Affichage des articles dont le libellé est lynch. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est lynch. Afficher tous les articles

mercredi 3 avril 2024

le puits au fond du jardin • laura est l’unique…



 

Les reportages permanents, les successions de débats (sur quoi ?), les commentaires incessants sur les chaînes de l’information continue concernant l’épopée hitchcockienne et lynchienne de la mort du petit Émile, ne sont pas de l’information. Juste à côté du voyeurisme, il ne s’agit que de politique, de détournement de notre jugement, de diversion, d’aveuglement pour éviter de voir, de nos propres yeux, le massacre annoncé. L’État, le Roi, les ministres, les députés, les sénateurs, les élus, les curieux, les pervers, TOUS COUPABLES. Voudrait-on me de faire pleurer, m’apitoyer, m’imposer de la compassion ? Non, je ne marche pas. Les guerres se multiplient. Les sectes-religions re-prennent le pouvoir. L’ignorance étend son ombre moribonde sur le monde. L’homme, resté au stade de crétin depuis l’homme des cavernes, descend sans cesse dans l’immonde et toujours plus bas. On dépense des milliards pour fabriquer les armes qu’on offre à nos voisins pour qu’ils nous exterminent, des milliards pour l’intelligence artificielle, terrible aveu de l’échec de l’intelligence naturelle, on s’écharpe pour des faits sans sujets, on se noie dans les flots de paroles des enculés qui veulent nous assouvir, on ne voit que ce que notre nez veut bien nous montrer, on confond la réalité avec les images qu’on a fait entrer de force dans notre cerveau, on ne sait toujours pas si nous sommes nous ou l’autre et mieux, si nous sommes vraiment, et on voudrait attirer le monde dans le gouffre insondable d’un enfant disparu pour toujours et pour lequel on ne peut rien faire. Aller à l’essentiel. Tenter de comprendre pourquoi la femme coupable nous éjecte sur cette terre où le seul chemin nous mène à la mort sans que nous ayons réussi à voir qu’il n’est qu’illusion, que les autres ne sont pas, et que notre vie n’aura été qu’un tourbillon de vides. C’est la femme à la bûche qui a dit ce que lui a dit sa bûche : « Laura est l’unique ! »  


samedi 7 janvier 2023

vu à travers le tube • la maison…

Dans la nuit des temps présents, j’entends les morts-vivants penchant du côté des morts, bafouiller des suites de mots non définis sortis de leur inconscient, et qui tentent d’exprimer l’ensemble des mensonges hérités de génération en génération, croyant fermement qu’ils sont vérités alors que la vérité ne peut être analysée que dans sa propre intimité. La vérité est en soi et seulement en soi, si notre pensée a été analysée, décortiquée, lavée de fond en comble, pour éliminer toutes les influences qui la combattent, pour la soumettre à la pensée unique. C’est rare. C’est très rare. Mais ça existe. Mais ça existe trop peu pour construire une civilisation, une société, un monde juste, authentique et vivant. Un Roi qui discourt des heures pour dire qu’il va faire alors que ce matin rien n'est fait et que rien ne sera jamais fait, devant des entités naïves qui n’osent même pas lui tendre le miroir de son indécence et de son ignorance. Une guerre pour un territoire entre deux fous à lier, soutenus ou pas par d’autres fous qui ne veulent pas comprendre que les guerres ont été inventées pour soumettre les peuples et violer les femmes. Des lois qui pleuvent comme dans les pires des orages et que personnes ne peut comprendre parce qu’elles sont toutes contradictoires. Cette envie délirante de construire une prison dans chaque commune de la France alors que le pays n’a besoin que d’hôpitaux psychiatriques. La femme coupable qui continue de pondre - pas assez pour certains qui voient leur retraite se décomposer - alors qu’elles sont incapables de conduire un enfant sur le chemin de la vie. Tout ce que l’homme aura inventé n’aura servi à rien. Il n’a pas inventé sa propre protection, celle qu’il a connue dans le ventre de la femme duquel elle l’a brutalement éjecté. C’est ça le message de Lynch quand Cooper dit à Laura morte depuis 25 ans et vivante qui lui demande où il la conduit : « Je vous ramène à la maison. » La maison…    

samedi 25 décembre 2021

le puits au fond du jardin • demy et lynch dans la même foullée…



 


 

Demy le cinéaste des choses simples, Lynch le cinéaste des invisibles visibilités, se rejoignent souvent. Passage d’un plan à un autre plan , passage du temps à un autre temps, dans le lien formel de la continuité où le précédent s’efface en continuant d’exister. Nombreux raccourcis qui éclairent l’essentiel et ramènent aux chemins de traverse. Freud suggéré, Freud analysé. Je viens de revoir « Les Parapluies de Cherbourg », instant magique de pureté : beauté des images, des couleurs, des mouvements, des sentiments suggérés et du discours abrégé. Depuis des mois je me nourris de « Twin Peaks 1 et 2, Fire walk with me, Twin Peaks le retour », trilogie psychanalytique sur ce qui est, alors que ce n’est pas, sur l’existence non existante, sur la superposition des temps qui brouille le temps, sur le pouvoir inassouvi de l’inconscient qui règne en maître sur le conscient. Et on nous parle Covid ! Et on nous parle Économie ! Et on nous parle Religion ! Et on nous parle Père Noël !... Quelle trahison ! Nous sommes nés contre notre volonté de la femme coupable. C’est à nous et à nous seul de décider ce qu’on veut faire de cet acte empoisonné.   

mercredi 22 décembre 2021

vu à travers le tube • des fourbes à l’adolescent inabouti…

« Pas de consensus sur le pass au travail, donc éliminé du projet de loi… » a dit l’ado Attal. Ah les fourbes ! L’amendement des députés godillots crapauds rampants - et bavant - est déjà écrit noir sur blanc. Donc, le pass au travail, c’est comme si c’était fait.

 

Et comme chaque année, ces putains de Noël et du jour de l’An flanqués de leurs réveillons et de leurs océans de sucreries font leur apparition, s’installent et dirigent tout. Subitement, par un coup de baguette magique, tout le monde il est devenu gentil et con. Et dès le 2 janvier, tout le monde il va redevenir méchant et sadique. Qu’est-ce qu’on attend pour supprimer ces fêtes de débiles ? L’homme est vraiment un ignoble paillasson…  

 

Quand il ressort de la chambre rouge, Cooper n’est pas Cooper. Diane, qui n’était que la destinataire d’un dictaphone, prendra « corps » dans la troisième partie de l’histoire. Diane ne sera pas Diane. Elle sera dans le bureau du FBI pendant que son corps sera à plusieurs centaines de kilomètres dans le bureau du shérif. Et quand plus tard, à la toute fin qui n’est pas la fin, Cooper et Diane se (re)rencontreront, ils ne seront pas Cooper et Diane, mais Richard et Linda. Et pour conclure, Laura Palmer dont la mort a été effacée, ne sera pas Laura Palmer, mais Carrie Page. Cela devrait donner à réfléchir. Nous ne sommes jamais ce que nous sommes. Nous croyons être et nous ne sommes pas. Nous affirmons et nous ne savons pas. L’ignorance est le moteur choisi de la vie. Et pourtant… Il suffirait de pousser la porte de Freud pour y chercher son miroir, le découvrir, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Il suffirait… Il suffirait… Il suffirait…

 

Il suffirait aussi de ne pas désigner des adolescents inaboutis pour anéantir un pays. Il suffirait. Il suffirait aussi.

jeudi 22 juillet 2021

anniversaire • laura palmer aurait 49 ans aujourd’hui…

 


 

Laura Palmer était une jeune fille, lycéenne, très appréciée dans la ville de Twin Peaks. Elle est bénévole dans un service de repas à domicile ; très populaire dans son collège, elle est chouchoutée par ses parents, Sarah et Leland Palmer.

Au fil des années, une personnalité plus trouble se révèla : Laura menait une double vie. On apprend qu'elle était cocaïnomane, qu'elle a été victime d'abus sur mineur et qu'elle a brièvement travaillé au One Eyed Jack, maison de passe proche de la frontière canadienne. Officiellement en couple avec Bobby Briggs, elle a également eu une liaison secrète avec James Hurley, ainsi que des relations sexuelles avec plusieurs habitants de Twin Peaks tels que Benjamin Horne ou Leo Johnson.

Elle a été assassinée le 24 février 1989. Elle avait 17 ans.

mercredi 16 juin 2021

vu à travers le tube • solitude…

Cnews est en passe de devenir la première chaîne de l’info en continu… en termes d’audience évidemment. C’est la chaîne de Zemmour et aussi de Ferrari qui n’a pu « réussir », à mon sens, que par le 3e piston de la trompette ou du cornet à. C’est sans doute pourquoi, France Inter, ce matin et par la voix de son humoriste phare Vanhoenacker a encore enfoncé la chaîne qui ne donnerait la parole qu’aux amis de Le Pen. C’est mal venu de la part d’une station qui ne donne la parole qu’aux amis du Roi de France. Comme disait la grand-mère de mon frère : « Balaye devant ta porte avant de balayer devant celle de ton voisin ! »

 

Si l’inclassable génial « Twin Peaks » de David Lynch n’est qu’une longue analyse freudienne non aboutie - une analyse ne se termine jamais -, il s’agit bien d’un rêve où le rêveur se trouve à l’intérieur de son rêve et construit son parcours à sa manière, hors de toutes règles et de tous tabous, laissant en nous la vision palpable de LA liberté, cette liberté que nous sommes incapable de concevoir tellement nous avons peur, tellement nous sommes lâches. Il suffit de regarder les gens, ceux de la rue, ceux des terrasses de cafés, ceux des supermarchés, ceux des halls de gares, ceux qui vivent dans les écrans télés, pour n’y voir que mannequins de cire, poupées de chiffon, robots robotiques, objets mouvants saccadés aux têtes vides, crânes sans pensées, mécaniques reproductives béatement, stupidement. Alors que toutes les idées devraient se tourner vers l’univers, c’est vers le grain de sable qu’elles se dirigent, grain de sable copié-collé de ses confrères, balloté au gré du vent et disparaissant sans jamais avoir été identifié. S’identifier, c’est se reconnaître, puis se connaître, donc être soi, soit blanc français, soit noir congolais, soit jaune chinois, soit rouge indien. Et surtout pas les quatre à la fois. Le tout ensemble, c’est être rien. Le vivre ensemble, c’est être mort. La solitude serait-elle cette passerelle qui relie le monde d’avant au monde d’après ? Les autres, alors, serait bien ceux rencontrés dans les rêves où nous habitons et qui prennent fin au réveil : la mort.

dimanche 13 juin 2021

vu à travers le tube • dimanche…

Dimanche. Un de plus dans ma vie. Un de moins pour enfin achever ce trop long passage chez les « humains » (rires ou pleurs selon). Quelque soit l’information cherchée ou reçue, ce n’est que drame, violence, bêtise, ignorance. Le « vivre ensemble » (pleurs) n’est qu’intoxication propagée par les gens de pouvoir pour rester au pouvoir, pouvoir acquis grâce à la déficience de la pensée de ceux qui votent. Mélenchon enfariné, c’est rigolo et ravigotant. Le Roi giflé, c’est hilarant et c’est justice. La vie m’aura donné - tout de même - deux petites gâteries. Les restes, je serai allé les chercher ailleurs, chez Wagner, chez Hitchcock, chez Lynch, et, pas surtout mais comme un tout, chez Freud, celui qui a délivré ma conscience en dévoilant mon inconscient. Rien que pour eux et quelques autres, cela en valait la peine. Avoir passé ma vie avec quelques grands esprits ouverts et intelligents, aura été une chance. Dimanche…

lundi 29 mars 2021

le puits au fond du jardin • un tsunami pour rien…



 

Audrey Pulvar a soulevé un tsunami. Je n’en vois pas la raison. Le droit de se réunir avec qui l’on veut est inscrit dans la constitution. Moi, je me réunis le vendredi avec Freud et ses amis et j’exclus impitoyablement tous les anti-freudiens. Je me réunis tous les samedis avec les fans de Tristan et j’exclus impitoyablement toutes les oreilles fermées au chef-d’œuvre wagnérien. Je me réunis le dimanche avec les amoureux de Lynch et j’exclus impitoyablement tous ceux qui s’imaginent que Twin Peaks Le Retour n’est pas une longue et impitoyable analyse freudienne. Voilà…  


lundi 18 janvier 2021

vu à travers le tube • le problème des problèmes…

Selon je ne sais qui - lu dans lemonde.fr - la France a un problème avec l’inceste. Ce n’est pas la France mais le monde entier qui a un problème avec l’inceste et - avant tout - avec l’humain, ce monde entier qui vit depuis sa naissance avec des croyances, avec des on-dit, et qui n’a toujours pas réussi à déceler l’identité originelle de l’homme qui continue de vivre formaté, façonné, manipulé, à l’extérieur de sa personnalité. Comment résoudre les problèmes de la société si on ne commence pas par résoudre ceux de l’homme ? C’est dans la fiction - qui n’est que la vraie réalité - que l’on peut trouver des solutions. La Mythologie est une source inépuisable de la connaissance de soi et aujourd’hui nous pouvons écouter et lire et relire la Tétralogie de Richard Wagner, voir et revoir encore Twin Peaks de David Lynch dont la 3e Saison et l’apogée de toute l’histoire du cinéma et l’illustration miraculeuse de la psychanalyse du géant Sigmund Freud. Se voir dans le miroir, s'y reconnaître, le traverser pour s'y trouver. Rien d'autre...

lundi 11 janvier 2021

le puits au fond du jardin • la délinquante censure…


 


 

Trump banni par Twitter et Facebook. La censure assénée par des organisations privées, conspirationnistes et totalement liées au fric des criminels de la finance me parait être un pas de plus vers l’abime putréfié des horreurs dans lequel le monde est en train de basculer. Le monde d’aujourd’hui touche à sa fin. Et ce ne sont pas les dictatures des Rois de France - actuel et à venir - et des tyrans sanitaires qui vont changer quoi que ce soit. Pour mourir en paix avec mon autre, avec mon autre moi, je me retourne encore vers Freud, vers Wagner, vers Hitchcock, vers Lynch et sa Rose Bleue de Twin Peaks, avec lesquels j’aurai appris à construire ma vie. Et, pour partir pour toujours avec un peu d’espoir, merci encore Montserrat Caballé pour la vie - et la voix - exemplaire que vous nous laissez et qu'hier, Arte a si bien su nous résumer.  

mercredi 14 octobre 2020

vu à travers le tube • trois génies en un !

La misère sociale et psychique du monde d’aujourd’hui est sans solution. Elle est sociale parce que psychique. Elle est psychique parce que sociale. Elle est psychique et sociale parce que l’homme ignore tout de sa constitution naturelle. Le progrès matériel n’a jamais fait avancer les pensées et si nous pouvons nous déplacer à l’autre bout du monde, alors que le monde n’a pas de bout puisque la terre est ronde, et si nous pouvons communiquer instantanément à n’importe qu’elle distance avec le son et l’image, cela ne fait pas de nous des êtres différents de ceux qui vivaient dans les cavernes et promenaient - le dimanche - leurs femmes et leurs maîtresses en les allongeant sur le sol et en les tirant par les cheveux. Combien d’illustres cerveaux propageant d’illustres pensées capables de révolutionner le monde, d’y apporter la paix et la compréhension entre chaque être, avons-nous vu défiler depuis l’aube des temps ? Quasi aucuns.  Et pourtant parmi, sans doute, une petite dizaine, j’en retiendrai trois : Wagner pour son avertissement sur la dangerosité de la pensée des dieux et des hommes dans « The Ring », Hitchcock pour son appréhension de la psychanalyse freudienne dans « Marnie » et « Vertigo », Lynch pour sa miraculeuse et complète analyse freudienne dans « Twin Peaks, Le Retour », le seul film qui restera dans l’histoire du cinéma et de la pensée humaine lorsque l’homme aura achevé sa destruction de la vie, de la terre et de l’univers, et enfin, celui qui résume parfaitement ces trois génies : Freud, Freud en personne, celui qui a tout compris de la pensée et des comportements de l’homme, de son immense ignorance des choses de la vie et de son inconscience devant tout ce qui se présente à lui. Trois génies en un ! Désolé mesdames, mais je ne prendrais pas de gants, vous qui n’en prenez pas avec moi, homme : trois hommes en un !