Le vieux monde entre à Matignon. La jeunesse ignorante et méprisante reste à l’Élysée. J’ai hâte de voir comment va se dessiner cette impossible cohabitation. Ce qui me réjouit, c’est que les chiottes et les chiots de Mélen-Chien l’ont dans le cul – les faux socialos aussi – et que l’on a rendu justice à Le Pen-Bardella qui vont désormais faire la pluie et le beau temps, ce que je trouve excellent. Je ne suis pas un ami de Barnier, mais, le vieux monde, c’est moi aussi et c’est pourquoi je peux affirmer que c’était le paradis par rapport à celui que je subis aujourd’hui. À l’époque de mon entrée dans la vie active, il n’y avait pas d’invasions islamistes, il n’y avait pas d’associations de femmes hystériques, il n’y avait pas de sexes factices ni de mariages entre deux vagins ou deux pénis, il n’y avait pas d’enfants qui égorgeaient les passants, il n’y avait pas de quartiers aux mains des trafiquants, il n’y avait pas de bobos nus dans les studios de France Inter, et personne n’acceptait de marcher les pieds en l’air. On était libre et on savait rester dans notre couloir pour ne pas gêner les voisins. C’était l’époque où j’étais dans la fosse de l’opéra, où j’allais au cinéma savourer Godard, Truffaut, Hitchcock, Bergman et Bunuel, admirer Brigitte Bardot et Jeanne Moreau, où je dévorais Les Cahiers du cinéma et Les Triomphes de la psychanalyse de Pierre Daco. Aujourd’hui, le monde inabouti et ignorant, vocifère des saloperies sur X et se croit intelligent parce qu’il passe son temps à recharger sa voiture électrique. La chute est impressionnante en si peu de temps. Je le vois en plongeant mon regard dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. Les cadavres s’accumulent et les odeurs deviennent insupportables. Barnier a-t-il conscience du massacre qui ne cesse depuis l’aube des temps ? L’arrêter, c’est faire un choix. Une porte ne peut être qu’ouverte ou fermée !