Botero, Maison de Marta Pintuco, 2001, huile sur toile. |
Magnifique ! L’ambassadeur de France au Niger est prisonnier dans sa tour d’ivoire. Il est condamné à manger le stock de conserve prévu dans le cas où. Le stock n’est pas inépuisable. L’ambassadeur est un bon toutou. Il obéit aux ordres de l’ado pervers au psychisme inabouti qui fait fonction de Roi de France et qui a décrété du haut de son spectre que les dirigeants nigériens étaient des faux et qu’il était interdit de leur obéir. Ben voilà ! Ubu Roi, dans toute sa splendeur, et ses marmites géantes d’esclaves à terre.
Alors ? Cette invasion barbare à Lampedusa qui pose plus qu’un problème ! On fait quoi ? On se laisse massacrer ou asservir sans riposter ? On lâche une larme de crocodile sur le pauvre sort de pauvres gens nés dans un pauvre continent pourri par des dictateurs assoiffés de fric, de sexe et de sang ? Non ! On prend les armes et on tire sans sommation sur tout ce qui bouge aux frontières de l’Afrique. Comme disait ma grand-mère Florine : « Chacun chez soi pour vivre en paix ! »
Botero, un grand homme qui peignait des chaires en formes et des formes de chaires, est mort. Une intelligence et un talent à soustraire encore. Bientôt, il ne restera rien.