mardi 30 novembre 2021

anniversaire • le ténor français, paul franz, aurait 145 ans aujourd’hui


 


 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Franz

 



Paul Franz sings Jean's triumphal hymn, "Roi du ciel" from Meyerbeer's Le Prophète.

This recording, one of the 56 year old tenor's last, was made in Paris for Pathé in 1933.

 



Paul Franz sings "In fernem Land" (a.k.a. "Aux bords lointains" in French) from Wagner's Lohengrin.

This was recorded for H.M.V. in Paris on October 27, 1911.

 



Paul Franz sings a French language version of "Celeste Aïda" from Verdi's Aïda.

This was recorded in Paris for H.M.V. on November 28, 1911.

 



Richard Wagner SIEGFRIED Les murmures de la fôret (Forest murmurs, sung in French)

 

Paul Franz, tenor

with orchestra (Paris Opera Orchestra?)

François Ruhlmann, conductor

 

Pathé X.7.235.

A Recorded in Paris, 1930

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/today/

vu à travers le tube • le jour du jour terrifiant…

Mardi 30 novembre, jour terrifiant. Macron 1 Roi de France dédoublé en O-Macron virus ravageur et ravageant, encore à la télé pour vivifier son image royale par un monologue impuissant sur une dame que j’ai vue, tout petit, sur une photo en noire et blanc, avec un bouquet de bananes en place d’un string. Monologues insignifiants des PR qui s’imaginent déjà au pouvoir en direct à la télé face à l’innommable Salamé. Zemmour à la télé - lui aussi - pour annoncer qu’il veut être Roi de France alors qu’il est mort. Et comble du terrifiant, les gens qui se détestent se sont réunis sous la bannière « Ensemble citoyens ! » pour soutenir et faire réélire le Roi de France qui n’a pas besoin de ces marionnettes pour poursuivre sa dictature. On remarque que dans cette (ré)union, on peut éventuellement compter les femmes sur l’unique pouce d’une seule main. Si on ne s’enfonçait pas de plus en plus rapidement dans la dictature, tout cela me ferait beaucoup rire. C’est Macron 1 qui a gagné. Il sera macron 2 inévitablement. C’est pourquoi il serait sage d’éviter cette perte de temps et d’argent qu’est la campagne de bourrages de crânes appelée campagne électorale.

 

Lecornu ou plutôt Letordu est allé à la Guadeloupe aux frais du contribuable pour annoncer à ces pauvres gens qu’il leur envoyait 70 gendarmes et 10 membres du GIGN pour les faire marcher au pas, en supplément de ceux déjà existants. Les guadeloupéens n’ont pas besoin de ça, mais seulement de pouvoir boire et manger.

 

Un professeur, une femme, a encore été frappée par un de ses élèves ado. C’était au lycée Montaigne. Cette violence et cette délinquance juvéniles ne s’arrêteront jamais si on ne s’intéresse pas aux parents coupables. Coupables d’avoir pondu alors qu’ils n’ont pas la moindre notion de ce qu’est un enfant. Créer un élevage ça s’apprend et ce devrait être sanctionné par un diplôme en fin d’études donnant droit à l’autorisation d’avoir des enfants. Sans diplôme, aucun avantage social. Un mineur arrêté, les parents devant les tribunaux.

 

Je vois le soleil pointer à l’horizon. Je vais encore être obligé de baisser mes stores…


lundi 29 novembre 2021

mots en lien • alice…



 

Alice ne reconnaît plus tout à fait son visage pâle et creux, affamé par dix nuits d’abandon dans son corps rond et sale avec sa jambe en moins.

 

haG

d’après Lénaïg Cariou

Alice dans la nuit


anniversaire • la soprano roumaine, leontina vaduva, a 61 ans aujourd’hui

 



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Leontina_Vaduva

 



Gaetano Donizetti - Quel guardo il cavaliere from "Don Pasquale“

 

Leontina Vaduva - soprano

Orchestra of the Royal Opera House

Asher Fisch - conductor

 



Leontina Vaduva - Je veux vivre (Juliet's Waltz)

Roméo et Juliette de Charles Gounod

 



Leontina Vaduva "Me voila seule dans la nuit" Les Pécheurs de Perles Bizet

 

LIVE 1992

 



Gianni Schicchi de G.PUCCINI "O mio babbini caro"

 

Léontina VADUVA, Lauretta

Direction, M.BENINI

 

Toulouse 1997

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/today/

vu à travers le tube • deux ou trois choses…

Les humains, ces crapauds baveux aux pensées vides, se croient plus fort que Covid et Covid-O-Macron. Ces imbéciles n’y peuvent rien et n’ont pas d’autres solutions que de les laisser passer en les saluant bien bas et de laisser à leur sort ceux qui ne peuvent pas les supporter. Cela ira vite et Covid et Covid-O-Macron disparaitront alors définitivement. Les humains pourront alors recommencer à se toucher, à s’embrasser, à se chatouiller et à copuler tous ensemble.. pour un temps. Les autres - virus - nous guettent déjà.

 

Zemmour est mort.

 

Macron 1 sera Macon 2 sans le moindre obstacle. Déjà dit. C’est bon de répéter les vérités. Où l’on voit le sens des huit premiers mots de ce tube.

 

Le temps des héros n’est plus. Il n’a jamais été. Déstabiliser ce qui est établi depuis le début des mondes se retourne toujours contre celui qui a mal agi. L’Or appartient au Rhin. Alberich l’a volé. Wotan lui a subtilisé puis donné contraint et forcé à Faffner qui se l’ait fait prendre par Siegfried. Brunehilde s’en ait emparé et l’a rendu au Rhin. Ainsi le parcours du cercle s’est accompli. Le monde a fermé la porte de sa destinée. Il est revenu à ses origines. La vie, ce n’est que ça. Rien que ça.


dimanche 28 novembre 2021

anniversaire • création du concerto n°5 pour piano de ludwig van beethoven, il y a 210 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Concerto_pour_piano_no_5_de_Beethoven

 



Beethoven's Piano Concerto No. 5 in E flat major op. 73

0:00 I. Allego

20:45 II. Adagio un poco mosso

28:02 III. Rondo. Allegro

 

Alina Bercu, piano

Orchestra of the University of Music FRANZ LISZT Weimar

Nicolás Pasquet, conductor

 

Recorded on November 16, 2017 at the Weimarhalle, Weimar.

 



Ludwig van Beethoven - Piano Concerto n. 5 Emperor op. 73

 

Arthur Rubinstein, piano

Jerusalem Symphony Orchestra

Alexander Schneider, conductor

 

Israel, 1975

 



Dame Mitsuko Uchida joined forces with Seiji Ozawa and the Saito Kinen Orchestra in 2006 in this performance of Beethoven's Emperor Concerto in E flat major.

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/today/


vu à travers le tube (bis) • rigolo ou pas rigolo…

C’est rigolo ce que je viens de lire. Le godillot ministre du Roi de France affecté à la Maladie Humaine, vient de déclarer qu’il est probable que la variant virus O-Macron circule déjà parmi nous. Il n’a rien compris l’esclave. Macron est déjà parmi nous depuis près de cinq ans et va renouveler son mandat pour encore cinq ans. Il a perdu la boule le pauvre Véran.

 

Mieux, un ancien psychanalyste, Van Rillaer, a déclaré que Freud - le grand Sigmund Freud - était le Didier Raoult de son époque. J’ai donc enfin la preuve que la majorité des psychanalystes trouvent leur diplôme qui leur permet d’exercer dans les pochettes surprises de la foire du Trône ou qu’ils s’installent sans le pass indispensable. C’est pourquoi qu’avant de pousser la porte de Freud, il faut bien se renseigner et vérifier que ce soit la bonne porte. 99% se font gruger. Maintenant, il n’est pas impossible que le Sieur Von Rialler ait voulu rendre hommage au Professeur Raoult qui est loin d’avoir démérité. Je l’ignore. Je n’ai pas pu lire l’article - je n’ai lu que le titre - parce qu’il faut payer pour lire et que je refuse de payer pour lire des informations qui sont toujours dévoilées par des ignorants.

 

Les suisses ont dit oui au pass sanitaire. Ils se sont trompés mais au moins ils ont eu l’avantage de s’exprimer ce qui n’est pas - ce qui n’est jamais - le cas en France, pays des crapauds rampants qui n’ont même plus la force de reprendre la révolution là où elle s’était arrêtée en 1789.

vu à travers le tube • la fin des crapauds…

Bon… je suis bien obligé de recommencer ma nouvelle ancienne vie parmi le tourbillon des déchets projetés par les crapauds rampants. Je me suis fait vacciner - je me suis lâchement trahi - pour être bien sûr de pouvoir entrer dans le Deutsche Oper Berlin et revoir une dernière fois - sans doute - mon cher Ring wagnerien. À quoi sert-il s’être vacciné puisque la loi du Roi de France est tombée : « Toute personne contact à risque d'un cas possible ou d'un cas confirmé du variant B1.1.529, indépendamment de son statut vaccinal, doit être considérée comme 'contact à risque élevé' et doit ainsi être placée en quarantaine. » Vacciné, j’ai autant de risque que non vacciné et je suis soumis aux mêmes punitions que les justement récalcitrants. On a beau le crier sur tous les toits et à chaque coin des rues, la dictature est bien là et la quasi-totalité des milliers de marmites de crapauds bavants reste bien sage la tête et la queue entre les jambes. Misère !

 

Zemmour n’est plus et il y en a encore qui imaginent son retour. Quand on est mort on est mort. C’est ainsi. Le Roi de France, Macron 1 et son double O-Macron, virus extrêmement dangereux qui va dévaster toute l’humanité entière et aussi tout l’univers, lui, est bien vivant et a gagné haut-la-main - par anticipation vérifiée - le droit de poursuivre encore cinq années la destruction de la France bientôt dévastée par O-Macron. Les deux Macron sont les Rois de l’univers. Et ce sont les crapauds qui sont les couillons.  

samedi 27 novembre 2021

anniversaire • la violoniste américaine, hilary hahn, a 42 ans aujourd’hui


 


 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hilary_Hahn

 



Pablo de Sarasate: Carmen-Fantasie op. 25 ∙

 

hr-Sinfonieorchester – Frankfurt Radio Symphony ∙

Hilary Hahn, Violine ∙

Andrés Orozco-Estrada, Dirigent ∙

 

Abschiedskonzert Andrés Orozco-Estrada ∙

 

Alte Oper Frankfurt, 17. Juni 2021

 



Shostakovich - Violin Concerto No 1 Hilary Hahn/Mariss Jansons

00:40 Nocturne: Moderato

13:29 Scherzo: Allegro non troppo

19:36 Passacaglia: Andante

28:58 Cadenza

34:07 Burlesca: Allegro con brio

 

40:50 Bach, JS: Violin Sonata No. 1 in G Minor, BWV 1001: IV. Presto

 



Schoenberg Violin Concerto Op. 36

I-Poco allegro-Vivace

II-Andante grazioso

III- Finale: Allegro

 

Hilary Hahn, violin

Swedish Radio Symphony Ochestra

Esa-Pekka Salonen, direction.

 

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/today/

vu à travers le tube (bis) • le cauchemar de mon retour…

Je rentre de Berlin. 12 jours où j’avais oublié la France et son Roi immature et inabouti qui a épousé sa maman. Je rentre - je me demande pourquoi - et voilà que le cauchemar recommence. J’apprends qu’Hulot n’est ni un Monsieur au chapeau et à la pipe, ni un écolo-convaincu, mais un violeur de femmes qui en a violées beaucoup, énormément et encore plus, quand il était plus jeune et que toutes ces femmes veulent sa peau et le voir périr sur le bûcher comme Jeanne d’Arc. On n’en finira jamais avec les femmes sauf si nous les hommes avons tous le courage de nous faire hara-kiri. J’apprends aussi que l’archevêque de Paris a eu un comportement horriblement sexuellement suggestif avec une femme - scandaleusement inadmissible pour un représentant d’un Dieu inexistant - ce qui l’a obligé à démissionner. Un archevêque en moins n’a jamais fait de mal à personne. J’apprends aussi que Covid a encore muté et que ce mutant permanent s’appelle maintenant « Oh ! Macron » ce qui n’est pas sans rapport avec le Roi de France cité ci-dessus. Pour tous ceux qui croient en ces balivernes, c’est mal parti. J’ai vu aussi que Zemmour, c’était fini. Normal, il prétendait au trône du Roi de France qui ne veut pas le céder - son trône - et qui a déjà gagné son pari

 

Moi, à Berlin, j’ai (re)vu les aventures de Siegfried, un petit crétin qui se croyait invincible. Ça m’a fait beaucoup de bien, parce que là tout est vrai. On y raconte la vie telle qu’elle est et non pas comme les crapauds baveux et soumis se l’imaginent.        


vu à travers le tube • l’infamie des prétendants amoureux de l’opéra…

À la suite à mon passage au Deutche Oper Berlin j’ai écrit un petit texte - voir mon dernier « puits au fond du jardin » - relatant mes impressions sur le Ring de Richard Wagner auquel j’ai eu l’immense chance d’assister. J’en ai mis la copie sur le site ODB Opera, le frère jumeau du site Forum Opera, les sites des gens constipés qui détestent l’opéra. Immédiatement j’ai reçu une volée de bois vert, multiples coups de massues sur le crâne, des injures, des sous-entendus pourris, des propos purulents, des barils de merdes puantes. Et après deux ou trois réponses que j’ai réussi à intégrer, je me suis fait jeter comme un malpropre, comme un crapaud venimeux, comme l’a fait par le passé Forum Opera, la pègre des gens qui fréquentent les salles d’opéra. Peu importe ! Cela ne change rien à ma passion inconditionnelle pour cette forme totale de spectacle. Cela ne change rien à mes convictions, à ma manière de voir et d’imaginer l’avenir pour ce mode de pensée qui aura été le moteur de ma vie et qui l’est encore et toujours pour le temps qu’il me reste à vivre. Bref, ce tube pour vous informer des dangers de ce qu’on trouve sur le net où l’imbécilité et l’ignorance ont toujours le dernier mot. Pour moi… rien n’est changé.

le puits au fond du jardin • un ring au deutche oper berlin…



 

Je n’ai pas vu le Rhin, ses filles et Alberich l’hideux nain. Je n’ai pas vu le château que les géants ont construit pour Wotan. Je n’ai pas vu le frêne ni son tronc où est enfoncé Nothung le glaive destiné à Siegmund, reconstruit par et pour Siegfried. Je n’ai pas vu Brunehilde endormie dans le cercle de feu, mais j’ai vu le fœtus portant les jumeaux et Mime recueillir le petit Siegfried expulsé du ventre de Sieglinde. J’ai vu aussi les morts-vivants cueillis sur les champs de batailles tenter de manger les Walkyries. J’ai vu aussi des cortèges de gens portant des valises, celle du voyageur errant, celles du voyage fantastique où nous entraîne le Ring, celles remplies de l’or des Nibelung, peut-être. J’ai vu Wagner composer son œuvre, la jouer aussi au piano omniprésent, passage secret et repos éternel des hommes, des femmes et des dieux dans les temps superposés liés par le flot des sonorités, fleuve impétueux portant le monde de l’inconscient sans faillir un seul instant. Le conte fantastique est une histoire de mythes où les mythes ont pris beaucoup de coups. Formidables conteurs, Sir Donald Runnicles à la baguette et Stefan Herheim à la mise en scène. En les regardant et les écoutant, je n’ai pas perdu mon temps. J’ai retrouvé la Tétralogie de mes nombreux enregistrements et celle jouée à l’Opéra de Lyon sous la direction d’André Cluytens, il y a si longtemps. Magnifique… 

 



Et après, après un premier acte et un début de deuxième acte de « Siegfried » confirmés et magnifiquement installés, tout juste après la mort de Fafner/dragon, la machine a déraillé surtout à l’arrivé de l’Oiseau de la forêt, un jeune garçon à la voix déplorable qui n’avait rien à faire sur une scène d’opéra. Il semblerait que l’Oiseau malheureux ait déstabilisé le spectacle. Le réveil de Brunehilde, un grand moment dans l’histoire du Ring, serait passé inaperçu si ce n’était les voix dures, cassées et braillardes de Siegfried/Clay Hilley et de Brunehilde/Nina Stemme. La grande Nina Stemme qui, selon l’inégalé et inégalable imbécile forumopera.com - le site qui n’aime pas l’opéra où trônent les amis intimes du Roi de France, les pitoyables Fort (Sylvain) et Bachelot (Roselyne) - aurait été la vedette des trois journées. Stemme comme Hilley ne chantent jamais, ils hurlent et de plus sont très gros et très laids. Qu’il puisse y avoir une histoire d’amour entre ces deux empotés parait invraisemblable, encore plus invraisemblable que la mise en scène de Stefan Herheim génialement déjantée auparavant et hélas déstructurée dès la mort du dragon. Le troisième acte a été d’une fadeur exemplaire et d’un ennui mortel comme si la fatigue s’était emparée de la scène et de la fosse. Pour la première fois depuis le début du Ring, applaudissements sans les « bravos » d’usage. 

 

 

Et puis vint « Le Crépuscule… » des dieux et des hommes. Non, Nina Stemme/Brunehilde n’aura pas donné toute la mesure des immenses possibilités vocales qui auraient été les siennes. Non, son endurance relative n’a pas forcé l’admiration. Oui, ses monologues en fin du deuxième et du troisième acte auront eu raison de ses forces, qui ne semblent plus infinies. Non, son troisième acte n’était pas le plus achevé. Stemme n’a pas retrouvé le mordant, le médium si habité et l’aigu vaillant qui faisaient sa gloire. Non, elle n’est plus la grande dame qui demeure une des plus superbe Brunhilde du circuit, peut-être parce que crier en permanence enlève au personnage toute humanité. Idem pour Clay Hilley/Siegfried qui a dû sortir la gorge en sang tellement il a poussé des cris de bêtes sauvages avant que Hagen ne lui tranche la tête, bel hommage à Salomé ou l’on voit Brunehilde garder jalousement sur sa poitrine la tête sans corps de son bien aimé qu’elle peut enfin dominer à sa guise. Grand moment aussi à la toute fin ou le plateau descend au niveau de la fosse et ensevelit les quelques dieux déchus et l’ensemble des humains dont seules quelques gesticulations désespérées achèvent le crépuscule. Et pourtant, ce Crépuscule, final du Ring, aura été éblouissant - rachetant ainsi les faiblesses de la deuxième partie de « Siegfried » -, éblouissant par le génie du metteur en scène Stefan Herheim, par la très haute qualité de l’orchestre du Deutche Oper dirigé par le grand (Sir) Donald Runnicles, et par la qualité vocale magique des « seconds » rôles - dont un fabuleux chœur d’hommes - que je ne peux m’empêcher de citer : Gunther/Thomas Lehman, Alberich/Jürgen Linn, Hagen/ Gidon Saks, Gutrune/Aile Asszonvi, Waltraute/ Okka von der Damereau, Erste Norn/Anna Laplovskaja, Zweite Norn/Karis Tucker, Dritte Norn/ Aile Asszonvi, Woglinde/Meechot Marrero, Wellgunde/Karis Tuker, Floßhilde/Anna Lapkovshaia.

 

 





Ce Ring magnifique - malgré quelques rares faiblesses scéniques et malgré les impossibles (pour moi) Stemme et Hilley - aura été un grand moment passé avec celui dont la pensée créatrice surpasse de loin tout ce qu’on peut voir en entendre en 2021. Je suis persuadé que l’humanité n’aura connu qu’un seul homme digne de ce rang, Sigmund Freud. Et peut-être devrais-je y ajouter Richard Wagner dont la pensée rejoint parfaitement celle du père de la psychanalyse. Pour preuve ce Ring du Deutche Oper Berlin où j’ai pu déceler l’ensemble des inconscients qui gouvernent le monde, des inconscients que personne ne veut voir, des inconscients qui ont créé les Dieux et la chute de l’Homme. L’heure du crépuscule est bien arrivée.

 

 


 






lundi 15 novembre 2021

le puits au fond du jardin • en attendant l’or du rhin…



 

Berlin, 15 novembre, 17h24. Dans un peu plus de 24 heures, le Rhin dévoilera une fois encore son Or, ce métal banal qui conduit l’homme inabouti à la pire des folies. Ce sera le début aussi du crépuscule des Dieux qui entrainera le crépuscule des hommes qui n’ont toujours pas compris que les Dieux et les héros ne sont que des fantasmes inventer par l’homme pour faire croire que les races visibles et invisibles doivent conduire nos vies alors que nos vies ne peuvent être conduites que par notre propre pensée. Et pour cela, et pour retrouver notre authenticité, il suffit de pousser la porte du cabinet de Freud, d’y chercher son miroir, de le trouver, de s’y regarder, de s’y reconnaitre et de le traverser. Wagner ne l’a-t-il pas admirablement conté et mis en musique avec son génie insurpassé ?    


vendredi 12 novembre 2021

anniversaire • la soprano lettone, kristine opolais, a 42 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kristine_Opolais

 



Kristine Opolais sings 'Song to the Moon' from Dvořák's Rusalka during The Royal Opera:

Live in Concert, accompanied by the Orchestra of the Royal Opera House led by Antonio Pappano

 



Giacomo Puccini, Manon Lescaut

 

Kristīne Opolais, soprano

Royal Opera House

Antonio Pappano, director

 

2014

 



Giacomo Puccini, Manon Lescaut (Liebesduett Tu, tu, amore, tu“)

 

Jonas Kaufmann, ténor

Kristine Opolais, soprano

Andris Nelsons, direction

 

Au moment de cet enregistrement, Kristine Opolais était l’épouse d’Andris Nelsons, ce qui explique ceci…

 



Puccini, Tosca (Vissi d’arte)

 

Kristine Opolais, Tosca

Stephen Kechulius, Scapia.

Greek National Opera

 

Athens 2007.

 

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/today/