vu à travers le tube • sens dessus dessous…

L’Écosse n’est plus l’Écosse depuis que le Roi Macbeth et sa rutilante Lady ont quitté le pouvoir. L’Écosse, mille ans après, sombre dans la connerie humaine faite de lâchetés et de dénis, ce qui semblerait à une volonté de s’identifier à la pitoyable France agonisante. Une nouvelle loi – encore une qui alourdie encore le poids de la valise – entre en vigueur aujourd’hui. Il s’agit d’une loi qui rend obligatoire la délation. Dénonce ton voisin, ton ami, ton fils, ta maitresse et ton amant en même temps, dénonce-les pour un crime, une pacotille, une vérité – tout est bon pour le cochon – et tu auras une prime et ta victime ira derrière les barreaux pour sept longues années. Ce matin, mon ami Ducan J. (Junior), qui est boucher-charcutier à Glasgow, a demandé à sa copine pourquoi elle n’avait pas mis le beurre au frigo. Celle-ci l’a mal pris, même pas bien du tout. Elle a appelé la police qui a embarqué le méchant garçon pour accusation de négligence envers la nana qui partage son frigo, son papier cul et son lit quand elle n’est pas dans celui de son voisin de palier, Bridge Town. Mon pauvre ami va dormir derrière les barreaux pour un bon bout de temps. La nouvelle loi écossaise entre dans tous les cas de figures. Dire, écrire et penser différemment de son voisin est un crime là-bas, dans ce pays où les hommes portent des robes à carreaux et dansent la carmagnole aux sons des binious. Et c’est pareil ailleurs. On ne cesse de tuer impunément au nom des religions ou des rois fous, alors qu’écraser une fourmi ou une limace peut facilement nous conduire en prison. Les valeurs sont sens dessus dessous, ce qui nous oblige à mettre nos pieds en l’air, la tête en bas, ce qu’on appelle justement, marcher sur la tête. Et à force, les têtes tournent et les psychismes se détériorent. Et personne, en cette fin de civilisation, ne songe à replacer la tête vers le ciel, ce qui redonnerait aux pieds leur fonction première : marcher, marcher, marcher encore, sur la terre nourricière.      

vu à travers le tube • délation…

 

Alors que le Roi de France pécore en bombant le torse à la tribune de l’ONU et que son discours a sombré dans le néant avant d’être prononcé, la France craquelée, fendue, disloquée, moulinée arrive à son apogée dans l’immonde, récréant les guerres de tranchées et l’art de la délation. Le peuple et ses dirigeants s’effacent devant la grande, l’époustouflante Reine, Sandrine Rousseau qui, en quelques minutes, a réussi à faire la liste de tous les criminels masculins de haut rang, citer leur nom et les condamner sans jugement. Comme Jean-Jacques a abandonné ses cinq enfants à l’assistance publique, Sandrine réclame le châtiment suprême pour tous les hommes qui osent ne pas baisser les yeux, ne pas s’agenouiller, ne pas se prosterner devant la femme, cette chose si pure, si délicate et si étincelante - à l’image de cette nana de 14 ans qui a trompé son charpentier pour copuler avec un ange qui n’avait pas mis de préservatif - et qui n’acceptent pas les chaînes et les soumissions qu’elle veut lui infliger. En quoi la vie privée de Quatennens, de Bayou, de PPDA et de tous les autres, regarde-t-elle Madame Rousseau, les radios, les télés et tous les abcès de ce monde ? Si ces hommes ont désobéi à la loi, c’est à la loi de les juger, à la loi et rien qu’à la loi. Seul le verdict doit être rendu public afin que tous connaissent les risques de la vie en société. Moi, je crois - je suis sûr - que Rousseau, une piètre petite conne ignorante, ne veut que se venger de son échec contre Jadot et qu’elle veut briller parmi les inquisiteurs de la monarchie française pour montrer que son pénis est son arme suprême et que celui qui ne consent devra périr transpercé par son engin monstrueux. Où l’on voit que rien n’est acquit. Aujourd’hui, 8h42, j’écris. Qui vous dit que dans une heure, je ne serais pas écrasé sous mon immeuble déchiqueté par une bombe ukrainienne ? Qui vous dit que dans une heure, je ne serais pas entre deux gendarmes, conduit au poste, accusé d’avoir violé ma voisine de palier ? Si cela arrive - comment savoir - je n’aurais plus la possibilité d’écrire un tube ou un puits chaque matin et vous n'aurez plus jamais l’immense plaisir de me lire avec avidité, vous qui êtes si nombreux à m’admirer et qui réclamez à cor et à cri mes sublimes éditos.

vu à travers le tube • délation et culpabilité…

Nous vivons une époque où la délation est devenue une marque de civilité qui très bientôt sera inscrite dans la constitution. Netrebko qui allait s’inscrire au chômage a finalement dénoncé son ami Poutine. Elle a retrouvé tous ses contrats. Depardieu, à qui le public tournait le dos depuis qu’une damoiselle l’a accusé de l’avoir titillé un peu, beaucoup ou passionnément ou peut-être bien pas du tout, vient de dénoncer son ami Poutine et tout le monde a retourné son dos.  Le godillot-ministre du pass-covid, du masque et de la distanciation, du Roi de France Macron I, II dans quelques jours, alors que Le Pen le menacerait alors qu’il est invincible, a demandé aux médecins de dénoncer impitoyablement tous les parents dont les enfants paraissent être maltraités. C’est ce qu’a fait la pédopsychiatre Eugénie Izard, inquiète pour une petite fille de 8 ans. Le père a porté plainte. - près de 200 000 enfants sont victimes des actes sexuels de leurs parents - Elle a été accusée de dénonciation mensongère et suspendue pour 3 mois. Ma voisine - pas celle de palier, celle du dessus - a été balancée par la fenêtre par son mari qui ne la supportait pas - comme je le comprends ! -. Je n’ai pas dénoncé le criminel. Le faire m’aurait culpabilisé à vie. Dans ces affaires de délations, je me pose toujours la question. Entre le criminel, la victime, le délateur, le non-délateur, la justice, la société, la famille, les religions, les croyances, qui est le vrai coupable ou, mieux, quel est le degré de culpabilité de chacun. Ma réponse est toujours la même. TOUS à 100% !

vu à travers le tube • sarko ce héros…

La droite est stupéfaite par la condamnation à la prison - où il n’ira jamais - de son héros le plus héroïque des héros, Sarko l’invincible, qui a été un Roi tordu et pervers comme tous les Rois de France et de toute l’Antiquité. Personne ne peut être Roi sans être malhonnête. Personne ne peut être Roi sans se croire au-dessus des lois et s’arranger pour s’y mettre. Personne ne peut être Roi sans être noyé et étouffé dans la moiteur et terreur du pouvoir. Personne ne peut être Roi sans être dans le déni de plus total et le plus pernicieux. Sarko n’est que Sarko. Sarko n’a été qu’un Roi sans importance comme tous les Rois. Condamner ou pas, où est l’importance. Tous, vous faites comme moi : quand vous avez utilisés votre papier-chiotte, vous tirer la chasse.

 

Un de plus ! Baylet - un ancien ministre-godillot d’un Roi de France - est accusé de viols sur mineur, 41 ans - 41 ans ! - après les soi-disant faits. Ça continue ! Ça continue !  Ça continue ! La délation est devenue une déferlante constitutionnelle. Et si on envoyait la police, mieux, l’armée dans toutes - toutes ! - les familles françaises, tous - presque - les hommes.femmes de ce pays seraient mis en état d’arrestation parce que dans toutes les familles, il y a toujours un attouchement ou plus un interdit par l’interdit. Et comme l’a dit très justement, ce matin sur Inter, l’avocate de Sarko : sans décision de justice, tout individu EST innocent.            

vu à travers le tube • la marche à reculons…

 

Hier, Lemoine et Cohen (C à vous sur France 5), soutiens indéfectibles au Roi de France, moralistes pudibonds, donneurs de leçons bornés, arrivistes délabrés, ont dû faire face à Me Hervé Témime, avocat et juste défenseur de Richard Berry accusé d’inceste par moult gonzesses excitées. Temine a appris à Madame et Monsieur JeSaisTout - qui, bien qu’assis en soient tombés sur le cul - que le film « La Loi de Damien » où Berry joue le rôle d’un avocat, a été déprogrammé par France 3, il y a quelques jours, afin de ne pas effaroucher la veuve et l’orphelin et montrant un homme accusé d’un crime odieux - alors qu’on n’en sait rien -, bafouant ainsi la loi sur la présomption d’innocence, ce qui n’est ni la première ni la dernière fois. Désormais, on jette en pâture, on dénonce, on manipule, dans tous les studios radios, sur tous les plateaux télés, on écrit même des livres en quelques jours, on massacre et démembre des innocents qui le sont à part entière jusqu’aux décisions de la justice, qui, elle seule, peut affirmer ou infirmer. Officialiser la délation, c’est briser un peu plus une société à la dérive gouvernée par des tarés nommés par d’autres tarés. Nous marchons à reculons depuis l’aube des siècles. Quelques lanceurs d’alertes se sont manifestés. Ils ont été - tous - conspués et décapités. Et pourtant, c’est bien en avant que nous devions marcher. Mais qui peut comprendre cela ?    

vu à travers le tube • il neige en hiver… wouah !

Il neige. Il verglace. Il gèle. Il pleut aussi et à averse. La France est en hiver et c’est très curieux en cette saison. Décidément le monde n’est plus ce qu’il était. Et les journalistes en font leur une et leurs gros titres. Ces fourbes - bien plus fourbes que Karajan (jamais autant plébiscité) encore accusé de nazisme par quelques tarés du coin - détournent l’attention et amusent la galerie pendant que le Roi de France renforce sa dictature pour assurer sa réélection qu'il va gagner sans la moindre inquiétude. D’autant qu’il se félicite, qu’on le félicite, de ne pas avoir confiné ce qui fait de lui un extra-voyant extra-lucide admiré par l’immense majorité de la population asservie qui chaque matin s’agenouille devant son portrait pour lui lécher les doigts de pieds. Et j’ajoute que le Roi de France a dit : « J’en ai marre des scientifiques ! ». Moi aussi et j’en ai marre aussi des politiques.

 

Schiappa appelle à la délation. Jamais le peuple n’aura autant été sollicité pour surveiller son voisin et le dénoncer. Hier, un imbécile a relancé la querelle sur la collaboration de Karajan - sans doute un jaloux qui n’a jamais été capable de diriger Tristan ou Le Chevalier ou Manon - alors que le pouvoir actuel - lui- même - veut renouer avec la tradition bien française de la dénonciation. Des collabos, il y en a partout. On en est envahi. En comparaison, Corne à Virus est une piètre amatrice.    

vu à travers le tube • familles et pourritures…

Dans la famille Berry on se déchire, on se hait, on se vomit. Il y a ceux qui veulent tuer le père et ceux qui veulent tuer ceux qui veulent tuer le père. Comment peut-on concevoir que la justice ait chu dans les coins les plus sombres de la rue, dans les caniveaux qui transportent la merde, dans les trous noirs qui empestent la pourriture des cadavres putréfiés. Et comment peut-on concevoir que quarante ans après des faits non prouvés on lapide un homme sur la place publique. Saloperies de délateurs. L’immense Placido Domingo subit le même sort et le géant James Levine s’est vu vilipender, injurier, fracassé alors qu’il terminait sa glorieuse carrière à la tête de l’orchestre du MET, maison prestigieuse qui lui doit tout ou presque. Lamentables femmes et hommes qui au lieu de regarder leur face immonde dans un miroir placent la délation et la vengeance au centre de leur misérable vie. Le contexte d’avant était très loin de celui d’aujourd’hui. Alors laissons les soi-disant coupables finir leur vie en paix et occupons-nous des milliers de viols et d’incestes qui sont l’apanage des familles d’aujourd’hui, comme d’hier. Oui, réclamons des lois impitoyables pour châtier les coupables. Ceux du présent mais pas ceux de l’autre monde que le temps a effacé. Imaginez-vous intenter un procès à François 1^e le libertin qui a violé, femmes, enfants et bébés, idem pour les empereurs romains, idem pour Charlemagne et la ribambelle de Louis, et idem probablement pour tous les gens de pouvoir impliqués dans une ou plusieurs de ces tares. Ce monde n’est plus vivable. La guerre et le lynchage broient les esprits. Et il est trop tard. La pate dentifrice ne remonte jamais dans le tube de même que le corps éjecté violemment, douloureusement, inexorablement du ventre de la femme coupable ne pourra jamais y retourner. Là est le problème fondamental de l’humain.  

le puits au fond du jardin • on délite. on délite. on délite…

 

 

La guerre chez les Berri dont l’un aurait violé sa fille il y a quelques siècles. Idem chez les Duhamel. Idem dans des milliards de familles dont les membres n’ont jamais réussi à accéder au stade adulte. Et ça se reproduit. Et ça se reproduit. Et ça se reproduit. Pourquoi comparer l’incomparable. On était moins délicat pendant la guerre de Cent ans que dans ces nouveaux temps où les pensées sont saccagées, humiliées, défaites, soumises à la tyrannie de quelques tarés et de quelques mouvements de haine. Comme disait ma grand-mère paternelle : « Lavez votre linge sale en famille ! » Elle était philosophe et poétesse ma grand-mère paternelle. Si l’on ne veut plus d’incestes, plus de viols, plus de violences verbales et physiques, il faut remettre l’homme - la femme est comprise dans le mot - totalement en question et lui apprendre la connaissance de lui-même avant de lui asséner que un plus un égale deux, ce qui est loin d’être une vérité. Il faut que l’homme - la femme est comprise dans le mot - cherche son miroir, le trouve, s’y regarde et le traverse avant toutes choses. Les thérapies de Freud sont le seul chemin. Le grand homme - il y en a peu en vingt siècles - sera-t-il réhabilité ce soir ? Ce soir c’est la première de « En thérapie » sur Arte. Il y aura toujours des chiens pour montrer du doigt et vilipender les certitudes du maître de la psychanalyse…   

vu à travers le tube • et fleurit la fange des écrivain(e)s…

Avant le re-reconfinement généralisé, tous les français au dodo à 18 heures. C’est ce qui nous pend au nez. Et quand on se sera bien fait chier et que la haine et la violence auront triomphé, on sera relâché dans la nature au risque d’en crever parce que plus personne n’a l’habitude de vivre libre dans la nature. Mais très vite les barreaux du cachot, les chaines aux pieds et les rats qui rongent les chairs vont refaire surface et… la roue tourne sur son même pivot et reste toujours sur place reproduisant sans cesse les mêmes images sans que quiconque ne puisse l’arrêter. À quoi tout cela peut-il bien servir puisque l’OMS a décrété que même avec le vaccin il n’y aura pas d’immunité collective en 2021. Le serpent se mort la queue. L’humain se recroqueville et périt par l’épée qui se retourne toujours vers celui qui la tient.

 

Il y a énormément de gros cons - autant de grosses connes - qui écrivent des livres pour se libérer et il ne se passe pas un jour sans que l’on ne découvre trois ou quatre nouveaux Victor Hugo, quatre au cinq nouvelles George Sand, deux ou trois nouveaux Alexandre Dumas, avec la différence que ces derniers n’ont strictement aucun talent ce qui assure obligatoirement leur succès mais aussi le gonflement spectaculaire de leur compte en banque. La dernière en date est Kouchner, une juriste qui se croit écrivaine. Il y en eut d’autres avant elle et il y en aura beaucoup d’autres après. Quand on veut se débarrasser d’un mal être destructeur, c’est chez Freud qu’il faut aller et non pas sur les plateaux télés pour promouvoir la merde qu’on a pondue.

vu à travers le tube • oui, le chaos je vous dis…

 

Le chaos ! Oui, oui, c’est bien ça. Le chaos est partout. La soi-disant démocratie idéale des États-Unis vient de prendre un sacré coup dans l’aile et toutes les soi-disant démocraties en sont au même point. La démocratie ça s’invente, ça ne se décrète pas. La démocratie n’est toujours pas inventée. On a bien su inventer mille vaccins en six jours - là encore Dieu en prend un sacré coup -, il suffirait qu’on se bouge le cul pour être enfin débarrassé de tous ces Rois dont le pire n’a pas été Louis XVI. On le sait. Il faut toujours un coupable pour satisfaire la vindicte populaire qui est incapable de voir sa propre culpabilité. Le chaos je vous dis. Vous avez vu tous ses clowns qui se font prendre en photos avec un aiguille dans le bras ou dans le cul pour l’un d’entre eux. Il y en a de toutes les sauces des médecins plateaux-télés aux mauvais acteurs de théâtres et cinémas. 60% des français ne veulent pas se faire piquer comme on pique les chiens enragés. J’ai entendu et vu à la télé un …ologue ou …émiste qui se plaignait de ne plus avoir de temps pour soigner ses malades parce que, aujourd’hui, il faut qu’en plus il pique. Il est trois fois par jours sur tous les plateaux télés. Triste ou rigolo ? Oui, le chaos je vous dis. Legrand d’Inter ne cesse de se plaindre des fausses informations de plus en plus nombreuses parce que les gens aiment mentir. Dis Legrand, tu ne crois pas que le premier des menteurs c’est le Roi de France ? Alors, s’il te plait, ferme ta gueule !  

vu à travers le tube (bis) • délation…

Hier, à 14h, Facebook m’informait que j’avais dérogé à ses règles en osant répondre à je ne sais qui - une femme, c’est sûr - que « les français était des gros cons », et que cela entrainait une punition, soit l’interdiction de publier pendant 24 heures. J’ai déjà été puni de la sorte au moins une bonne dizaine de fois pour diffusion d’images pornographiques, ce qui m’a fait rire à m’en faire éclater la rate. A ma grande surprise j’ai pu continuer à publier, sans que quiconque ne vienne se mettre en travers de mon chemin. Je me suis alors rendu dans les labyrinthes sombres et dangereux du site et j’ai découvert la page de mes punitions. Pour cette dernière, il était indiqué le pourquoi de ma mise à pieds - le mot « con » est interdit ici alors qu’il est dans tous les dictionnaires et qu’on l’entend en permanence dans les radios et les télés - indication à laquelle était accolée la phrase : « L’erreur est humaine, nous supprimons la sanction. » Il n’est pas dit si l’erreur vient du censeur ou de moi-même. Après réflexion, il me semble évident que si j’ai été repéré parmi des millions de facebookiens c’est que j’ai été dénoncé et que cette dénonciation n’a pu venir que de la femme à qui j’avais répondu. Alors Madame voici ma réponse à votre acte délictuel : « Vous êtes une grosse conne et je vous emmerde ! »