce qu’il advient de l’élection. Seule évidence : Macron 2 succédera à Macron 1. Autre hypothèse : Macron 1 restera Macron 1 encore quelques années avant d’envisager l’élection supprimée pour de fallacieuses raisons.


vendredi 29 octobre 2021

le puits au fond du jardin • qui est le rêveur ?



 

Il est dit qu’il y a un rêveur. Mais qui rêve ? Le plus évident serait de répondre Cooper, puisque c’est apparemment le personnage principal de la saison, dont on suit les élucubrations aussi molles que drolatiques dans le corps de Dougie et les accès de violence froide dans son doppelgänger maléfique. Notre attente ne se résume presque qu’à une seule chose : recoudre les deux morceaux, retrouver notre Cooper chéri, figure presque tutélaire, dont la permanence et la bienveillance amicale et rassurante nous touche au cœur. Et c’est d’ailleurs un moment de joie indescriptible qui nous assaille lorsqu’il reprend toute sa hardiesse. Mais Cooper se rendort et se réveille une dernière fois, sous les traits nouveaux d’un certain Richard, bouclant ainsi son propre arc narratif (il est dit au premier épisode par le Géant qu’il doit se rappeler de « Richard et Linda », Linda est en fait Diane, avec qui il a passé une dernière nuit d’amour). Pourtant, le mystère du dernier plan reste entier, l’horreur est à son apogée. Si ce n’est pas avec l’éveil de Cooper que s’arrête le récit, on peut donc légitimement affirmer que le rêveur dort encore. On pourrait s’employer à éliminer un par un chaque personnage, dont aucun ne laisse de témoignage satisfaisant sur sa nature.  

 

Il n’y a qu’un personnage qui n’existe pour ainsi dire pas dans tout le récit, c’est-à-dire qu’il n’intervient qu’à la marge (et c’est assez normal puisqu’il est prétendument mort) : Laura Palmer. La Femme à la Bûche appelle Hawk pour lui dire que le cercle est presque complet et que « Laura est l'unique »... Ou plutôt est-elle la seule à exister. 

Télérama

 

dimanche 6 juin 2021

le puits au fond du jardin • « je vous ramène à la maison ! »

 



 

J’eusse - vais-je être lapidé pour ce français surfait ? - aimer prendre la plume pour écrire ma pensée, la plume d’oie trempée dans l’encre noire de l’encrier de l’école des temps passés, dessiner les mots et les lier en phrases pour fixer sur son socle, le passé et l’avenir des existences inutiles. Je n’ai rien appris à l’école. J’y suis peu allé. Je n’ai compris qu’au cinéma et à l’opéra. Le monde futur d’Alphaville chez Godard, Le Silence troublant de Bergman, le miroir brisé de Vertigo conté par Hitchcock et surtout le retour à la maison de sa Marnie, la folie mortelle du pouvoir de Boris chez Moussorgski, la trahison de la femme dans Lohengrin de l’immense et génial Wagner et le non-amour de son Tristan et Isolde, la gloire stupide et dangereuse de Siegfried et, dernièrement, le rêve de Cooper dans le fabuleux récit psychanalytique de Twin Peaks. Les mots et maux de la vie. Les restes ne sont que lâchetés, confusions, faux-semblants, illusions néfastes, désillusions permanentes. Entendre une fois encore Cooper dire à Laura en lui prenant la main : « Je vous ramène à la maison ! »  

jeudi 18 mars 2021

vu à travers le tube • le roi enfant…

Si le Roi de France hésite à confiner Paris et ses satellites ce n’est pas pour des raisons économiques ou humanitaires - il prend moins de précaution avec les français - mais pour sa réélection et seulement sa réélection. Le Roi hésite aussi parce qu’il est un enfant, un homme non aboutit. Et le plus grave, ce n’est ni le virus, ni le Roi. Le plus grave, c’est que les français sont incapables de voir que leur vie est dans les mains d’un SEUL homme - un enfant de surcroit - et qu’ils sont à des années-lumière de la démocratie puisqu’elle n’a toujours pas été inventée. Les français ont adopté la facilité qui consiste à ne pas voir et à ne pas entendre.  

 

Aux César, Masiero s’est mise nue, montrant ainsi son corps de femme en résistance. Aux mêmes César - seulement un an avant -, Haenel a insulté, Haenel a diffamé, Haenel a psychotiqué, Haenel s’est fourvoyée. Haenel, qui s’est défilée cette année, doit se faire soigner.

 

Les monstres sortent des urnes et des ventres des femmes.   


lundi 15 mars 2021

vu à travers le tube • ce n’est pas du cinéma…

Le plumitif du lefigaro.fr a écrit que la soirée des César 2021était la plus calamiteuse de toutes les soirées des César depuis la création de la soirée des César. Y a-t-il plus calamiteux que Le Figaro qui est un journal de droite, gaulliste, libéral, conservateur, la puanteur en quatre mots ? Pour moi le pire a été la soirée 2020 avec l’acharnement hystérique sur Polanski et l’atrophie de la pensée d’Adèle Haenel. Chaque année, chaque soirée sont pareilles : merci papa, merci maman, merci le chien et un petit tour au micro et puis s’en va. Stupide ! Nul à chier ! La seule différence, cette année, a été l’apparition de la femme nue qui était nue comme toutes les femmes qui sont nues. Qui n’a jamais vu de femmes nues ? Et pour plus de précisions quant à mon avis je vous renvoie à mon tube de ce dimanche https://klassikmusikopera.blogspot.com/2021/03/vu-travers-le-tube-cesars-ou-pas.html où je me livre comme à mon habitude. Les César, c’est comme les Oscars et Cannes, ce n’est pas du cinéma. Voilà !