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lundi 15 juillet 2024

vu à travers le tube • le temps ne va pas être au beau fixe…

« Cela se reproduit ! Cela se reproduit ! » dit le géant à Copper. Et, hors de l’écran, c’est identique. Tout n’est que reproduction. Je suis né avec les westerns et j’en ai consommé plus qu’il n’en faut. Combien de fois ai-je vu un méchant cow-boy monter sur un toit, sortir son colt et abattre le gentil shérif. Et ce qui s’est passé hier aux Amériques n’est que la suite logique du parcours chaotique des cow-boys partagés entre les gentils et les méchants, les Indiens n’ayant plus leur mot à dire puisqu’ils ont été exterminés et qu’il n’en reste même pas une poignée. Ça fait l’affaire de Trump qui est devenu le héros à l’oreille cassée, me dit Tintin. Et je m’en réjouis, même si les affaires de cette superpuissance, faussement démocratique qui invente sans cesse l’inutile qui n’est utile qu’à la déficience psychique des individus, est le dernier du dernier de mes soucis. On n’est pas plus gâté en France, même si un garçon vacher ailéfien n’est pas encore monté sur un toit pour égorger un airénien, ce qui reste une probable probabilité. Le 14 juillet 2024 aura été marqué par l’immense joie du silence de l’enfant immature qui sert de roi à la France, mais aussi par la superbe version inédite de la Marseillaise chantée et jouée chez Foch, et enfin par ce ténor entendu au concert pitoyable sur le parvis de la demeure d’Hidalgo, un magnifique Pene Pati qui m’aura fait mentir, moi qui croyais que depuis la mue de Kaufmann, il n’y avait plus de ténor. Et maintenant que le cirque du foot et de la Bastille a pris fin, on doit s’attaquer aux jeux du cirque dans une France sans institutions. Le temps ne va pas être au beau fixe !