mardi 25 mai 2021

anniversaire • la soprano américaine, rosa ponselle, nous a quittés il y a 40 ans. elle était âgée de 84 ans



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Ponselle

 



Bizet, Carmen

 

Rosa Ponselle's film test in Hollywood (1938)

 



Saint-Saens - Samson et Dalila

 

Rosa Ponselle, soprano

 

Recorded: 1953

 



Verdi, Aïda

 

Rosa Ponselle--soprano

Giovanni Martinelli--tenor

Orchestre inconnu

Rosario Bourdon--conductor

 

1924

 



Puccini - Tosca / Vissi d'arte

 

Rosa Ponselle, soprano

 

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/today/


le puits au fond du jardin • les pédagogies détournées des structures fissurées des écoles de musique







L’école de musique est le lieu commun de cinq partenaires indissociables : le parent d’élève et son exigence, l’élève et sa motivation, le professeur et sa compétence, le directeur et son imagination, le politique et sa peur schizophrénique. Il faut donc concilier l’inconciliable en associant la musique exploitée dans ses multiples éléments, la pédagogie privilégiée dans son lien social et culturel et la politique des élus frileux et hantés par la perte de leur pouvoir. Les écoles qui ont assimilé ces différentes composantes se font rares et sont en voie de disparition. Elles sont invisibles. Les autres, infiniment majoritaires, sont multiples et fleurissent à chaque coin de rue. Elles ne servent à rien, mais elles sont visibles.

Si l’on considère que le but initial de l’établissement spécialisé est de faire découvrir la musique, en imprégner l’élève, lui apprendre à l’utiliser, à la malaxer, à la construire, à la maîtriser, à l’interpréter en la lisant couramment par l’application d’un enseignement intelligent, rigoureux, courageux, sans concession, demandant un effort constant et permanent de la part de chacun des partenaires associés et d’imposer une méthode de contenus, appliquée rigoureusement avec une méthode de travail élaborée, constante et progressive, on ne peut que constater l’échec cuisant actuel et en tirer les conclusions qui s’imposent, en remettant en vigueur l’enseignement du nom des notes et des trois éléments fondamentaux que sont leur durée, leur hauteur et leur intensité, afin d’acquérir dans les délais les plus brefs, l’autonomie nécessaire à la lecture et à l’interprétation de toutes partitions.

L’ère de l’amusement et de la perte de temps a fait suffisamment de ravages. Enseignons ou laissons les enfants vaquer à d’autres occupations.




Le parent d’élève, c’est la maman qui se présente au secrétariat pour exiger l’inscription de son enfant dans la classe instrumentale qu’elle a choisie en fonctions de critères bien définis et dont elle a le secret : le piano, pour justifier la présence inutile du vieux meuble qui orne son salon et parce qu’avec un seul doigt on peut en sortir un son, ou la flûte à bec pipeau en plastique, en raison de son coût modique. Surtout pas le violon, parce que ça grince et ça joue faux, ça fait mal aux oreilles et ça dérange papa lorsqu’il rentre de son travail, très fatigué. Et puis surtout, et c’est primordial, maman ne veut pas entendre parler de professionnalisme alors qu’elle en rêve secrètement. Son enfant ne vient ici que pour son plaisir personnel - il aime tellement la musique ! - « jouer » sans se fatiguer et sans traumatisme, et elle y veillera.

Elle feint d’ignorer la contrainte du travail journalier que demande un instrument pour progresser, et l’administration se garde bien de l’en informer. L’élu surveille, il faut remplir la maison.





L’élève est soumis ou indépendant. Il suit sa maman ou décide lui-même et ce n’est pas plus mal. Le problème c’est que la plupart du temps, c’est de la guitare qu’il veut jouer, électrique… ose-t-il parfois avouer. C’est bien normal puisque c’est le seul instrument (re)présenté à la télé. Il le voit sur l’écran, c’est facile à jouer, ça fait beaucoup de bruit et c’est très applaudi avec une horde de cris. S’il est déterminé, lui expliquer qu’il s’agit d’un instrument primitif pour imbéciles incompétents, ça ne sert à rien. Il faut le laisser faire. Il jouera pendant des années un ou deux accords de plus en plus forts, de plus en plus laids et se satisfera de cet état d’infirmité.

Mais s’il n’a pas de préjugé, on peut tout lui demander et il peut tout faire si on sait l’écouter. Mais comme il est changeant, impulsif et très sollicité, c’est la concentration qui va le pénaliser. Aussi, seule la conviction d’un professeur admiré peut l’aider dans sa démarche en l’accompagnant et en créant le lien social et affectif qu’il attend.

Sa difficulté essentielle sera le langage musical. Il devra apprendre la technique d’une langue qu’il n’entend jamais, parallèlement à une technique instrumentale contraire aux automatismes de son propre corps. Quelque soit l’instrument, il devra acquérir une dextérité et une souplesse dont aucun des gestes n’est naturel, et c’est seulement l’effort constant et journalier qui lui permettra de faire face aux difficultés. C’est avec la complicité professeur-parent que sa réussite sera rapide et confirmée.




Le professeur est l’identité visible de l’école de musique. C’est lui qui enseigne, c’est à lui que l’on s’adresse. Il renseigne comme il enseigne, selon sa conviction ou sa capacité. Des convictions, il en a, il n’a même que ça, des bonnes, des moins bonnes et des mauvaises, mais quelque soit le cas de figure, il « sait » comment enseigner : si l’élève ne comprend pas, c’est qu’il ne travaille pas.

Il a la fâcheuse habitude de trop souvent oublier que son principal souci doit être l’autonomie qu’il se doit de faire acquérir à l’élève, pour qu’il puisse au plus tôt, seul chez lui, mettre en pratique ce qu’il lui a appris. Si le professeur y met volonté et passion, c’est seulement au bout de quelques années qu’il aura compris ce qu’est l’enseignement, parce que ce qu’on lui a appris, ce n’est que de la théorie de bureaucratie.

Curieusement, dans son école, les cours sont donnés sous la forme de leçons particulières. L’élève est seul, le professeur ne s’occupe que de lui, sans imaginer un seul instant que les bons conseils qu’il lui donne, pourrait profiter à d’autres. Mais cela l’arrange, même si, au bout d’un certain temps, ça engendre l’ennui. Et puis, entre les absences, les maladies et les épidémies, ça lui laisse du temps, non pas pour travailler son instrument, mais pour hanter les couloirs afin de prendre la température du moment auprès de ses collègues et raconter la dernière du directeur. Mais si discourir l’ennuie, il préfère user de son portable (avant il allait au secrétariat), pour combler les trous laissés par les absents, afin de rentrer au plus tôt chez lui, ceci au mépris de l’administration qui le paie pour un nombre d’heures hebdomadaires précises et non pas pour l’enseignement.

Certains directeurs, des fous furieux probablement, lui ont proposé de s’adapter à la pédagogie de groupe, qui est une des rares méthodes qui mérite l’exploration. Mais, bourré de préjugés, il ne croit pas à son efficacité. Alors à quoi bon ? il laisse tomber. Et, s’il en a compris les avantages, très vite il s’aperçoit qu’il faut beaucoup de courage et de ténacité pour ne pas se fatiguer : trois élèves travaillant ensemble pendant une heure et demie sans pouvoir souffler un instant, c’est très épuisant. Alors, exit l’efficacité, il faut mieux abandonner et revenir à son petit plan-plan.

L’enseignement ne peut passer que par la méthode progressive, papier et pédagogique. Encore faut-il y réfléchir, la trouver et l’appliquer. Et ce n’est pas simple pour le professeur qui n’y est pas entraîné, qui ne veut pas se faire aider et qui fait l’objet d’une critique régulière qu’il a souvent cherchée. C’est donc l’absence de méthode qui va le perdre et décourager l’élève qui ne peut s’y retrouver.

Enfin, le professeur doit observer l’élève et lui faire remarquer tout ce qui peut nuire à sa progression. Ici, la lâcheté est souvent de mise, car l’élève est susceptible – un peu moins que le professeur – et risquerait de le lâcher. Je connais certains professeurs, de piano notamment, qui ne s’inquiète nullement du cas d’élèves avancés, musiciens, intéressants, qui jouent avec beaucoup d’intérêt et de musicalité, Beethoven, Schubert, Debussy ou Ravel, sans savoir lire la moindre note. Ils ne connaissent que les doigtés. C’est difficile à croire et pourtant, ils sont très nombreux. Par contre ils « improvisent » ! Il y a aussi des professeurs spécialistes des tris, par le découragement systématique des élèves n’ayant pas grâce à leurs yeux pour raisons diverses, manque de travail ou manque de sympathie, ne gardant ainsi dans les rangs, que l’élite savamment choisie. Il y a enfin le professeur de violon ou de violoncelle qui s’est mis dans la tête qu’il est tout à fait normal qu’un élève joue faux pendant des décennies, ce qui signifie qu’il ne jouera jamais juste. Expliquer au professeur que c’est dès le premier jour qu’il doit exiger la justesse, et l’obtenir, le scandalise et le rend fou. Au bout de quelques années, il en perd l’oreille et prend son directeur pour un maniaque déjanté. Et pendant ce temps, l’élève continue a égrainer ses fausses notes sans même savoir qu’il ne sait pas jouer.




Le directeur est l’âme invisible de l’école. Il se rend visible de temps à autre et chacune de ses apparitions, même souhaitée, est redoutée. Sa force, c’est sa conviction, sa manière de transmettre ses idées et de les faire respecter, d’une part, par son patron, le maire, qui n’en a rien à faire et qui réagit seulement et négativement à la vue des budgets suggérés, et d’autre part, ses subordonnés, les professeurs qui le considèrent ou le méprisent en fonction de son caractère et des pédagogies qu’il veut imposer.

Il ne sera respecté qu’en fonction de sa compétence, qui doit être totale et inébranlable. Il doit être incollable et avoir réponse à tout. La culture et la pédagogie doivent être son arme naturelle pour vaincre et s’attirer les sympathies. Les professeurs compétents alors le reconnaîtront et l’harmonie règnera dans la maison. Si le directeur rencontre l’incompétence, il doit la combattre vaillamment, sans arrières pensées et laisser le professeur devant ce double choix : la formation ou la porte. Mais il se doit de reconnaître le professeur de qualité et celui qui fait des efforts pour y accéder, les encourager et leur faire confiance. C’est avec eux qu’il doit partager ses idées et mettre en place les pédagogies nécessaires pour l’efficacité.

Il ne doit pas tolérer les méthodes illusoires de la facilité, faites pour amuser. Les détours et les mensonges sont à bannir parce que la seule vérité est que l’apprentissage de la musique est difficile et ne s’acquière que par le travail, le courage et la volonté. Il faut interdire les stupidités : formation musicale, improvisation, musiques actuelles et diverses autres niaiseries qui prennent à l’élève le temps qu’il doit consacrer aux seules matières efficaces : le solfège – savoir déchiffrer un texte musical en chantant et en battant la mesure – et la technique de son instrument – gammes, arpèges, et autres exercices – pour en jouer naturellement.

Au lieu de perdre son temps en réunion avec ses collègues des autres établissements, le directeur doit s’entourer de pédagogues confirmés, spécialistes ou généralistes, qui, ayant fait l’inventaire de la maison, soient capables d’entamer une collaboration guidant et conseillant sur ce qu’il y a de mieux à faire. Le directeur doit aussi administrer, ce qui veut dire organiser méticuleusement une maison ou souvent, l’anarchie règne en maître, et dans ce domaine, n’écouter que sa raison, quitte a déplaire.

Tout ce travail ne peut se faire que si la ligne budgétaire est en adéquation. Tout se paie. L’école a un coût élevé en matériel et en salaires. Il faut donc obtenir l’adhésion du maire, ce qui n’est pas une mince affaire, pour le recrutement et l’achat du petit crayon au grand piano à queue de concert. Il doit donc convaincre l’élu et pour cela bien le connaître afin d’engager un combat à égalité. Il faut toujours se battre avec la même arme que l’adversaire. Ici, c’est le mensonge. Il doit donc mentir, surtout sans rougir et inventer les arguments susceptibles de toucher la corde sensible. C’est sa seule chance d’obtenir ce dont son établissement a besoin pour vivre ou le plus souvent pour survivre. Le directeur qui pense le contraire et qui est donc dans l’erreur, c’est celui qui courtise, courbe l’échine et se prostitue en léchant les bottes de l’élu. Il n’obtiendra dans ces conditions, que restes et mépris.

Le directeur a tous les pouvoirs et n’en a aucun. Seule sa personnalité et ses hautes compétences professionnelles feront de son école un lieu privilégié où l’on apprend sans perdre son temps.

Enfin, se pose une dernière question : le directeur, qui est-il ? Généralement, c’est un musicien aigri qui a échoué, un instrumentiste d’orchestre lassé ou viré, un compositeur non joué, un opportuniste incompétent et ambitieux, un chef d’orchestre frustré avide de pouvoir et ne sachant pas dirigé. Mais ce peut-être aussi, cela arrive, rarement, un homme sincère, cultivé, connaissant toutes les matières nécessaires pour son métier, ayant le désir de faire avancer intelligemment des projets authentiques dans l’efficacité, pour que les nouvelles générations puissent se nourrir de musique, de la vraie musique, la musique classique oubliée et très souvent enterrée, et vivre pleinement leur passion en amateur ou professionnel éclairé. Le directeur digne de cette fonction , ce n’est que cela.





Le politique, dernier nommé mais primordial dans le concert de ce quintette indissociable, c’est le maire de la ville où l’école est implantée. Son art n’est pas celui de la musique mais celui de courtiser ses électeurs pour mieux les conserver. Son action n’a d’importance que si elle est visible aux yeux du monde entier. C’est lui qui détient l’argent, il en a beaucoup, et c’est lui qui le répand, à son gré. C’est pourquoi il est le roi, le maître absolu et entend le rester. Et c’est aussi pourquoi, à ses yeux, la musique n’a que l’importance qu’une infime minorité veut bien lui donner.

Il s’est toujours demandé pourquoi l’état l’a affublé d’une telle calamité qui ne lui attire qu’ennuis et contrariétés. Et s’il en a si peur, c’est que l’art n’est accessible qu’aux esprits élevés. Son mot d’ordre est la démagogie : ouvrir, rassembler pour faire croire d’exister. Mais pour nous c’est se trahir et tout le contraire de ce qu’il faut faire : prendre sa liberté au risque de se faire virer.



 Hervé Gallien, 9 mai 2008

vu à travers le tube • ce matin, que du mauvais cinéma…

P. de Villiers, qui, il y a encore quelque temps, embrassait à pleine bouche et sur/dans la bouche le jeune et innocent Roi de France, vient de déclarer que le Souverain était « le pitre de la République ». Où l’on voit qu’en politique, les amitiés - même transcendantales - ne durent que le temps d’une rose tombée sur le chemin dans les bouses du matin. Et j’ajoute - de Villiers faisant allusions au film : « Le Roi et ses youtombeurs » que le Roi s’est montré si pit(r)eux, qu’il a encore gagné des milliers de voix. Son face à face obligé, certifié et gagné avec Le Pen, à la télé, ne sera qu’une formalité. Le peuple adore ce qui dégrade, ce qui sali, ce qui s’étale sous le rouleau à pâtisserie. Pour preuve, ils ont été des milliards à regarder l’Eurovision de la chanson où, dans le brouhaha indécent des lumières, ont vociféré des ânonneurs dont la crétinité rejoint celle des playlisters de France Inter. Triste monde qui ne différencie plus le beau du laid et qui se laisse emporter par les plus débiles des sollicitations. La fonction de l’homme est la réflexion par l’analyse de la fondamentale. L’homme qui a mis des siècles et des siècles à descendre du singe, s’est installé dans la fusée interplanétaire pour rejoindre au plus vite ses origines. Pour l’immense majorité, c’est fait.  

 

Donc Darmanin a porté plainte contre Pulvar. Et Pulvar a tout naturellement porté plainte contre Darmanin. Et Pulvar a eu raison. Darmanin est de ceux - et ils sont des milliards - qui a un pois chiche à l’intérieur du cerveau, ce qui altère très gravement la pensée qu’il n’a pas, puisque jamais, il ne l’a eu. Et c’est pourquoi il est en politique, cette science inexacte qui rend l’homme imbécile et irrécupérable. Et c’est pourquoi cette science attire de plus en plus de candidats. Bientôt, dans quelques années, quand mon parcours aura pris fin, il n’y aura que des politiques sur la terre et plus personne à gouverner. Ça va être très rigolo.        


lundi 24 mai 2021

anniversaire • le baryton italien, giuseppe valdengo, aurait 107 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Valdengo

 



Giuseppe Valdengo, Herva Nelli, Arturo Toscanini - Ciel! mio padre [Aida] - LIVE 1949

 



Giuseppe Verdi Falstaff (Reverenza)

 

Mrs Quickly - Cloe Elmo

Sir John Falstaff - Giuseppe Valdengo

NBC Symphony Orchestra A

rtuto Toscanini, conductor

 

RCA Victor, 1950

 



giuseppe valdengo, dio di giuda ( nabucco ) 1949

 



giuseppe valdengo, o carlo ascolta ( don carlo )

 

 

 

 Autres anniversaires…

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vu à travers le tube • écraser un ver de terre…

La politique spectacle de boites de nuit du Roi de France est de plus en plus pitoyable. Maintenant, il se fourvoie avec deux youtubeurs crétins et stupides pour tenter de séduire les jeunes pour sa réélection. LAMENTABLE ! N’est pas humoriste qui veut ! Et pour bien être sûr de re-poser son cul sur le trône de France, il s’attaque - par l’intermédiaire de son godillot-ministre de l’Intérieur - à l’opposante Audrey Pulvar qui avait jugé la manifestation des policiers « assez glaçante ». Où l’on voit à quel point le Roi et ses godillots rampants sont tombés bien bas, si bas qu’il va falloir faire bien attention où l’on pose nos pieds. Ils sont à raz-de-terre et invisible à l’œil nu. On risquerait de les écraser comme on écrase un ver de terre, à la différence de l'invertébré, c’est qu’eux, ils sont inutiles, totalement inutiles.

 

Ce sera tout pour ce matin. Les deux nouvelles sont suffisamment pourries.  


dimanche 23 mai 2021

anniversaire • la soprano italienne, iva ligabue, aurait 89 ans aujourd’hui



 

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https://en.wikipedia.org/wiki/Ilva_Ligabue

 



D'amor sull'ali rosee - Miserere - Trovatore (Verdi)

 

Iva Ligabue, Leonora

Franco Corelli, Manrico

Arturo Basile, direction

 

Parma 1961

 



Ilva Ligabue sings "Libera me" from Messa da Requiem by Giuseppe Verdi

 

Philharmonia Orchestra & Chorus Carlo

Maria Giulini, Conductor

 

London 1964

 



Carlo Bergonzi & Ilva Ligabue - Un ballo in maschera - Teco io sto

 

Paris (1978)

 



Soprano italiano ILVA LIGABUE;

 

L'aria "Tu che le vanità" è tratta da una registrazione "live" dell'opera Don Carlo, registrata al Teatro Massimo di Palermo l'11 gennaio 1964.

 

 

Autres anniversaires…

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le puits au fond du jardin • du noir à la lumière…

 



 

Hier soir, j’ai vu la vieille dame se pencher sur sa jeunesse, la regarder triompher en l’effaçant peu à peu et en la rayant de son monde du paraître triomphant. Christophe Honoré a encore sublimé la relation, le lien avec l’autre, lien pourtant inexistant entre Tosca flétrissante et Tosca lumineuse et espérant. Encore le temps. Deux temps - celui d’avant et celui d’après - en même temps et au même moment. Est-ce l’ancienne qui observe la nouvelle ou la nouvelle qui observe l’ancienne ? Leur accord parfait ne cache-t-il pas un désaccord naturel, l’une n’étant pas elle, elle n’étant pas l’une ? Audrey - mariée à un nabot après avoir été violée par le doppelgänger de Dale Cooper - ne sait plus qui elle est, si elle est, et se demande si elle ne serait pas la petite fille au bout du chemin. Diane, dévoilée 25 ans après, joue elle-même ce double jeu en prenant conscience qu’elle n’est pas elle et qu’elle ne se trouve pas dans le bureau de Gordon Cool, mais à 600 kilomètres dans celui du shérif Frank Truman, prisonnière d’un corps mutilé qui ne peut être le sien et qui attend le sien pour être délivrée.  La représentation de Tosca rejoint celle de Twin Peaks, fictions parfaites des réalités alternatives que nous refusons de voir pour éviter que le traumatisme ambiant atteigne son paroxysme. Nous sommes peu donc pas. Nous ne sommes pas ici, mais là. Nous croyons ce que nous voyons alors que nous sommes aveugles. Le monde serait à refaire, à remodeler, à refaçonner, s’il n’était pas le monde immuable, intouchable, froid et raide comme un bâton de maréchal agonisant. C’est pourquoi il faudrait peut-être songer à chercher son miroir, à le trouver, à s’y regarder, à s’y reconnaître et à le traverser, sans se préoccuper du regard et de l’avis de cette chose innommable que l’on appelle « l’autre ». Et pour accomplir cette métamorphose, accepter avec confiance de pousser la porte du cabinet de Freud, cet endroit ou le noir d’une nuit sans lune se transforme en un horizon de lever de soleil.   

samedi 22 mai 2021

vu à travers le tube • le rapp chez les footeux…

Ce qui me choque - s’il est encore possible d’être choqué - chez Youssoupha, rappeur désigné pour composer l’hymne des Bleus pour l’Euro - il s’agit de foot - c’est que pour composer il faut connaître la technique de la composition - comme Bach ou Wagner - et l’art d’aligner les mots - comme Villon ou Baudelaire -. Jamais, de toute ma vie, je n’ai vu le rapport entre le Rapp et la musique, le Rapp et la poésie. J’évoque le Rapp, mais je pourrais évoquer le Rock, le Pit, le Swall, le Bkou, le Wurl, c’est la même chose, c’est identique. Ça ne vaut rien, c’est nul à chier et c’est pour cela que c’est tout en vrac dans la playlist de France Inter qui, selon les abrutis qui l’ont constituée, est un ramassis de génies. Moi, je n’y vois qu’un ramassis de cerveaux flétris et de pensées lézardées et fractionnées comme celles des irrécupérables des asiles psychiatriques. On joue encore Mozart, Schubert, Ravel et Boulez et on ne connait pas notre chance. Car bientôt, c’est fini. Chez les abrutis, le regard ne sait que fixer les caniveaux.     

anniversaire • le compositeur allemand, richard wagner, aurait 208 ans aujourd’hui



 

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Wagner

 



TRISTAN UND ISOLDE Richard Wagner, Act II Liebesnacht (Love Duet)

 

Tristan: Siegfried Jerusalem

Isolde: Waltraud Meier

Conductor: Daniel Barenboim

Director: Heiner Müller

 

Bayreuth, 1995

 



Richard Wagner - Wesendonck Lieder

 

Waltraud Meier, mezzo soprano

Orchestre Philharmonique de Radio France

Myung-Whun Chung, durection

 

Basilique Cathedrale de Saint Denis

Festival de Saint Denis

 



Richard Wagner, Lohengrin, acte I

 

Heinrich der Vogler - René Pape

Lohengrin - Jonas Kaufmann

Elsa von Brabant - Annett Dasch

Friedrich von Telramund - Tómas Tómasson

Ortrud - Evelyn Herlitzius

Der Heerrufer des Königs - Zeljko Lucic

Conductor - Daniel Barenboim

 

Teatro alla Scala di Milano, 2012

 

Act 2 http://youtu.be/uwYfzBWbnzs

Act 3 http://youtu.be/H6MWyCP-r8o

 

 

Autres anniversaires…

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le puits au fond du jardin • freud ! freud ! freud !



 

Un sens implique qu’il y a d’autres sens et que le sens adopté et/ou suivi est un choix imposé ou choisi. Le sens est rarement choisi puisque la pensée de l’homme est fabriquée, forgée, façonnée et figée par la dictature des générations, des familles, des politiques, des religions, de l'école et des pouvoirs vides de sens qui dominent le monde depuis que le monde est monde et sans doute, bien avant. Les mots ont le sens qu’ils n’ont pas puisque soumis aux broyeurs permanents depuis le début des temps, ils n’ont plus que la signification que leur auteur veut bien leur donner. Les miens - mes mots - n’ont aucun sens, seulement mon sens et personne, qui que ce soit ne peuvent en comprendre le sens puisqu’ils sont moi, comme les mots des autres n’ont que le sens des autres, c’est-à-dire aucun sens pour moi. C’est pourquoi dans ce monde noir et sans lien, personne ne peut comprendre l’autre en raison d’incommunication générale entretenue depuis toujours par ceux qui pensent que la domination est la vitalité de leur vie, morte avant, pendant et après. Avant, pendant et après quoi ? Difficile à dire. Nous tombons dans le mélange et l’incompréhension des temps qui sont temps différents et temps uniquement. L’incompréhension est partout puisque la pensée n’a jamais été habituée à comprendre. Elle n’a pas appris. Apprendre c’est comprendre que certains - une minuscule minorité - gouvernent/traumatisent le monde et rien ni personne ne VEUT les arrêter, soit parce que le pouvoir est excitant, soit parce que la domination est une facilité. La vie marche en arrière et ne le voit même pas. Qui pourrait réveiller ce monde endormi, anémique et inconscient ? La conscience, sans doute ! Celle que Freud protège et régénère en fouillant et disséquant. Qui connait Freud ? Personne ou si peu. Il est jugé comme un furieux sectaire alors qu’il est le seul à pouvoir sauver le monde et ses milliers de choses à deux bras et deux jambes qui ont perdu leur tête.


vendredi 21 mai 2021

anniversaire • la soprano russe, olga peretyatko, a 41 ans aujourd’hui



 

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Olga_Peretyatko

 



Olga Peretyatko (soprano) performs Juliette's valse «Je veux vivre» from Charles François Gounod's opera «Romeo et Juliette» during the live stream concert «Wir spielen fur Sie» at Konzerthaus. With Matthias Samuil (piano)

 

Berlin, 18.03.2020

 



Olga Peretyatko, soprano, performing "Salut A La France" from Gaetano Donizetti's "La Fille Du Regiment"

Conductor — Daniele Gatti

 

Le Concert De Paris

Paris, 2014

 



Olga Peretyatko sings 3 songs of Sergei Rachmaninov: "Vocalise" (op. 34/14), "It's nice here" (op. 21/7), "Don't sing, my beauty" (op. 4/4)

 

Concert from Tchaikowsky Concert Hall, 3rd of July 2018 State Academic Symphonic Orchestra under the baton of Mikhail Jurowsky

 



Olga Peretyatko singt "Il bacio"/Der Kusswaltzer von Luigi Arditi.

 

Neujahrskonzert Baden Baden, SWR Orchester,

Conductor: François-Xavier Roth.

 

 

 

Autres anniversaires…

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