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mercredi 4 septembre 2024

le puits au fond du jardin • je suis de retour…


 


 

Je suis de retour de Lucerne, l’autre monde, celui qui n’est pas illusion, celui qui n’est pas construit sur les remous des égouts, celui où les mots ont un sens, celui où les ressentis sont sans défaillance, celui où le chat est appelé chat, celui où l’esprit universel transcende les plus farouches individualités, celui où la valeur vaut, celui où la beauté est éclatante sans jamais trahir la réalité, bien au contraire, celui qui la sublime de la clarté de sa hauteur au plus sombre de sa profondeur, celui où les noms de Macron, Mélenchon, Mbappé, Cohen, Katerine ou Godrèche, croupissent au fond des poubelles et n’oseraient pas sortir le bout de leur nez. J’ai vu le grand, l’immense Sir Simon Rattle, donner une version épurée, ciselée et fondamentale de la 6e symphonie de Gustav Mahler, à la tête des incroyables et fabuleux musiciens du Symphonieorchester Des Bayerischen Rundfunks. J’ai entendu la beauté d’un tableau de Cézanne ou de Modigliani, d’un poème de Beaudelaire ou d’Hugo, j’ai vu et entendu ce qui me manquait encore. De retour dans le monde sale des petits enfants pervers et ignorants, comment pourrais-je ne pas me poser les vraies questions ? « La femme à la bûche, près de la cheminée, égrène les identités des codes… » 

 

la femme à la bûche

près de la cheminée

égrène les identités

des codes qui trébuchent

 

les mots sont usurpés

par ceux qui les prononcent

au travers des meutes de ronces

pour choir dans les fossés

 

les mensonges boutés par la vague

engloutissent les pensées

qui hors des vérités

périssent par la dague

 

nous sommes et ne sommes pas

traversons sans bouger

si nous savons discerner

ce qui est et ce qui n’est pas

 

haG

lundi 27 février 2023

vu à travers le tube • le cul dans l’eau

Hier soir sur Mezzo, « Le Chant de la terre » de Gustav Malher, avec Kozena, O’Neill, le Czech Philarmonic, dirigés par l’immense Simon Rattle. Après ce moment intense de lumière, les restes - Zelenski, Palmade, Macron, Biden, Mélenchon, César, et tous les autres - ne sont que des riens, des non-choses, des cacas de pigeons-nains. J’ai vu le regard et les sonorités de l’invisible. J’ai eu accès à l’inaccessible.

 

Alors, j’en terminerai ainsi, non sans avoir dit que Poutine a déclaré qu’il gagnerait la guerre alors que je sais qu’elle est perdue pour la planète qui va se briser en mille morceaux et disparaître dans l’univers, nous laissant tous comme des cons idiots - ce que nous sommes - tous nus, le cul dans l’eau.   

dimanche 1 août 2021

vu à travers le tube • le talent qui côtoie le génie…

Simon Rattle
Hier, samedi et pour la troisième semaine consécutive, plus de 200 000 manifestants contre les pouvoirs gigantesques du Roi de France, contre les perversités de ses apparitions télés, contre les perversités de ses discours et contre les perversités de ses décisions unilatérales. Si le pass sanitaire est justement contesté, il n’est qu’une pierre supplémentaire à l’édifice contestataire des français qui n’en peuvent plus des paroles mensongères du Monarque et de ses pitoyables godillots qui ne cessent d’apparaître dans les écrans pour nous bafouer et nous humilier. Régler le problème de chacun pour régler le problème communautaire : comment vivre ensemble quand on est incapable d’inventer la Démocratie et totalement hermétique à la thérapie psychanalytique de Siegmund Freud qui pourrait, sans aucun doute, régler la fondamentale du problème ? Plongez dans « En Thérapie » et écoutez Camille et demandez-vous pourquoi elle n’était pas avant alors qu’elle EST après !

 

Hier, sur les chaines musicales, les contraires n’étaient pas identiques. Pourquoi, sur Mezzo, « Tosca » était-il - l’opéra - aussi morne et chiant malgré la présence d’Harteros et Tézier - il est vrai qu’il lui aurait fallu un chef d’orchestre (pas Thielemann) et un metteur en scène (pas Sturminger) -, alors que Classica retransmettait le dernier concert de Simon Rattle à la tête de son Orchestre Philharmonique de Berlin - la 6e de Mahler - avec les applaudissements de plus de vingt minutes d’une salle debout, pleine à craquer - le chef a dû revenir saluer alors que l’orchestre avait déjà quitter la scène -. D’un côté l’inadmissible routine, de l’autre le talent qui côtoie le génie.  


mercredi 13 janvier 2021

flash info du 13 janvier 2021

Sir Simon Rattle prendra la tête de l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise (BRSO) à compter de la saison 2023/24 pour un contrat initial de 5 ans, signé le 3 janvier, annonce l’orchestre. Il succèdera au regretté Mariss Jansons. Le chef voit également son contrat avec le London Symphony Orchestra prolongé jusqu’en 2023. Il occupe ce poste depuis 2017. (ResMusica)