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mardi 16 août 2022

vu à travers le tube • klauss et yuja…

J’ai beau lire, éplucher, scruter mes piles de journaux du matin, je ne trouve rien, rien qui pourrait intéresser un être humain et qui n’ait été déjà dit. Peut-être seriez-vous intéressés de savoir que Dechavanne, toujours pas mort hélas, revient à la télé chez la pitoyable Salamé. Les deux boites de sardines vides devraient irradier l’écran de la boite à coucou de Johnny. La rayonnante et époustouflante actrice de « En Thérapie », saison 2, Suzanne Lindon – fille de Sandrine Kiberlain et de Vincent Lindon – aurait un amoureux. Un drame lorsque l’illusion surgit. La nouvelle génération impose sa vision transcendante de l’interprétation de la partition musicale. À Londres, la semaine dernière, Klauss Makelà, le jeune chef d’orchestre aux gestes impitoyables qui restituent à la note sa fonction première qu’est l’expression musicale, dirigeait le Philharmonique d’Oslo. Il y avait invité LA pianiste du XXIe siècle – je le maintiens envers et contre tous – l’indescriptible Yuja Wang qui, avant de jouer du piano, EST musique et pensée universelle, incontestable, incomparable. Si ce sont ses doigts qui enfoncent les touches, c’est son visage qu’il faut regarder, scruter, admirer. On y lit tout. On y entend tout ce qu’elle joue. Un ovni qu’on ne reverra pas de sitôt. Un ami, en qui je fais entièrement confiance, y était. La salle a été hypnotisée. Il en est sorti bouleversé. Rien d’autre. Vraiment rien qui vaille la peine d’être écrit ici.