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vendredi 5 mai 2023

vu à travers le tube • le regard du roi…

Les gogos, les inaboutis, les cerveaux vides, du monde entier, sont déjà sur place, devant Buckingham Palace ou tout à côté, pour apercevoir le vieillard Charles qui va vagabonder sur le boulevard, dans un carrosse tiré par six chevaux, sous les hourras de la foule camée, comme le taureau au milieu de l’arène, mis à mort par Escamillo pendant que Carmen reçoit en plein cœur la lame fatale justement guidée par la main ferme de José. Ce matin, deux françaises écervelées, mère et fille, ont dit sur Europe 1, leur jouissance extrême à l’idée de voir le Roi qui va être couronné. Après s’être plongées dans le monde merveilleux des rois, des princes et des princesses qui côtoient les fées et les lutins, elles ont même affirmé leur espérance de mourir sur place dans l’extase de ce monde de merveilles qu’elles ne connaîtront jamais sur cette pauvre terre. Si seulement elles savaient ! Si elles savaient à quel monde de pourritures elles font allusions ! Ah, si elles avaient eu le courage de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher leur miroir, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser, elles n’auraient pas pris Eurostar pour divaguer à la radio, y dire des choses insensées et montrer au monde entier l’inaboutissement de leur psychisme qui est assurément bien altérer, mieux, fracasser comme des œufs de poules sous la patte d’un éléphant. Tant que la race immonde des Rois et de toutes les Majestés n’aura pas été exterminée, je ne vois pas comment le monde pourrait tenter d’inventer la Démocratie. Honte à ceux qui vont s’abreuver de l’image pitoyable de ce pitoyable Charles. Honte aux peuples qui vont fixer cette horreur dans l’écran de leur télé. Comme dit le proverbe mexicain : « Si le Roi te regarde, tourne les yeux. Il veut te les prendre et regarder par toi, lui qui ne peut voir avec son propre regard ! »    


dimanche 1 mai 2022

vu à travers le tube • homme, je te plains !

Ils sont tous à se demander s’ils ne devraient pas s’allier avec le dictateur mal embouché Mélenchon. Ils pourraient ainsi satisfaire leurs désirs cachés comme la soumission et la perte d’identité. Moi je ne vote pas parce que - entre autres - je suis socialiste depuis près de 80 ans et que je le reste bien que ma race ait totalement disparu. Les autres races, je les méprise et je n’ai aucune envie de copulation avec ces crapauds baveux. Si je donne mon avis, c’est qu’il n’a aucune importance dans ce nouveau monde déjà ancien auquel je suis totalement et définitivement étranger. La solitude est la plus belle des vertus, mon amour et ma fureur n’étant ainsi dirigés que vers et contre moi-même. Mais vous dont je me fiche éperdument, faites bien attention. Le monde nouveau ancien est en train d’être remplacé par le nouveau monde, celui sans identité, celui sans valeur, celui de l’obéissance absolue sous peine de mort immédiate ou retardée ce qui est bien pire. Le pouvoir n’est plus là où l’on pense et le blaba politique n’a plus aucun sens. Les ordres viennent de si loin que vous ne pourrez plus les contester. Les rêves de Démocratie toujours pas inventée ce n’est plus pour demain. C’est fini. Et si cela ne tombe pas sous le sens, cela à du sens. C’est de l’homme que l’homme aurait dû se préoccuper. De l’homme, rien que de l’homme. Il n’a pas su. Il n’a pas voulu. L’homme est ignorant et jamais il n’a voulu apprendre. Freud avait trouvé le truc. On l’a envoyé aux ordures. Et bien payer maintenant et surtout ne venez pas chouiner à la télé ou sur les réseaux sociaux. Vous avez exactement ce que vous vouliez. Et vous allez devoir vivre avec. Je vous plains.     

lundi 15 février 2021

vu à travers le tube • freud et sa psychanalyse…

Audrey Pulvar est venue ce matin sur Inter raconter ses états d’âme par rapport à son père qui - a-t-elle dit - était un monstre prédateur et violeur comme tous les monstres. Il a violé ses cousines - pas elle - quand elles avaient cinq ans, il y a si longtemps que Gutenberg n’avait pas encore pensé qu’un beau matin il inventerait l’imprimerie qui a tué la belle écriture de la plume d’oie et de son encrier. Audrey Pulvar ne sait pas que tous les humains sont des monstres puisqu’aucun n’a compris que le seul but de la vie est de se laver, de se décrasser, de se débarrasser de cette merde ancestrale qui colle sur et SOUS la peau de tous les monstres qui sont expulsés du ventre de la femme-monstre qui ose pondre sans l’autorisation de celui qu’elle plonge dans le monde des monstres. Si chacun comprenait que seule la démarche qui consiste à rechercher son miroir, à le trouver, à s’y reconnaître et à le traverser est l’unique moyen de devenir adulte et donc d’échapper à sa condition de monstre, on n’en serait pas là aujourd’hui. Il n’y aurait ni monstre ni victime-monstre, mais des individus sains d’esprits qui voient, qui sentent et qui entendent. Mode d’emploi : Freud et sa psychanalyse !   


lundi 25 janvier 2021

le puits au fond du jardin • au fond de mon puits…


 


 

Derrière ma maison il y a un jardin. Au fond du jardin il y a un puits, mon puits, un puits dix mille fois centenaire qui aura été de toutes les guerres et de toutes les intrusions des Rois et Reines qui ont jonché le pays et l’ont saigné à vif pour encore mieux régner. Quand je me penche sur mon puits je vois les eaux nauséabondes qui nourrissent les cadavres abandonnés par les massacres perpétuels entretenus par les politiques, les religieux et les vendus, et les pourris qui entretiennent les luttes et les inégalités pour mieux se servir et mieux asservir. Du temps jadis à aujourd’hui, mon puits renvoie toujours la même image, celle des soumis qui ne peuvent évoluer sous le joug des pouvoirs. Je parle à mon puits. Mon puits me parle. Son discours est court et bref. Il consiste en la question : « Pourquoi l’homme refuse-t-il encore et encore d’être lui-même ? » « C’est parce qu’il est ignorant et qu’il croit tout ce qu’on lui dit. » réponds-je chaque fois à mon ami. Lui et moi nous sommes consternés. Moi je vais mourir mais lui… il en a encore pour une éternité à recevoir dans son fond tous les malheurs du monde que la race des pouvoirs entretien pour poursuivre sa domination.

vendredi 9 octobre 2020

vu à travers le tube • cette terre immonde, au bout du rouleau…

 

Et les libertés s’amenuisent. Et les libertés s’évaporent. Et les libertés meurent dans les sous-sols des châteaux des Rois et dans les chambres fortes des méga-multinationales à qui les peuples laissent carte blanche pour prendre le pouvoir. Les quelques méga-riches s’enrichissent encore et toujours plus sur le dos des méga-pauvres qui crèvent doucement et lentement dans leur souffrance ambiante et collée à leur peau, comme la sorcière chevauchante est collée à son balai. Je ne vois aucune pensée pour dénoncer et donner suite à sa dénonciation. Je ne vois aucun esprit vivant proposer et prendre la tête de la révolution dans le sang. Je n’entends que discours insipides, mensonges éhontés, prononcés dans le déni le plus grandiose et applaudis par le peuple avachi, aplati, vide de sang et de sens, qui croit toujours aux Dieux, aux Pères Noël et qui, depuis plus de 100 000 ans, jette tout son espoir sur le Roi qui remplacera le Roi. L’illusion est la grande, l’immense et la seule puissance dans ce monde de morts-vivants. C’est pourquoi, je persiste et réitère : l’homme n’est pas homme tant qu’il n’a pas franchi le stade anal. Et tous les hommes - je n’oublie pas les femmes - en sont encore là. Quelques-uns s’en sont tout de même sorti. Ils ont eu la capacité de comprendre qu’il était impératif de franchir la porte du cabinet de Freud pour sortir de ce stade de l’enfance qui ne peut être capable de trouver le chemin de la maturité, de l’état de compréhension de soi, de lire la carte des rouages des rapports entre notre conscient et notre inconscient et de s’affirmer comme soi et non comme l’objet d’une société falote en voie de disparition.

 

Et c’est pourquoi Corne à Virus me fait bien rire - beaucoup -. Elle n’est qu’une goutte d’eau dans le suicide collectif des crapauds crasseux qui font « croa » - parce qu’ils ne savent rien faire d’autre - sur cette terre immonde, au bout du rouleau.