Ma voisine de palier est grand-mère depuis hier pour la 73e fois. Il ne se passe pas un jour sans qu’un ou plusieurs jeunes ne frappent ou tuent dans la rue, dans les établissements scolaires ou ailleurs. Et les moralistes des radios et télés ne cessent de réclamer des constructions de prisons supplémentaires jusqu’à ce que le territoire français en soit totalement couvert, afin de régler ce problème. Ces imbéciles n’ont toujours pas compris que la prison forme les délinquants. Moi, je pense qu’il faut cesser de pondre au hasard et selon convenance. Une loi devrait être érigée pour que la ponte ne soit autorisée qu’aux femmes ayant suivi une formation de trois ans en établissement spécialisé et détentrice d’un diplôme de fin d’étude. Être mère est une profession. Seules les femmes remplissant ces conditions auraient droit alors aux aides de l’État comme le salaire à plein temps. Dans l’état actuel, ce devrait être les parents des mineurs commettant un délit qui devraient être poursuivis par la justice et condamnés et leurs enfants placés dans des centres d’accueils où la vie - rien que la vie - est enseignée. Mais il est vrai que tout ceci pourrait être réglé d’une manière plus agréable et sans doute encore plus efficace. Que chacun, de l’adolescent à l’ehpadien, pousse la porte du cabinet de Freud, y cherche son miroir, le trouve, s’y regarde, s’y reconnaisse et le traverse. Vous verrez que tout pourrait changer.