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vendredi 9 août 2024

le puits au fond du jardin • l’autre chemin…


 

 

Hier, pendant que sur toutes les télés du monde, le monde s’abrutissait en regardant ceux qui courent ou nagent le plus vite, ceux qui sautent le plus haut, ceux qui frappent le plus fort, ceux qui lancent des marteaux ou des javelots, ceux qui frappent sur des balles de ping-pong ou de tennis, ceux qui se frappent à coups de poings, ceux qui propulsent des balles avec les pieds ou avec les mains, ceux qui font d’autres choses dans le même genre, hier, disais-je, sur Mezzo ou Classica – je ne me souviens plus -, j’ai revu Claudio Abbado dirigeant à Lucerne la monumentale 2e symphonie de Gustav Mahler. J’ai vu le visage, le regard, l’expressivité de l’immense chef happer le regard de ses incroyables instrumentistes et construire avec eux, sans la moindre faille et dans le partage le plus absolu, l’architecture de l’œuvre et la fixer pour l’éternité, sur ses fondamentales. Ceux qui ont eu la chance d’être dans la salle, auront vécu un moment historique, historique par l’interprétation mais aussi par ce moment éphémère de liberté, de démocratie, d’accord authentique entre les êtres, de communion parfaite entre la scène et la salle, de bonheur profond et sincère, qui ne peuvent que demander à réfléchir. À Lucerne, l’émotion naturelle dans un monde de paix. Dans les télés, les fracas de la lutte pour la première place, l’hystérie et la bestialité des jeux du cirque.      

lundi 22 janvier 2024

vu à travers le tube • un tout petit bout de ciel bleu avant de connaître le cimetière...

Le flop des manifestants à la loi immigration m’a été tout particulièrement réjouissant. Je ne paie pas mes nouvelles taxes sur l’électricité – que je ne sais pas comment je vais payer – pour nourrir des extra-civilisations qui jouent avec leurs opinels, troussent les femmes des métros et n’obéissent qu’aux lois de leur dieu imaginaire – comme tous les dieux, exceptés Wotan et Vénus -. Il est évident que les décideurs de la France, à tous les niveaux, veulent la mort ou la soumission totale du peuple, son avis n’ayant pas plus d’importance qu’un pet de mouches à pattes. Il est vrai qu’il y a bien longtemps que le peuple n’a plus d’avis et que ceux qui pensent en avoir, sont des abrutis qui reproduisent et reproduisent les éternelles erreurs de leurs ascendants. Le mensonge et le déni ont toujours dominé les mondes, mais aujourd’hui, c’est au grand jour, et sans aucune retenue, qu’ils s’expriment dans la violence la plus sordide. L’ado inabouti qui vit sous les jupes de sa maman a déconstruit la droite et la gauche et voilà que leurs fantômes ne cessent de s’injurier et de se provoquer. Personne ne gagnera parce que leur veulerie et leur ignorance les enferment dans les trous à rats des égouts de Paris. La chute de tous ses lâches dans le noir du trou du fond de mon puits est en voie d’achèvement. La lumière fuit, L’ombre gagne son pari. L’anéantissement de la vie sera le grand remplacement. Freud ne reviendra jamais. L’homme ne le mérite pas. Reste à s’accrocher à Mahler et Abbado, à Lucerne : un tout petit bout de ciel bleu avant de connaître le cimetière.       


vendredi 11 août 2023

vu à travers le tube • authenticité…

Covid revient disent les presses. Elles disent aussi qu’il faut (re)piquer les vieux, les masquer et les isoler dans les cachots des EHPAD - dont c’est la seule vocation -. Cela en dit long - comme s’il était besoin de le dire - sur la politique du Roi, qui fait comme s’il ne voyait pas les destructions qu’il a engagées. Les voyous règnent sur la police. La justice soutient les voyous. Les enfants de 10 à 14 ans connaissent toutes les ficelles de la délinquance et collectionnent les Opinels dont ils se servent abondement. Les vols, les viols, les crimes se succèdent et s’entremêlent plus vite que l’éclair sans que quiconque se pose des questions. La drogue est à tous les coins de rue et à tous les étages et rogne le socle de la société. Comme si cela ne suffisait pas avec les hommes, voilà que les femmes tapent aussi du ballon. Les garçons veulent être des filles. Les filles veulent être des garçons.  Les hommes copulent entre eux. Les femmes copient. La marmaille est pondue ou achetée et l’acte conclu, on la laisse errer dans la rue.

 

Je pense à ce concert de 2003, à Lucerne, où Claudio Abbado - un homme authentique, une rareté - dirigeait la 2e Symphonie de Gustav Mahler. Je pense à son visage tourmenté, à son regard incisif, à son geste caressant les lignes mélodiques. Je pense à ses extraordinaires musiciens qui ont joué avec un bonheur infini et en parfaite cohésion avec la pensée du maitre incontesté. Elle est là la vie. Elle n’est nulle part ailleurs et surtout pas dans les absurdités, dans les mensonges, dans les dénis et dans la puanteur de ceux qui vous parlent politique - élus, journalistes, chroniqueurs, bavardeurs incorrigibles - en vous faisant croire qu’ils vont vous apporter le bonheur. Le bonheur est en vous, rien qu’en vous. À vous de le trouver - voir par ailleurs ma tirade sur Freud -. Les autres, tous les autres ne sont rien, que des riens qui valent moins qu’un vieux morceau de papier cul. Ils ne sont que des morts décomposés qui n’ont jamais réussi à trouver la vie, celle qui, vivante, est la seule à vous permettre de vivre.