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vendredi 9 octobre 2020

vu à travers le tube • cette terre immonde, au bout du rouleau…

 

Et les libertés s’amenuisent. Et les libertés s’évaporent. Et les libertés meurent dans les sous-sols des châteaux des Rois et dans les chambres fortes des méga-multinationales à qui les peuples laissent carte blanche pour prendre le pouvoir. Les quelques méga-riches s’enrichissent encore et toujours plus sur le dos des méga-pauvres qui crèvent doucement et lentement dans leur souffrance ambiante et collée à leur peau, comme la sorcière chevauchante est collée à son balai. Je ne vois aucune pensée pour dénoncer et donner suite à sa dénonciation. Je ne vois aucun esprit vivant proposer et prendre la tête de la révolution dans le sang. Je n’entends que discours insipides, mensonges éhontés, prononcés dans le déni le plus grandiose et applaudis par le peuple avachi, aplati, vide de sang et de sens, qui croit toujours aux Dieux, aux Pères Noël et qui, depuis plus de 100 000 ans, jette tout son espoir sur le Roi qui remplacera le Roi. L’illusion est la grande, l’immense et la seule puissance dans ce monde de morts-vivants. C’est pourquoi, je persiste et réitère : l’homme n’est pas homme tant qu’il n’a pas franchi le stade anal. Et tous les hommes - je n’oublie pas les femmes - en sont encore là. Quelques-uns s’en sont tout de même sorti. Ils ont eu la capacité de comprendre qu’il était impératif de franchir la porte du cabinet de Freud pour sortir de ce stade de l’enfance qui ne peut être capable de trouver le chemin de la maturité, de l’état de compréhension de soi, de lire la carte des rouages des rapports entre notre conscient et notre inconscient et de s’affirmer comme soi et non comme l’objet d’une société falote en voie de disparition.

 

Et c’est pourquoi Corne à Virus me fait bien rire - beaucoup -. Elle n’est qu’une goutte d’eau dans le suicide collectif des crapauds crasseux qui font « croa » - parce qu’ils ne savent rien faire d’autre - sur cette terre immonde, au bout du rouleau.