Pour ce puits matinal, j’aurais pu écrire des tartines de mots et de phrases sur notre Roi ou sur Marion Maréchal qui se ressuscite depuis hier. Mais ce matin je voudrais m’attarder sur le cas inquiétant mais bien dans l’air du temps de Colin Giral, professeur - dit-il - de guitare qui pose dans le site spécialisé « Conditions de travail des enseignants artistiques » la question cruciale et vitale pour un enseignant compétant qui est de savoir s’il est normal de ne pas être payé en heures supplémentaires quand il est obligé et contraint de s’entretenir avec son directeur. Je ne dirais pas que la majorité de ses collègues lui donne raison. Je dirais plutôt qu’ils lui répondent mollement en lui expliquant les règles de la profession, règles plutôt aléatoires dans la plupart des cas. Moi, je dirais à Giral qu’il ne sait pas de quoi il parle et qu’il n’a rien à faire dans une école de musique. Un professeur de musique - même de guitare - ne peut être un petit fonctionnaire gratte-papiers courbé sous le poids du travail qu’il s’invente. S’il ne doit céder en rien sur la rémunération de ses heures de travail concernant son enseignement, il devrait comprendre qu’il est en lien avec l’ensemble de l’école dont l’objet est fixé par le directeur et que ce n’est pas parce qu’i passe sa vie à donner des leçons particulières au sein d’un établissement financé par le contribuable - quelle erreur ! - qu’il doit se prendre pour le maître des lieux. Ce n’est pas avec des Giral que la musique va reprendre ses droits et que les futures générations sauront qu’il y a eu dans ce monde des Bach, des Mozart, des Schubert, des Wagner, des Schönberg, des Boulez et quelques autres qui ont apporté à l’homme beaucoup plus que tous les minables qui viennent « chanter » leur petite crotte dans les radios et les télés. Monsieur Nicolas Giral, démissionnez ! Je ne vois pas d’autres solutions pour régler votre ignorance et votre mauvaise foi.
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