Affichage des articles dont le libellé est dudamel. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est dudamel. Afficher tous les articles

jeudi 9 février 2023

vu à travers le tube • avec ou sans lunettes…

Pour la vie et pour la mort...
Même sans vos lunettes, vous pouvez voir le bonheur supra-émotionnel qui habite le couple Macron-Zelenski, uni pour la vie et pour la mort, encore plus fusionnel que ceux de Tristan et Isolde, Roméo et Juliette, Siegmund et Sieglinde, Tintin et Milou, Popeye et Olive. Il est venu en cachette à Paris pour voir son « ami » et lui réclamer quelques avions de chasse pour assassiner le Tsar et prendre sa place sur le trône du monde. La perversion n’a jamais eu de limite. C’est pourquoi il faut fuir sa soupe à toutes jambes sous peine de tomber dedans. Nous y sommes. Le recul est vain. Le poison fait son chemin.

 

Le miracle n’est pas la ressuscitation de Lazare, ni de changer l’eau en vin, ni de marcher sur les eaux, mais de pouvoir payer sa facture d’électricité. Pour ma part, je vais me jeter sous un bus et si je reste vivant, je bénéficierai de six mois ou plus de répit, loger, nourri et chauffer à l’hôpital public, sans dépenser un centime. Avec les économies étant ainsi faites, je pourrai peut-être tenir encore une année.

 

Dudamel est sans doute un bon chef d’orchestre - il y en a d’aussi bons et même des mieux - mais son métier véritable est cumulard à temps plein, comme s’il n’avait pas assez de ses trois, quatre, cinq, six ou sept orchestres, il a été nommé récemment à l’opéra de Paris - où on ne le voit pas souvent - et vient de prendre le poste de chef du Philharmonique de New-York. Ce sont les compagnies aériennes et les hôtels cinq étoiles qui se frottent les mains. Qu’on m’explique ce que gagne la musique quand le patron n’a pas le temps de fixer son empreinte sur la phalange qu’il doit modeler selon sa conception. Et je ne parle pas de tout ce fric jeté à la poubelle alors que le monde crève de faim !   

vendredi 30 avril 2021

le puits au fond du jardin • un chef au repos…



 

Fraichement nommé et pour sa première saison à l’opéra de Paris, Dudamel va diriger "Les Noces de Figaro" et "Turandot". j’espère que son salaire est en rapport avec ce travail harassant qu’il va fournir dans sa nouvelle maison. J’ai beau regarder de toutes parts et Paris en est l’exemple même, où sont passés les directeurs de maisons d’opéra d’antan et où sont passés les chefs d’orchestre qui remplissent leur mission. Quels que soient les beaux discours des Neef et Bachelot, pour la saison 2021-2022, Dudamel reste un chef invité. Et je ne suis pas sûr que ce soit le plus passionnant.


dimanche 18 avril 2021

vu à travers le tube • dudamel à paris…

Le chef d’orchestre doué et médiatique, Gustavo Dudamel, 40 ans, est donc le nouveau directeur musical de l’opéra de Paris. Qui ne pourrait s’en réjouir ? Alors que le monde s’inquiète du salaire minable et misérable des gens essentiels comme les caissières, les femmes de ménage, les aides-soignantes, qui s’inquiète du salaire passé, présent et à venir de Dudamel ? Si Mozart, Schubert, Verdi, Wagner et quelques autres sont essentiels à l’équilibre du psychisme des cerveaux, Dudamel et les autres salaires exorbitants le sont-ils ? Pourquoi le cumul inévitable des plus grands ne comportent-ils pas quelques règles essentielles ? Pourquoi certains - une majorité écrasante - sont-ils condamnés à vivre avec 1 000 euros mensuels alors que dans le même temps d’autres en empochent 50 000 ou/et plus ? Qu’on m’explique la différence et en quoi l’un est essentiel et l’autre pas. Depuis 77 ans, ma seule passion est l’opéra. J’y ai travaillé et j’ai observé son évolution. J’ai participé à plus de 100 « Bohème » avec pour décors quelques panneaux en carton-pâte rafistolés avec de la colle et des vieux journaux. De la salle on y voyait que du feu et on avait Vanzo, Brumaire, Depraz, ce qui n’est pas rien. Et tout cela était dirigé, de mains de maître, par le chef maison à qui on ne pouvait la refaire. Je ne suis pas contre le changement ni contre cette extraordinaire évolution à reculons. Si cette crise sanitaire a un jour une fin, que vont devenir les opéras français puisque rien que le salaire du directeur, du chef et du metteur en scène de l’opéra de Paris dépasse largement le budget d’un opéra de région. Et je ne parle pas des artistes invités qui ont un goût particulier pour la manne financière. C’est bien de faire de l’opéra de Paris une maison de prestige - ce qui ne lui pas arrivé depuis longtemps - mais ce serait bien aussi que la musique des compositeurs dignes de ce nom soit connue de tous, de toutes les catégories sociales et que chacun puisse s’y installer, en connaisseur ou non, et simplement écouter sans se poser de questions. A quand la construction d’un opéra et d’une salle de concert - classique évidement - dans chacun de nos départements et sans en oublier un seul ?