Chaque année, je regarde les Césars, comme je regarde Cannes. C’est rarement plaisant d’entendre en permanence merci papa, merci maman, merci mon chien - déjà dit l’autre jour -. Mais quelquefois il y a un homme ou une femme qui monte sur la scène parce qu’ll.elle représente un film qui parle de cinéma et qui de fait, est du cinéma. Cette, année, j’ai tenu à peine une heure. J’ai tenu parce que Bachelot a sans cesse été humiliée ce qui m’a provoqué beaucoup de jouissance. Mais la fatigue de la monotonie a eu raison de mon vieux corps et je suis allé me coucher. J’ai raté - mais vu lendemain sur mon ordi - le striptease de Corinne Masiero plein de signification et l’odieuse récompense à l’équipe de nuls des Bronzés qui n’ont même pas rendu hommage à la grande actrice Anémone. En fait, je suis resté indifférent à cette soirée habituelle qui ne pas transcendé ni choqué. Et si j’écris ces lignes, c’est qu’après avoir lu les nombreuses, minables et pitoyables critiques sur ce qui n’était qu’une soirée de divertissement à l’image de 99% du cinéma français, ma révolte naturelle a pris le dessus et aujourd’hui je voulais faire savoir que je considère la Cérémonie des César 2021 comme une soirée extraordinaire et surtout pleine de bon sens en ayant rendu hommage au crétinisme des politiques, des moralistes et de la pensée téléguidée. Et je rends hommage aussi à Marina Fois et à toute son équipe qui ont sauvé les meubles sans une réelle conviction.