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lundi 4 juillet 2022

le puits au fond du jardin • éprouvantes journées à berlin…


 


 

Voilà ! C’est fait ! Dur séjour à Berlin et surtout immense déception après un Ring miraculeux – miraculeux – en novembre au Deutsche Oper. Je me suis déplacé pour « Les Maitres chanteurs de Nuremberg »… de Wagner et en ai profité pour voir « Les Contes d’Hoffmann »… d’Offenbach. Je vais passer sur « Les Contes ». C’était bien. Belle mise en scène. Superbe orchestre dirigé par l’excellent français Emmanuel Villaume, sauf qu’Hoffmann (Robert Watson) a hurlé toute la soirée pour finir un demi ou un ton plus bas et que Heather Engebretson (Olympia, Antonia, Giulietta, Stella) superbe dans le grave et le médium n’a pu se retenir de crier ses aigus au point de devoir se boucher les oreilles. Par contre, magnifique Muse/Niclausse (Jana Kurucova). Beau spectacle tout de même où malheureusement le rôle-titre a été composé pour un ténor, une rareté de plus en plus criante – c’est le mot -. J’en viens aux « Maîtres ». Je n’y ai pas entendu de Wagner, ni de musique. En entrant dans la salle, on m’a précipité dans les bas-fonds de Singapour où j’ai été terrifié de 16 heures à 22 heures 30 et je n’ai même pas réussi à me reprendre au cours des deux entractes. Chef remplaçant (John Fiore en place du maître des lieux Sir Donald Runnicles). Beckmesser aphone, gesticulant sur scène pendant qu’un double chantait dans les coulisses. Peut-être en raison du manque de répétitions – ou pas du tout - avec le nouveau chef, peut-être en raison de la méconnaissance de la partition de ce dernier, orchestre ridiculisé par le manque de précision, le manque de nuances, le manque de couleur, le manque de son. Et dire que c’est ce même orchestre, sous la direction de son chef titulaire Sir Donald Runnicles, qui a joué ce Ring de légende que j’ai eu la chance de voir et d’écouter. Que dire des restes ? La relation incestueuso-pornographique entre Eva et Sachs. La voix accordéon, instable, épouvantablement m’as-tu vu, passant de l’inaudible à la surpuissance métallique de Walther (Klauss Florian Vogt). Pogner (Albert Pesendorfer), le père-mac d’Eva (Heidi Stober), inexistant dans une inexistence surprenante. Sachs, podologue-pédophile et non cordonnier, fade, épuisé, hors du temps, perdu dans les orgies orgiaques des nurembergeois. Le piano du Ring bien  vieilli, désaccordé et pesant sous les doigts du Beckmesser sans voix, égrené par celui des coulisses et « joué » par une harpiste en fosse sur une harpe non accordée. Bouquet presque final : le magnifique quintette du trois ou pas une note n’est passée à part quelques cris et quelques grognements. Enfin, bouquet vraiment final où les amoureux ont fui le spectacle en sortant au milieu de l’acte par une passerelle apparue par miracle et où des trompettes et des tambours vêtus des uniformes de Waterloo ont fait semblant de jouer ou ont joué sans se faire entendre. Pas de costumes ni de décors, à part une salle de classe où des centaines de gens (trans)portaient des chaises d’une coulisse à l’autre puis de l’autre à l’une avant de se rassembler sur l’avant-scène en menaçant les spectateurs de leurs quatre pieds, gestes phallusiens que même Freud aurait reniés. Je connais « Les Maitres » depuis près de soixante ans. Je n’ai strictement rien compris. J’aurais encore beaucoup à rajouter. À quoi bon ! Le vrai scandale, ce sont les spectateurs qui ont applaudi à tout rompre des gens qui se sont foutus de leur gueule. Fin.     

lundi 2 novembre 2020

flash info du 2 novembre 2020

Le conseil d'administration du Deutsche Oper Berlin a confirmé la prolongation du contrat du PDG Thomas Fehrle, du directeur général Dietmar Schwarz et du chef d’orchestre Sir Donald Runnicles. Ils ont considérablement façonné et poussé à avancer le développement artistique et économique de l’établissement, ces dernières années.