Affichage des articles dont le libellé est 14 juillet. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 14 juillet. Afficher tous les articles

jeudi 15 juillet 2021

vu à travers le tube • triste jour…

Je me répète sans cesse. Nous sommes en dictature - déguisée certes -, et les français adorent ça, et la réclament même. Seuls le bâton et le fouet les font réagir, marcher et obéir. Il aura suffi que le Roi de France - un dictateur d’une grande habileté - ouvre la bouche et prononce une seule phrase : « Obéissez, sinon vous irez au coin, cul nu et avec le bonnet d’âne que vous méritez ! », pour que quelques secondes après des milliers de lâches qui avaient juré bannir le vaccin à tout jamais, se retrouvent inscrit sur Doctolib prêts à se faire piquer comme on pique les chiens enragés. Pas beau l’homme. Vide la pensée. Bof ! Nous sommes entrés de pleins pieds dans la dictature officielle et déclarée et l’immense majorité des crapauds bavants et rampants sont contents.  Alors, que demander de plus ?

 

Et surtout qu’écrire de plus quand on voit que les foules se précipitent aux défilés du 14 juillet sans même savoir de quel anniversaire il s’agit. Moi-même, je l’ignore. Est-ce l’anniversaire de la prise de l’opéra-Bastille ? Celui du tranchage de la tête du Roi Louis ? Celui du tranchage de la tête de la Reine Marie-A. ? Celui de la création de la République, création éphémère substituée en un temps record à l’Empire sous la dictature du petit corse Bonaparte devenu Napoléon, handicapé de la main droite qu’il cachait sous son gilet pare-balles ? Est-ce l’anniversaire des bals populaires, des guinguettes, du vin blanc ? Est-ce l’anniversaire de la fin définitive de l’illusion « Démocratie » ? Je n’ai qu’une réponse. C’est l’anniversaire du vide sidéral qui remplit l’homme qui n’a toujours pas réussi à devenir homme. Triste jour.