On me dit que c’est Domitien, le frère de Titus qui aurait
prononcé le célèbre : « Du pain et des jeux ! ». C’était
entre 81 et 117. Au IIe siècle, dans la Rome antique, le peuple se contentait
des mots de leurs bourreaux, comme s’en contente le peuple français de 2023. L’enfant
au psychisme inabouti, qui a usurpé le trône grâce au système électoral fallacieux,
sait calmer la colère de son peuple en le saoulant de jeux. Après ceux
qui arrivent prochainement dans la ville crade, il a déjà programmé ceux de 2030,
dans les massifs alpins recouverts de neige synthétique. Les coûts monstrueux de
ces gadgets pourris priveront plus de la moitié des français de leur quignon de
pain. Et il n’y a même pas un cerveau pour s’opposer à ce crime organisé.
Pour la première fois depuis des lustres, le président de la
République italienne et la présidente du Conseil bouderont l’ouverture officielle
de la saison de la Scala de Milan parce que Netrebko – une soprano russe –
chantera Elisabeth de Valois dans la version tronquée de Don Carlo – un clone
raté de Don Carlos – du grand, de l’immense Giuseppe Verdi. La présence de la
dame en question, une amie de Poutine à qui elle doit tout, sauf la voix, leur
interdit de parader dans la loge des monarques. Je me demande ce qu’en aurait pensé
Verdi, cet illustre compositeur et aussi un homme politique qui était féru de
liberté.