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mercredi 2 février 2022

vu à travers le tube • des histoires d’ordures, de domicile et de cœur…

Marseille est la ville ambassadrice de la France. Elle est la plus représentative. Là-bas, dans le sud, sous le soleil écrasant, les éboueurs - les ramasseurs d’ordures ménagères -, depuis des lustres, travaillent une journée puis se reposent un ou deux mois pour raison de grève. Et pas un élu, pas un petit chef, n’ont réussi à trouver le truc pour résoudre le problème. Il est pourtant d’une grande simplicité. Il suffit de considérer que la profession d’éboueur vaut bien celle de PDG et qu’elle a autant de valeur que la carrière d’un actionnaire d’Esso ou de Schell. La rémunération régularisée, tout ne peut que rentrer dans l’ordre. Et il faut bien l’avouer : un actionnaire, ça ne sert à rien alors que l’éboueur est un régulateur hygiénique qui participe à notre santé

 

En France, 4,1 millions de personnes sont mal logées et le nombre de sans domicile a doublé depuis l’arrivé sur le trône de l’adolescent inabouti que l’on dit Roi de France, Macron 1, très prochainement Macron 2, alors que le 1 avait promis dans sa campagne électorale qu’à la fin de son mandat, il n’y aurait plus personne dans la rue. Et les gogos, crapauds baveux et rampants vont le remettre au pouvoir ! Scandale absolu comme est scandale absolu cette constitution qui repousse sans cesse l’invention de la démocratie.

 

Après des mois et des mois passés en compagnie de Lynch et Dumont, je tente depuis deux jours de m’apprivoiser aux frères Dardenne. Je n’en suis qu’au début et je ne sais pas si je vais y arriver. Je viens de terminer « Le silence de Lorna », film vu en salle il y a quelques années et que j’avais beaucoup aimé. Comme dit Diane dans « Twin Peaks le Retour », après son bref entretien avec Monsieur C. et en posant sa main sur son cœur : « Là, il n’y a rien ! Rien ! Rien ! »