Alors que les jambes de Lapix
créent la polémique au JT de France 2, parce que la caméra est plus souvent sur
cette partie du corps de la journaliste, partie du corps que la morale de
souche catholique interdit de montrer, les choses de la politique jettent leurs
excréments sur le peuple sans que celui-ci ne s’en émeuve. Hidalgo ne vient-elle
pas de déclarer qu’elle passe ses nuits à vomir parce que Zemmour vient hanter
ses rêves qu’il transforme en cauchemar et la nargue de ses affreuses
certitudes qui vont bientôt plonger la France et Hidalgo dans le chaos. Moi, je
ne rêve ni de Zemmour ni d’Hidalgo, mais du bonheur que j’aurais pu connaître si
la femme coupable ne m’avait pas éjecté violemment de son ventre alors que j’y
étais si bien. Je rêve que les sourds et aveugles qui peuplent cette terre
entendent et voient les sons et les images pour comprendre enfin dans quel
monde la femme les a plongés. Je rêve qu’une pensée collective adulte invente
la démocratie ou les Rois, les petits Rois et les petits Chefs minuscules seront
bannis à tout jamais le la vie. Je rêve que le système pyramidal s’effondre sur
leurs adeptes et que l’horizontalité entre les êtres voient enfin le soleil. Je
rêve en fin que chaque habitant de la terre pousse la porte du cabinet de Freud,
y cherche son miroir, le trouve, s’y regarde, s’y reconnaisse et le traverse.
Je rêve. J’ai bien dit : je rêve !