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lundi 4 novembre 2024

le puits au fond du jardin • deuil renouvelable…



 

Walter White est mort, hier à 18h43. C’est la cinquième fois, pour moi. Il avait une intelligence supérieure, mais était hors-la-loi. « J’ai aimé ça ! Je ne suis senti vivant ! » dira-t-il à Skyler, sa femme, en forme d’épitaphe. Les hommes ne sont pas ce qu’ils sont. Leurs comportements trompent le monde. C’est derrière les multiples façades que se déroule la vie, la vraie, celle que nous désirons ardemment. La perversité impitoyable de Walt et son opiniâtreté sans faille, font de ce mauvais garçon un héros glaçant, dégageant une humanité aussi pure que la meth qu’il façonne et qui fascine. Pourquoi ne cessons-nous de regarder l’éphémère et de l’injecter dans nos veines. C’est ce qu’il cache qui nous concerne. En suivant idiotement le système, nous fermons à double tour la porte des lumières. Pourquoi remettre en cause les fondamentales millénaires ? Serait-ce parce que nous sommes incapables de faire les différentiations ? Un homme est un homme, une femme est une femme, madame Coffin, madame Rousseau. Un noir est un noir, un blanc est un blanc, monsieur Bompart. L’islamisme et ses avatars sont des larves puantes qui sont en croisades contre nos civilisations, monsieur Mélenchon. Pour arrêter cette vague d’insanités, il est temps, et c’est urgent, de pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher notre miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser. L’équilibre du monde sera retrouvé et l’enfant au psychisme inachevé qui sert de roi à la France pourra enfin se retirer des jupes de sa maman toute ridée et qu’il a épousée et courir se faire soigner, en renonçant pour toujours à l’Élysée.      


dimanche 27 août 2023

vu à travers le tube • ça ne tourne pas rond…

Les unions perverses, les unions fantasques, sont à l’image de la copulation entre le crapaud et la girafe. Elles ne durent qu’un temps, le temps de celui qui se jette d’une falaise et qui réalise tout d’un coup qu’il tombe pour s’écraser au sol. Et nous voilà projetés au sein de la NUPES où crapauds, girafes et serpents venimeux se surprennent dans leur insoutenable nudité, tentant d’accomplir les pires des fantasmes qu’ils vivent dans leurs rêves. Et quand Royal débarque dans ce foutoir de psychopathes, je me dis que la France est un pays de grands malades qui aspirent à une fin explosive. Et dire que Rousseau - pas lui, l’autre - s’est fait siffler. Et dire que Darmanin va se faire plébisciter. Et dire que, si la loi le permettait, Macron serait réélu. Et dire que rien n’a changé depuis le glorieux temps des gaulois. Le peuple aime être châtié. Le peuple aime être battu. Le peuple aime souffrir. Le peuple aime obéir. Et sa soumission au tyran aura fait les beaux jours de Sade, un génie qui ne savait pas que sa politique - en place depuis l’aube des temps - perdurerait jusqu’au crépuscule des dieux et des hommes, hommes qui auront été incapables d’inventer la Démocratie de Liberté, la seule qui puisse lui convenir, la seule qui puisse l’éclairer. Walter White n’est pas devenu le plus grand criminel de la drogue pour protéger sa famille, il est devenu un monstre parce qu’il a aimé ça. Et, l’homme c’est ça. Et comme il a rejeté Freud, rien ne pourra l’arrêter dans sa descente vertigineuse dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin où croupissent les purulences des cadavres des temps passés et à venir, cadavres décomposés qui hurlent à la mort.