vu à travers le tube • pensée non alimentée…

Ce qui manque à ces prétendants au trône, alors que la France n’aurait plus jamais dû avoir de Roi depuis le tranchage du cou qui reliait la tête au corps de Louis XVI, c’est l’absence de vie dans leur cervelle où le sang qui n’a jamais coulé ne circule plus. Peu importe leur programme qu’ils n’ont pas et qui ne sera pas respecté, ce qui importe c’est que, dans leur totale ignorance - ils ne le savent même pas -, ils proclament tous la même chanson : « Votez pour moi, je serai votre Roi qui va vous rendre la justice et la liberté et qui ne vous volera plus votre fric pour faire prospérer la fortune de ceux qui sont incapables de la compter parce qu’elle est tellement gigantesque que personne - PERSONNE - ne peut l’imaginer. » Ils le disent tous. Et ce mensonge odieux et criminel laisse les foules indifférentes, elles qui regrettent les temps où le chœur des humiliés entonnait régulièrement l’Hymne du passage : « Le Roi est mort, vive le Roi ! » À part la perversité du mensonge du candidat à la dictature ouverte et visible - Monsieur M. - je n’entends aucun prétendant évoquer la possibilité - qui devrait être une nécessité absolue - de supprimer à tout jamais la fonction de Roi de France, fonction contraire et préjudiciable à toute tentative d’invention de la Démocratie. L’homme est ainsi : végétatif et régressif. Et ce matin, je vous épargnerai Freud, le seul cerveau qui ait pensé en homme. Où sont donc passés les hommes ? 

 

Hier, dimanche, au cours de l’émission politique de France 5, on a dit que Cnews était la chaine de l’extrême droite. Moi qui reste socialiste de gauche extrême malgré l’odieuse et perverse trahison de ses dirigeants, j’aime bien Cnews parce qu’on y crache et vomit sur France Inter la radio du Roi de France où y figure une Salamé que je ne peux pas pifer et que j’ai mis en bonne place dans la liste de mon mouvement « BalanceTaPorcine ! ».

 

C’est tout pour aujourd’hui.

vu à travers le tube • les larmes de salamé…

Kahn - Axel - est venu chez Salamé, ce matin et en direct, nous annoncer sa mort prochaine, mort due à un cancer qui va le précipiter - très prochainement - dans les tombes des cimetières ou dans le noir du fond du trou noir de mon puits au fond de mon jardin. Et Salamé d’en rajouter. Et Salamé de s’apitoyer. Et Kahn de gloser. Ma grand-mère est morte d’un cancer. Mon père est mort d’un cancer. L’amant de ma voisine de palier est mort, hier, d’un cancer. Ils ne sont pas venus le dire à la radio, chez Salamé. Qu’est-ce que ce que j’en ai à foutre du cancer de Kahn et de Kahn lui-même ? Il est entré chez moi - parfois - et qu’à travers un écran télé, ce qui veut dire qu’il n’y est jamais entré. Il n’est qu’une image qui a tenté d’atteindre mon intimité comme toutes les images télés. Et c’est moi qui choisis celles qui peuvent entrer et s’installer. C’est pourquoi je vis avec celles d’Hitchcock, celles de Lynch, celles de ceux qui ont le talent et le génie pour les créer. Je vis aussi avec la combinaison des sons bachiens, schubertiens, verdiens, wagneriens, bouleziens et quelques autres. Je vis avec les sonorités et les images qui me parlent et tendent à me transporter vers l’humain en me faisant ignorer la monstrueuse bêtise des sous-hommes qui décident pour moi.