L’évènement du jour occulte
toutes les tares de ces pauvres humains dépourvus de l’essentiel, penser par
soi-même après s’être longuement nourri des éléments qui composent le monde et
qui le poussent à dériver avant même d’avoir quitté la côte. L’évènement est l’anniversaire
de Brigitte Bardot, l’icône du cinéma d’antan, mon cinéma, celui que j’aime
comme j’aime la femme qui contient toutes les femmes, jouissive et solennelle, pernicieuse
et intransigible, amoureuse et solitaire. 90 ans aujourd’hui. Je l’ai vue pour
la première fois, nue sur un cheval – ou un âne -, dans « Les Bijoutiers
au clair de lune » et du haut de mes 14 ans, dans une salle interdire au
moins de 16 ans, j’en suis resté amoureux pour l’éternité. Je souhaite un bon
anniversaire à cette grande dame qui, lorsqu’elle va nous quitter, éteindra mon
univers à tout jamais, mais aussi le monde qui est déjà dans l’obscurité.
Et puisqu’il faut revenir chez les tarés, comment dire à quel point Nétanyahou
à raison de ne pas écouter les ronds de cuir de l’ONU et les mots déplacés de l’enfant
au psychisme inabouti qui sert de roi à la France. Avez-vous vu François 1e,
Henri IV ou Napoléon, gagner des guerres autour d’une table après un échange
verbal avec des idiots en robes de chambres ? Non ! Ils ont tiré et
tué et ils ont gagné. Et puisque personne n’a le courage d’exterminer les
terroristes, félicitons plutôt celui qui, dans l’immédiat, emploie les bons
moyens pour qu’Israël et ses habitants ne soient pas rayés de la carte.
Et puis, si vous n’avez pas
eu le courage de voir et d’écouter, hier sur Mezzo, l’interprétation du « Chant
de la terre » par Sophie von Otter, Jonas Kaufmann et Claudio Abaddo, vous
avez perdu votre journée, mieux, une large tranche de votre vie. Je n’y peux
rien. C’est ainsi.