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mardi 14 mai 2024

le puits au fond du jardin • trier, sy et quasimodo…



 

Aujourd’hui commence le grand cinéma des nanas qui se terminera par la remise de la palme de la cane pour celles qui auront rempli le plus de marmites de zizis tranchés, proies des guerres, comme celle que mon grand-père a vécue dans les tranchées de Verdun avant d’en ressortir une balle dans le pied. Du cinéma en films, il n’y en aura pas, puisqu’il n’y a plus d’histoires à raconter, puisque le jeune premier ne peut plus déshabiller les naïves et les faire sursauter. Même le baiser de Gabin à Morgan est bouté hors de l’écran, ce qui fait que l’on comprend pourquoi les Bardot en herbe ne montrerons plus jamais les surfaces de leur peau non bronzée. Le cinéma de papa, le cinéma, est écroulé et Cannes tient encore sur le vermoulu de son passé avant de disparaître sous les eaux de la Méditerranée. Sy, dans le jury, présage la gloire des navets, suite logique à toutes ces anatomies que Trier n’a même pas su autopsier. Le retour à Godard, Bergman, Murnau et Chaplin paraît être l’urgence absolue.

 

Si on parle toujours et encore de l’Eurovision, c’est parce qu’elle a été une abjection par son absence de musique et la présence abusive de monstres de foires, comme on en voyait au Moyen Âge sur les places publiques. De Quasimodo, Hugo a fait un très beau roman. À l’Eurovision, les Quasimodo sortaient des placards aux excréments.


mardi 30 mai 2023

vu à travers le tube • racisme et dictatures…

Hier, à Roland-Garros, une française échangeait des balles de tennis avec une chinoise. Le spectacle - sur la 2 - était commenté par deux pies racistes et outrageantes pour la Chine. Elles n’ont cessé de bavasser avec petits cris hystériques, désignant l’une par son prénom et l’autre par son nom quand ce n’était pas tout simplement « la chinoise ». Les commères de caniveaux étaient en pâmoison extase devant la française surtout quand elle envoyait ses balles dans le filet et chaque fois que son adversaire - Wang, comme la merveilleuse Yuja - marquait un point, elle faisait intervenir le hasard. Le public a été à la hauteur des dindes de la télé. Sifflets et bruits de toutes sortes pour l’asiatique, hourras et acclamations intempestives pour l’européenne. Dans ces joutes intimes, il me semble que le silence total est la moindre des politesses.

 

Justine Triet a remué les consciences. Elle a rappelé à tout le monde que la France est dirigée par un incapable même pas capable d’inventer la démocratie et que le danger du futur n’est pas le réchauffement climatique, mais l’arrivée et la généralisation des dictatures devant lesquelles personne - personne - n’aura la capacité de lutter. Seul l’humain est coupable. Il est coupable de se refuser le passage crucial entre le stade ado et le stade adulte. Il est coupable d’être en incapacité de comprendre que c’est Freud qu’il faut placer au centre des débats et que tant qu’il n’aura pas poussé la porte de son cabinet pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser, le monde poursuivra sa chute dans le noir du fond mon puits au fond de mon jardin. Attention ! Ce qui y grouille, n’est pas beau à voir…

dimanche 28 mai 2023

vu à travers le tube • justine triet, femme du jour…

À Cannes, une femme, non sans talent puisqu’elle a obtenu la Palme d’Or, a dénoncé les turpitudes et les violences de la macronnie. Une téléspectatrice a écrit : « Très peu de grands noms du cinéma, du sport et autres osent poser leurs opinions sur les retraites, les salaires médiocres, sur le racisme, sur les grandes fortunes des grands actionnaires et j'en passe. SILENCE VAUT CONSENTEMENT ! Bravo, bravo Madame ! Respect ! Félicitations ! » C’était le lieu et Justine Triet a eu raison. Il est seulement dommage que le dictateur en puissance Mélenchon ait soutenu son propos, ce qui lui enlève un certain crédit. Dommage ! Dommage, parce que depuis des lustres, il n’y avait pas eu une aussi belle cérémonie. Simplicité et efficacité de Chiara Mastroianni, apparition de Tarantino et présence miraculeuse et merveilleuse de Jane Fonda dont j’ai vu en salle les premiers films. La godillote ministre de la Culture - je ne savais pas qu’il y avait une ministre de la Culture en France - a été estomaquée. Moi, j’ai savouré.

 

Depuis la disparition d’Armin Jordan, l’Orchestre de la Suisse Romande n’est plus tout à fait dans la cour des grands. Jonathan Nott, le directeur musical actuel de l’orchestre que je vois régulièrement sur Mezzo, est un m’as-tu-vu peu convaincant. Hier soir, en concert à Genève, il a tourné deux pages à la fois de sa partition. Il s’est perdu et n’a pu retrouver son chemin. L’orchestre s’est arrêté. Orchestre et chef sont repartis tête basse et oreilles pendantes.

mercredi 17 mai 2023

vu à travers le tube • l’affaire trogneux…

Ce n’est pas Cannes, mais l’affaire Trogneux qui aura fait la Une, hier. Cette affaire est semblable aux centaines d’affaires identiques qui se produisent chaque jour en France. Et tout ce beau monde - politiques, journalistes, chroniqueurs - de hurler au loup : « Il est scandaleux, inadmissible, inconcevable, pitoyable, lâche, misérable, de régler ses affaires par la violence ! » Ce beau monde bien lisse et parfait en tous usages ignorerait-il la violence des mots, la violence des affirmations ou promesses, suivit de silences abyssaux ? Ce beau monde ignorerait-il la violence des traitements infligés aux peuples influencés, manipulés, formatés, conditionnés, aux désirs des puissants ? L’affaire Trogneux n’est pas un scandale. Ce qui est scandaleux, c’est que les acteurs de l’affaire aient fait subir l’outrage à un innocent et ne soient pas allés directement à l'Élysée pour faire leurs affaires sur tonton et tatante. Si la violence contre les politiques prend de l’ampleur, c’est que les politiques la suscitent si fort que les immenses majorités qui ont poussé dans le déni et le mensonge de leurs « protecteurs », les Dieux et les Rois quand il ne s’agit pas des mères et des pères, sont arrivées au point de non-retour et que leur ras-le-bol éclate au grand jour. Élus de tous bords, ne vous en prenez qu’à vous.

 

J’ai regardé Cannes. C’était comme à Cannes sauf que ce n’était plus sur Canal et qu’on y parlait américain. Merci à Catherine Deneuve qui a eu le courage de rejoindre sa talentueuse fille jusque sur la scène. Depuis « Les Parapluies de Cherbourg », jamais, elle n’a démérité. Douglas fils n’a pas été Douglas père !  

vendredi 14 avril 2023

vu à travers le tube • les trois points du jour…

Le Festival de Cannes 2023 va être considérablement féminisé. Les mini-jupes seront raccourcies et les décolletés vertigineux. La milice sera vigilante. Tous regards masculins seront immédiatement réprimés.

 

Le pédophile et pervers Frédéric Mitterrand sort un livre à la gloire de Brad Pitt qu’il décrit comme un courant d’électricité sexuelle auquel personne ne peut résister. Il n’y a pas résisté. Il est en couple et en rêve avec l’acteur. Ils sont imbriqués, affirme-t-il !

 

Pap Ndiaye, ministre invisible de l’Éducation nationale, veut de la mixité sociale dans les établissements privés. La mixité sociale est pour lui la priorité de l’école. Pour moi, la priorité de l’école est de mettre fin à l’ignorance. Rien d’autre. Et comme dirait l’autre : « Y’a du boulot ! ».


vendredi 17 décembre 2021

vu à travers le tube • freud et rien que freud…

Canal+ a fini par lâcher le festival de Cannes qui est un festival de cinéma où les téléspectateurs ne voient pas des films mais des flopées de seins et de fesses de nanas stupides et guindées qui après avoir virevolté sur le tapis rouge avec des sourires crispés et passer les nuits dans les clubs privés avec des mâles excités, portent plaintes dès qu’elles sont réveillées - vers 16 ou 17 heures - pour viols aggravés piégeant ainsi les gros cons qui ont cru à leur immunité. C’est donc de ce sordide fait de société qu’hérite France Télévisions et Brut, ce qui ne va rien changer à l’histoire du cinéma qui s’en remettra, sa vie dépendant essentiellement de l’imagination et de l’invention de quelques réalisateurs de qualité. Menton en Galoche dit Lescure doit se réjouir de se retrouver sur le service public, lui qui chaque jour accompagne Lemoine sur France 5 dans la plus macroniste acharnée des émissions et de loin la plus racoleuse et débile aussi.

 

La grève et finie mais les trains restent au dépôt, la SNCF n’ayant pas prévue cette fin brutale. C’est long et difficile de faire démarrer un train et encore plus difficile de le propulser de sa voie de garage à sa voie de départ. Ce ne sont pas les cheminots les coupables, mais le Roi de France qui finance, avec l’argent du peuple, une entreprise obsolète qui entretien un éternel conflit avec son personnel et qui est incapable de garantir ses horaires, l’exception à la règle étant le train qui arrive à l’heure sur le quai annoncé.

 

Cannes et la SNCF ne sont qu’une infime partie du problème qui est général et qui affecte tous les actes de la vie. Rien ne fonctionne parce que les pensées sont à l’arrêt et se contentent de respirer l’air vicié du noir du fond de mon puits au fond de mon jardin en attendant la fin de la chute. Et pourtant, il suffirait que chaque individu pousse la porte du cabinet de Freud, y cherche son… vous connaissez la suite. Je persiste et je persiste encore : Freud et rien que Freud. Rien d’autre.