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Hystérie collective :
l'étrange cas du village
qui dansa... jusqu’à la mort
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L’hystérie collective permanente
est ce qui nous pend au nez dans les prochaines décennies. Ce genre de folie
furieuse, défouloire, est la conséquence des cerveaux vides de pensées qui se
vident, se vident et se vident au fil des jours, des semaines et des années. Et
tout est prétexte à hystériser, de la moindre bagatelle à la catastrophe catastrophique
et castratrice qui pourfend de monde pour l’anéantir. Hier, ce n’était qu’un
jeu de ballons où des alcoolisés ont enfourché leur bicyclette, leur trottinette
ou le manche de leur changement de vitesse pour jouir et rugir bruyamment - comme le
lion en rut - après deux ou trois heures d’excitation sexuelle. Ils ont fait
ça, y hier soir, sous ma fenêtre, entre 1 heure et deux heures du matin. Ils ont
troué la chaussée et fendus les murs de mon immeuble. Leurs cris ont mis debout
toutes les populations de la région dans un périmètre à peine imaginable. L’Italie
aurait remporté une victoire sur les anglais qui n’ont pas su - ou pas pu -
renouveler leur exploit de la guerre de cent ans dont notre pauvre Jeanne a
fait les frais. Le progrès - c’est le nom qu’on lui donne quand on n’est pas
allé à l’école - ne cesse de tourner le dos et de se déplacer en marche
arrière. La bêtise, l’imbécilité et l’ignorance triomphent à chaque coin de rue
et nous nous demandons s’il ne faut pas mieux mourir d’un vaccin plutôt que d’un
virus. Peu importe, il faut mourir, parce que mourir, ce n’est que reproduire l’acte
odieux que la femme accomplit régulièrement en pondant un zombi - un
mort-vivant - sans lui demander son avis, ce qui a pour conséquence le monde,
tel qu’il est, tel que nous le voyons. Pas beau. Pas beau du tout.
Pas beau non plus, l’horreur
immonde proposée par Arte, hier à 18h10. L’hommage à Pavarotti n’a été qu’une
succession de vomis indécents pour une chaîne qui se dit « culturelle »
et qui s’ingénie, au fil du temps, à singer les pires des émissions de variétés. À tout bien réfléchir, il ne reste plus grand-chose à nous mettre sous la dent…