vu à travers le tube • abaya dans le baba…

L’interdiction de l’abaya à l’école est enfin un fait acquis, acquis dans le discours, mais pas vraiment dans les faits. Que va faire le chef d’établissement quand plus de la moitié de ses élèves féminins vont se présenter le jour de la rentrée, abayatées et bien décidées à le rester. Va-t-il invoquer la loi et leur demander de se déshabiller ? Va-t-il leur faire rebrousser chemin ? Non ! Il va penser à son cou qu’il ne veut pas voir trancher par ceux qui ont habillé les filles et qui l’auront repéré. Avant de nous réjouir, attendons la suite, la politique n’étant que des paroles suivies de vides plus noirs que le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin.

 

Le Roi - celui de la France - est inflexible. Les malotrus qui ont détrôné le Roi du Niger doivent le retrôner et rentrer chez eux. Et s’ils n’obéissent pas sur le champ, l’ado au psychisme inabouti qui a épousé sa maman chaussera ses éperons, chevauchera son cheval blanc et terrassera lui-même, de son glaive, les usurpateurs. Il serait courageux notre Roi s’il n’était pas un enfant ignorant et méprisant.

 

Hier - en zappant - je suis « tombé » sur les sœurs Bertollet - Théâtre des Champs-Élysées, 2019 -. Je ne peux pas dire qu’elles ne sont pas de bonnes interprètes, mais je reste perplexe devant les débordements excessifs de la pulpeuse violoncelliste face à la réserve glaciale et dépressive de la violoniste. Curieuse impression !