Dans quelques années, quand nous en aurons fini avec la trilogie MacronCastexVéran, quand Covid et ses petits seront un rhume des foins comme tous les rhumes des foins, nous verrons alors les innombrables dégâts - pour rien - que le trio aura su créer à la barbe de tous, de tous les crapauds baveux et bavant qui errent sur cette terre sans jamais se poser la moindre question. Devant les députés, Véran, hier, les a insultés, a dit très clairement qu’ils n’étaient que de la merde. Et ce matin je les ai tous vu ramper dans la rue, dans les magasins, à la gare où l’on peut prendre le train et même certains étaient rampant-assis sur le banc sous ma fenêtre. Nous sombrons. Nous tombons. Notre chute sans appel, nous propulse dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin qui se remplit plus vite que Macrine contamine. Mon puits est prêt à déborder et je ne sais ce que je vais faire de tous ces grouillis qui ne savent que grouiller et grabouiller dans la grabouille de leur vie ratée. Je suis démuni. Je ne comprends pas. Je ne comprends plus rien. Je ne reconnais plus le monde où j’ai vécu tant d’années. Je ne suis plus de ce monde et je dois, malgré tout faire avec lui. Heureusement - quelle chance - la mort est indissociable de la vie. Bientôt, je vais retourner dans l’espace-temps du néant où j’étais heureux avant d’avoir été conçu contre mon gré. Je vais donc patienter et continuer d’exprimer ma haine pour l’humanité.