La santé mentale des français s’est considérablement dégradée. Les atteints de troubles dépressifs ont quasi doublé en un mois. Et les services officiels du Roi de France - godillots, médecins, journalistes - ne parlent que de Corne à Virus. Ils ne sont même pas conscients que le véritable danger, celui qui va tout ravager, c’est ce qui commence à se produire. Aux dépressions vont s’ajouter la misère économique, l’écrasement des « non essentiels », la multiplication des pauvres et forcément la révolte dans le sang. Le confinement et son laisser-passer sont les plus grandes aberrations que la France ait imposées depuis son avènement. Les libertés sont bafouées. Et quoi qu’on en dise, on verra qu’à long terme, elles sont plus importantes et déterminantes que ce misérable virus qui finira bien par se comporter comme ses collègues et qui pourra vaquer en bonne intelligence avec le genre humain.
Et voilà que les catholiques - ceux-là même qui ont massacré les protestants en toute impunité - manifestent dans la rue - c’est interdit par le Roi - pour avoir le droit d’assister à la messe et manger le corps de l’homme mort sur une croix - l'anthropophagie est interdite par le Roi -. En France, l’Eglise n’a pas le droit de s’immiscer dans les affaires de l’Etat. Leur action est donc répréhensible d’autant qu’ils se mettent en danger pour leur croyance que même un enfant de cinq ans ne pourrait croire puisque tout le monde sait que Dieu n’existe pas. Mais - exceptionnellement -, je leur pardonne parce que, sans le savoir évidemment, ces gens se battent pour la liberté, la liberté d’aller et venir, la liberté de penser, la liberté de s’exprimer, la liberté de vivre sa vie comme on le conçoit sans recevoir chaque jours les conseils-ordres d’un godillot politique ou journaliste, ou animateur radio/télé, ou médecin ignorant, ou philosophe de caniveaux, ou bonimenteur de foires à puces. Ça sent le roussi et ce n’est certainement pas sans raison.