Affichage des articles dont le libellé est festval de cannes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est festval de cannes. Afficher tous les articles

dimanche 1 mai 2022

le puits au fond du jardin • le vers est dans le jury…



 

L’hypothèse de la venue à Cannes de Polansky, cinéaste de génie, a provoqué des scandales qui me font tordre de rires. Cette année, c’est en tant que membre du jury que vient Ladj Ly - réalisateur des « Misérables » - qui est un voyou notoire : après une mise en bouche avec des amendes pour « commentaires outrageants » à l’encontre de policiers, puis sur personne dépositaire de l’autorité publique et violence sur personne chargée d'une mission de service public (le maire UMP de Montfermeil), il est condamné, en 2011, à trois ans de prison pour "arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivie d’une libération  avant le septième jour" … Lui, il ne me fait pas tordre de rires...


dimanche 18 juillet 2021

vu à travers le tube • la liberté en cause et la traversée de l’écran…

  

Le monde foisonne de savants non-sachant et de sachants ignorants dont la pensée formatée, façonnée, fabriquée, fonctionne en mode copié-collé. C’est dire que tout ce petit monde est aveugle, sourd et non muet. Et c’est tout ce petit monde qui est officialisé comme donneur de leçons et qui punit allégrement quand la leçon n’est pas apprise ou pas comprise. Ceux qui, hier, ont défilé pour défendre leurs convictions, à savoir la dictature sanitaire qui gangrène le pays - moi, je dirais la dictature tout court - sont rejetés par le système parce qu’ils comprennent à l’intérieur d’eux-mêmes, sans trop savoir comment l’expliquer, que quelque chose ne fonctionne pas dans leur pays où on leur rabâche soirs et matins que l’on est en démocratie - définition : peuple gouverné par le peuple -, alors qu’ils n’ont le droit de s’exprimer que par l’intermédiaire d’un carré de papier imprimé en noir et blanc, une fois tous les cinq ans, en nommant un chef qui a tous les pouvoirs - et qui trahit toujours ses promesses - alors qu’eux n’en ont aucun. D’où cette légitime révolte amplement justifiée et que je trouve bien molle et bien consensuelle quand on voit la situation lamentable de cette France dont aujourd’hui tout le monde se rit. J’étais en Suisse les 13 et 14 juillet - j’ai fuis cette ignoble fête nationale - et à l’hôtel, au restaurant aux terrasses de cafés, je n’ai entendu que des « Vous êtes français ? Mon pauvre monsieur… ». Ceux qui disent qu’il y a pire ailleurs détournent la conversation. Ailleurs, ils n’ont pas fait les deux principales révolutions - 1789 et 1968 -, ils n’ont pas eu à subir les François, les Henri, les Louis et le salopard de Napoléon. On ne leur a jamais dit : « Vous êtes libres ! » mais : « Vous êtes des soldats de la Nation et comme tous soldats, vous devez obéir ! ». Je ne crois pas qu’il soit possible de comparer l’incomparable. Cet endormissement national dû à la pensée préfabriquée est notre marque de fabrique. Le Roi actuel va rempiler sauf si bobonne lui interdit de poursuivre son chemin. La Démocratie n’est pas et ne sera toujours pas à l’ordre du jour.

 

Hier, pour la première fois depuis son début, j’ai traversé mon écran télé pour voir ce qui se passait à Cannes. Je me suis assis au premier rang - j’avais Bellucci à ma droite et Cooper à ma gauche -, juste au moment ou entrait sur scène, Stone sortant de Basic Instinct, mais vieillie et ridée de trente années, œil hagard et jupe fendue jusqu’aux fesses. Ma vue ayant considérablement baissée et la caméra ne s’étant pas trop attardée, je n’ai pas vu si elle portait une culotte, culotte dont l’absence a fait d’elle la plus grande actrice du cinéma mondial de tous les temps.