Peut-on laisser dire que les
réseaux sociaux sont alimentés par une bande de tarés révolutionnaires qui
réclament l’anarchie et comptent bien l’obtenir par la force de la baïonnette et
de tout objet ressemblant ? Peut-on laisser dire que les réseaux sociaux
sont le siège de tous les menteurs et qu’on ne peut qu’y lire des fake-news et
des informations dirigées contre l’autorité ? Depuis plus de dix ans j’écris
sur Facebook et je n’écris que ma vérité. Ma vérité vaut bien celle des autres
et surtout celle du Roi de France et de ses lèches-culs. Ma vérité me dit, et
je l’écris ici, que les mensonges ignobles et grossiers ne sont perpétrés que
par la secte journalistique officielle qui va de TF1 à France Inter en passant
par BFMTV et Europe 1 et tout ce qui est intermédiaire et sur la droite et sur
la gauche. Ce sont ces pourris qu’il ne faut pas écouter, car c’est chez eux que
se forment les pensées qui vont après s’exprimer par un bulletin de vote, clone
parfait d’une tranche de mon papier cul. Sur Facebook on trouve de tout, mieux
qu’au marché aux puces ou sans. Et ce qui est intéressant, c’est de lire, de
trier et de se faire son opinion qui n’aura du poids que si elle est sincère, c’est-à-dire
contraire à l’opinion des autres, dans le cas - plutôt rare - où les autres ont
une opinion. Regardez ma voisine de palier. Elle m’a encore dit ce matin qu’elle
avait une opinion bien tranchée et bien réelle, celle de Patrik Cohen, le
Frankenstein de Babette de La Cinq. Ma pauvre voisine ne comprend toujours pas
qu’avoir l’opinion d’un autre, c’est ne pas avoir d’opinion. Et ça fait 77 ans
que je le lui rappelle chaque matin.
En fait, c’est terriblement compliqué, mais c’est si simple. Avoir une opinion et
l’exprimer, c’est être libre, c’est avoir une pensée autonome qui ne se préoccupe
pas des non-pensées de ses semblables et qui ose dire la vérité sur les
comportements de ce qu’on appelle les humains. Un humain c’est une chose qui ne
pense pas comme les végétaux et les animaux, parce que l’humain est censé
réfléchir avant de décider et d’agir, ce qui n’est pas le cas des deux espèces précitées
qui, elles, ne réfléchissent pas et ne décident pas. Elles agissent en fonction
de la nature de leur système très souvent très intelligent. Et l’humain ne veut
toujours pas essayer de comprendre que penser et réfléchir authentiquement en
se respectant SOI-MÊME, n’est pas donné à tout le monde et qu’il doit, s’il
veut avoir cette faculté, pousser la porte du cabinet de Freud, y chercher son
miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Sans cela,
rien. Du vent. De l’illusion. Des mensonges permanents qui cachent pour
toujours toutes approches de la vérité.
A l’aube de la mort, je
réalise que j’aurais passé ma vie à citer Freud que je fréquente depuis l’âge
de 16 ans, Freud avec lequel - après une longue analyse - je reste en contact
permanent par l’intermédiaire d’ouvrages et œuvres majeures qui remémorent sa
thérapie et permettent de rester en vie psychique donc physique. Dans ce monde
qui ne correspond à rien et qui va crever par son ignorance - l’eau et le feu
va faire une bouchée de ces pauvres crétins d’humains -, je ne cesse de me
poser la question du pourquoi de l’existence, puisque personne ne veut regarder
dans la bonne direction où pourtant le chemin qui mène à la lumière existe bien, mais reste désespérément vide.