Walter White est mort, hier à 18h43. C’est la cinquième fois, pour moi. Il avait une intelligence supérieure, mais était hors-la-loi. « J’ai aimé ça ! Je ne suis senti vivant ! » dira-t-il à Skyler, sa femme, en forme d’épitaphe. Les hommes ne sont pas ce qu’ils sont. Leurs comportements trompent le monde. C’est derrière les multiples façades que se déroule la vie, la vraie, celle que nous désirons ardemment. La perversité impitoyable de Walt et son opiniâtreté sans faille, font de ce mauvais garçon un héros glaçant, dégageant une humanité aussi pure que la meth qu’il façonne et qui fascine. Pourquoi ne cessons-nous de regarder l’éphémère et de l’injecter dans nos veines. C’est ce qu’il cache qui nous concerne. En suivant idiotement le système, nous fermons à double tour la porte des lumières. Pourquoi remettre en cause les fondamentales millénaires ? Serait-ce parce que nous sommes incapables de faire les différentiations ? Un homme est un homme, une femme est une femme, madame Coffin, madame Rousseau. Un noir est un noir, un blanc est un blanc, monsieur Bompart. L’islamisme et ses avatars sont des larves puantes qui sont en croisades contre nos civilisations, monsieur Mélenchon. Pour arrêter cette vague d’insanités, il est temps, et c’est urgent, de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher notre miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser. L’équilibre du monde sera retrouvé et l’enfant au psychisme inachevé qui sert de roi à la France pourra enfin se retirer des jupes de sa maman toute ridée et qu’il a épousée et courir se faire soigner, en renonçant pour toujours à l’Élysée.