À part France Inter, France Info,
BFM et quelques canards laquais wokes, le monde entier se réjouit de l’arrivée
de Donald et de son coup de pieds dans la fourmilière. Les pleutres et les lâches,
l’enfant inabouti en tête***, se sont empressés de le féliciter, tout en courbettes,
et sont pris de tremblements devant son invincible Nothung emprunté pour un
temps à l’intrépide enfant survolté de Sigmund et Sieglinde. Imprévisible peut-être,
mais claire dans sa détermination à œuvrer pour son pays et à l’en débarrasser
des insectes nuisibles. Une belle leçon qui ouvre enfin la porte à l’invention
de la Démocratie. Les pissefroids français sont à terre. Leurs voisins
européens aussi. Les discours ahurissants et abrutissants vont devoir cesser et
les actes se manifester sous peine de chutes vertigineuses dans le noir du fond
de mon puits. Cela fait si longtemps que je n’ai pu me réjouir que je vous demande
de me laisser savourer mon plaisir. Mon dernier moment d’hilarité a été l’arrivée
de Mitterrand sur le trône. Malgré son échec époustouflant, quoique moindre par
rapport à ses prédécesseurs et successeurs, je suis resté profondément socialiste.
Et, c’est pourquoi, en ayant assez de ma solitude après les obsèques de toute ma
famille, j’ai décidé de rompre et de rejoindre mes origines. Aujourd’hui, je
suis redevenu Hervé Auguste Gallien et rien d’autres à part wagnérien, mahlérien et bruckenérien.
Avant de partir chez mon Leclerc prendre mon café, non sans avoir salué ma
voisine de pallier, je dois encore dire que je ne connais rien de pire, de plus
pitoyable et de plus insupportable que cette France où la femme coupable m'a
éjecté sauvagement. Triste aura été ma destination.
*** Macron, marmot au psychisme inabouti qui sert de roi à la France.