J’apporte tout mon soutien – même si tout le monde s’en fout – à Benoit Duteurtre (critique musical) qui écrit dans « Marianne » qu’une immense entreprise de crétinisation s’est abattue sur les théâtres lyriques. Il évoque ainsi les mises en scènes actuelles, le plus souvent d’une sinistre imbécilité qui fait fuir le plus acharné des amoureux de l’opéra. Les responsables sont ces minables directeurs des maisons d’opéra - ce sont eux qui engagent le personnel - qui sévissent par le monde et qui ne sont là que par copinage. On ne voit pas souvent, à l’échelon mondial, des avis de concours de recrutement pour ce genre de profession. Le dernier grand metteur en scène était probablement Wieland Wagner qui s’est toujours contenté de deux ou trois projecteurs pour mettre en scène les chefs-d’œuvre de son grand-père. Depuis, peu de choses. Mais, peu, c’est toujours quelque chose.
Ai-je le droit de dire que BFMTV est complice du terroriste qui a interrompu le passage de Marion Maréchal dans leur studio, ce dimanche à midi ? Il suffisait de regarder la sale gueule des journalistes tout au long de l’émission, dont le visage fermé criait haut et fort : « Je vais me la faire, la salope ! »