P. de Villiers, qui, il y a encore quelque temps, embrassait à pleine bouche et sur/dans la bouche le jeune et innocent Roi de France, vient de déclarer que le Souverain était « le pitre de la République ». Où l’on voit qu’en politique, les amitiés - même transcendantales - ne durent que le temps d’une rose tombée sur le chemin dans les bouses du matin. Et j’ajoute - de Villiers faisant allusions au film : « Le Roi et ses youtombeurs » que le Roi s’est montré si pit(r)eux, qu’il a encore gagné des milliers de voix. Son face à face obligé, certifié et gagné avec Le Pen, à la télé, ne sera qu’une formalité. Le peuple adore ce qui dégrade, ce qui sali, ce qui s’étale sous le rouleau à pâtisserie. Pour preuve, ils ont été des milliards à regarder l’Eurovision de la chanson où, dans le brouhaha indécent des lumières, ont vociféré des ânonneurs dont la crétinité rejoint celle des playlisters de France Inter. Triste monde qui ne différencie plus le beau du laid et qui se laisse emporter par les plus débiles des sollicitations. La fonction de l’homme est la réflexion par l’analyse de la fondamentale. L’homme qui a mis des siècles et des siècles à descendre du singe, s’est installé dans la fusée interplanétaire pour rejoindre au plus vite ses origines. Pour l’immense majorité, c’est fait.
Donc Darmanin a porté plainte contre Pulvar. Et Pulvar a tout naturellement porté plainte contre Darmanin. Et Pulvar a eu raison. Darmanin est de ceux - et ils sont des milliards - qui a un pois chiche à l’intérieur du cerveau, ce qui altère très gravement la pensée qu’il n’a pas, puisque jamais, il ne l’a eu. Et c’est pourquoi il est en politique, cette science inexacte qui rend l’homme imbécile et irrécupérable. Et c’est pourquoi cette science attire de plus en plus de candidats. Bientôt, dans quelques années, quand mon parcours aura pris fin, il n’y aura que des politiques sur la terre et plus personne à gouverner. Ça va être très rigolo.
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