Canal+ a fini par lâcher le
festival de Cannes qui est un festival de cinéma où les téléspectateurs ne
voient pas des films mais des flopées de seins et de fesses de nanas stupides
et guindées qui après avoir virevolté sur le tapis rouge avec des sourires
crispés et passer les nuits dans les clubs privés avec des mâles excités,
portent plaintes dès qu’elles sont réveillées - vers 16 ou 17 heures - pour viols
aggravés piégeant ainsi les gros cons qui ont cru à leur immunité. C’est donc
de ce sordide fait de société qu’hérite France Télévisions et Brut, ce qui ne
va rien changer à l’histoire du cinéma qui s’en remettra, sa vie dépendant essentiellement
de l’imagination et de l’invention de quelques réalisateurs de qualité. Menton
en Galoche dit Lescure doit se réjouir de se retrouver sur le service public,
lui qui chaque jour accompagne Lemoine sur France 5 dans la plus macroniste
acharnée des émissions et de loin la plus racoleuse et débile aussi.
La grève et finie mais les
trains restent au dépôt, la SNCF n’ayant pas prévue cette fin brutale. C’est
long et difficile de faire démarrer un train et encore plus difficile de le
propulser de sa voie de garage à sa voie de départ. Ce ne sont pas les
cheminots les coupables, mais le Roi de France qui finance, avec l’argent du
peuple, une entreprise obsolète qui entretien un éternel conflit avec son
personnel et qui est incapable de garantir ses horaires, l’exception à la règle
étant le train qui arrive à l’heure sur le quai annoncé.
Cannes et la SNCF ne sont qu’une
infime partie du problème qui est général et qui affecte tous les actes de la
vie. Rien ne fonctionne parce que les pensées sont à l’arrêt et se contentent
de respirer l’air vicié du noir du fond de mon puits au fond de mon jardin en
attendant la fin de la chute. Et pourtant, il suffirait que chaque individu
pousse la porte du cabinet de Freud, y cherche son… vous connaissez la suite.
Je persiste et je persiste encore : Freud et rien que Freud. Rien d’autre.