Faust, un savant chimiste ou chimiste savant, à l’aube de la mort, veut retrouver sa jeunesse. Rien de tel que Méphisto, le chef des diablotins de l’Enfer, magicien de surcroît, pour parvenir à ses fins. Un jour de grande détresse, Faust crie à pleins poumons : « À moi, Satan ! À moi Satan ! À moi, Satan ! À moi… ». Le magicien apparait et transforme le vieillard en un jeune homme fringant un peu niais, non sans lui avoir fait signer un pacte : « Après les réjouissances, tu seras à moi ! » Il lui présente alors Marguerite – rien à voir avec la vache de Fernandel -, une vierge qui a un amoureux caché transsexuel et un frère qui fait barrage à tous les hommes qui la convoitent. Le jeune Faust la séduit et lui enfourne la petite graine qui fait paraître les marmailles. Enceinte, elle devient folle à lier. Mais, à la fin, avant la tombée du rideau, Dieu viendra la sauver et elle le rejoindra au paradis céleste. Quant à Faust, Méphisto l’entrainera, avec lui, dans les Enfers du centre de la terre où il fait plus chaud que sur le sol lunaire.