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vendredi 19 mars 2021

le puits au fond du jardin • les trous du cul de moralistes…



 

Chaque année, je regarde les Césars, comme je regarde Cannes. C’est rarement plaisant d’entendre en permanence merci papa, merci maman, merci mon chien - déjà dit l’autre jour -. Mais quelquefois il y a un homme ou une femme qui monte sur la scène parce qu’ll.elle représente un film qui parle de cinéma et qui de fait, est du cinéma. Cette, année, j’ai tenu à peine une heure. J’ai tenu parce que Bachelot a sans cesse été humiliée ce qui m’a provoqué beaucoup de jouissance. Mais la fatigue de la monotonie a eu raison de mon vieux corps et je suis allé me coucher. J’ai raté - mais vu lendemain sur mon ordi - le striptease de Corinne Masiero plein de signification et l’odieuse récompense à l’équipe de nuls des Bronzés qui n’ont même pas rendu hommage à la grande actrice Anémone. En fait, je suis resté indifférent à cette soirée habituelle qui ne pas transcendé ni choqué. Et si j’écris ces lignes, c’est qu’après avoir lu les nombreuses, minables et pitoyables critiques sur ce qui n’était qu’une soirée de divertissement à l’image de 99% du cinéma français, ma révolte naturelle a pris le dessus et aujourd’hui je voulais faire savoir que je considère la Cérémonie des César 2021 comme une soirée extraordinaire et surtout pleine de bon sens en ayant rendu hommage au crétinisme des politiques, des moralistes et de la pensée téléguidée. Et je rends hommage aussi à Marina Fois et à toute son équipe qui ont sauvé les meubles sans une réelle conviction.


jeudi 18 mars 2021

vu à travers le tube • le roi enfant…

Si le Roi de France hésite à confiner Paris et ses satellites ce n’est pas pour des raisons économiques ou humanitaires - il prend moins de précaution avec les français - mais pour sa réélection et seulement sa réélection. Le Roi hésite aussi parce qu’il est un enfant, un homme non aboutit. Et le plus grave, ce n’est ni le virus, ni le Roi. Le plus grave, c’est que les français sont incapables de voir que leur vie est dans les mains d’un SEUL homme - un enfant de surcroit - et qu’ils sont à des années-lumière de la démocratie puisqu’elle n’a toujours pas été inventée. Les français ont adopté la facilité qui consiste à ne pas voir et à ne pas entendre.  

 

Aux César, Masiero s’est mise nue, montrant ainsi son corps de femme en résistance. Aux mêmes César - seulement un an avant -, Haenel a insulté, Haenel a diffamé, Haenel a psychotiqué, Haenel s’est fourvoyée. Haenel, qui s’est défilée cette année, doit se faire soigner.

 

Les monstres sortent des urnes et des ventres des femmes.   


lundi 15 mars 2021

vu à travers le tube • ce n’est pas du cinéma…

Le plumitif du lefigaro.fr a écrit que la soirée des César 2021était la plus calamiteuse de toutes les soirées des César depuis la création de la soirée des César. Y a-t-il plus calamiteux que Le Figaro qui est un journal de droite, gaulliste, libéral, conservateur, la puanteur en quatre mots ? Pour moi le pire a été la soirée 2020 avec l’acharnement hystérique sur Polanski et l’atrophie de la pensée d’Adèle Haenel. Chaque année, chaque soirée sont pareilles : merci papa, merci maman, merci le chien et un petit tour au micro et puis s’en va. Stupide ! Nul à chier ! La seule différence, cette année, a été l’apparition de la femme nue qui était nue comme toutes les femmes qui sont nues. Qui n’a jamais vu de femmes nues ? Et pour plus de précisions quant à mon avis je vous renvoie à mon tube de ce dimanche https://klassikmusikopera.blogspot.com/2021/03/vu-travers-le-tube-cesars-ou-pas.html où je me livre comme à mon habitude. Les César, c’est comme les Oscars et Cannes, ce n’est pas du cinéma. Voilà !


dimanche 14 mars 2021

vu à travers le tube • césars ou pas...

En fait, je me demande quel peut bien être l’utilité de cette soirée des Césars, en direct et en clair sur Canal, et qui montre sur scènes des gens déguisés en habits et en paroles, et en salle des morts-vivants assez terrifiant qui applaudissent sur commande des gens hors du temps qui n’ont rien à dire sinon remercier leur maman et leur papa. Une « cérémonie » qui ne parle que de la grande et belle et superbe et fabuleuse et géniale famille du cinéma, ce qui me laisse pantois, moi et tous ceux que cela laisse pantois. Le cinéma, serait-ce ça ? Je crois que l’an dernier « Les Misérables » ont obtenu QUATRE Césars - plus le prix du jury à Cannes -. J’ai l’ai vu il y a quelques jours sur Canal. Je ne suis pas allé au bout. Ce n’est que de la merde où l’on voit un flic dire à une ado qu’il allait lui mettre la main entre les fesses. De la violence, encore de la violence comme si on y était. Le cinéma, c'est le contraire. Le cinéma, c’est montrer en prenant les chemins qui démontent le système et oblige notre pensée à penser autrement. Le cinéma, c’est Godard, Truffaut, Chabrol, Bergman, Bunuel, Hitchcock, Cronenberg, Lynch et quelques autres, des réalisateurs,trices qui composent image après image dans le lien continu de la ligne pénétrante, percutante et génératrice. Le seul point positif dans tout cela : le nom du marginal et superbe Dupontel  est passé au-delà de l’écran !


samedi 13 mars 2021

vu à travers le tube • bravo dupontel !

« Adieu les cons » - bravo Dupontel - a triomphé aux mornes et consensuels Césars 2021, qui se sont déroulés - contrairement aux pubs - dans la moiteur d’un soir d’hiver autour d’une cheminée bayrousienne. Film prophétique ? Hélas non. Ils sont là et avancent à pas feutrés et envahissent les trous vides. Je n’ai pas tout regardé. C’est fatiguant d’entendre à répétitions spontanées je remercie papa, maman mémé, pépé, le chien, sans lesquels je ne serais pas là. C’est fatiguant d’attendre patiemment que Bachelot pique sa crise et sorte à la Haenel - psychotique excitée - en hurlant je vous emmerde. Au fait, y était-elle ? Je ne l’ai ni vue ni aperçue elle qui ne peut être qualifiée d’invisibilité.  C’est sans doute ma vue massacrée par l’âge ! Ils étaient bien ridicules ces gens masqués et triés pas plus nombreux que l’orchestre qui n’était PAS dirigé par Biollay - figuration devant un piano à queue - mais par un inconnu dont je n’ai pas entendu le nom. C’est sans doute mon ouïe massacrée par l’âge ! Bref. Bravo Dupontel !