En fait, c’est terriblement compliqué, mais c’est si simple. Avoir une opinion et
l’exprimer, c’est être libre, c’est avoir une pensée autonome qui ne se préoccupe
pas des non-pensées de ses semblables et qui ose dire la vérité sur les
comportements de ce qu’on appelle les humains. Un humain c’est une chose qui ne
pense pas comme les végétaux et les animaux, parce que l’humain est censé
réfléchir avant de décider et d’agir, ce qui n’est pas le cas des deux espèces précitées
qui, elles, ne réfléchissent pas et ne décident pas. Elles agissent en fonction
de la nature de leur système très souvent très intelligent. Et l’humain ne veut
toujours pas essayer de comprendre que penser et réfléchir authentiquement en
se respectant SOI-MÊME, n’est pas donné à tout le monde et qu’il doit, s’il
veut avoir cette faculté, pousser la porte du cabinet de Freud, y chercher son
miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Sans cela,
rien. Du vent. De l’illusion. Des mensonges permanents qui cachent pour
toujours toutes approches de la vérité.
A l’aube de la mort, je réalise que j’aurais passé ma vie à citer Freud que je fréquente depuis l’âge de 16 ans, Freud avec lequel - après une longue analyse - je reste en contact permanent par l’intermédiaire d’ouvrages et œuvres majeures qui remémorent sa thérapie et permettent de rester en vie psychique donc physique. Dans ce monde qui ne correspond à rien et qui va crever par son ignorance - l’eau et le feu va faire une bouchée de ces pauvres crétins d’humains -, je ne cesse de me poser la question du pourquoi de l’existence, puisque personne ne veut regarder dans la bonne direction où pourtant le chemin qui mène à la lumière existe bien, mais reste désespérément vide.