Tout d’abord, pourriez-vous cessez de dire que le gouvernement ou
le ministre a décidé ceci ou cela. En France, il n’y a ni gouvernement ni ministres.
Il y a un Roi qui décide tout et de tout. Ainsi le veulent les français qui
sont restés au stade de nourrissons non aboutis. Le Roi réuni ce matin son CGCC
(Conseil de Guerre Contre Covid), composé du Roi, du Roi, du Roi et encore du
Roi et en encore du Roi. Il va - vont si l’on considère le pluriel approprié -
décidé ce qui est déjà décidé dans sa cervelle royale qu’il ne rendrait pas
leur liberté aux français qui pourtant ont été injustement emprisonnés. Les en surpoids,
les vieux, les non-vaccinés, les fabricants de faux pass ne sont pas coupables de
notre emprisonnement. Le seul coupable est le Roi qui laisse ses hôpitaux se
délabrer, ses laboratoires et pharmaciens se sur enrichir avec les recettes extravagantes
des tests et des vaccins. Pendant que nous sommes sous surveillance nous ne voyons
pas ce qui se prépare à l’issue de cette fausse pandémie - j’ai bien dit fausse
- qui n’est pas plus grave que les effets de la drogue, du tabac, de l’alcool,
de la route, des pistes de ski, des noyades en mer et de l’air que l’on respire,
mais aussi des fins de mois insupportables. Si vous pensez que je divague, écoutez
le Docteur Gérad Kierzek, qui s’est exprimé franchement ce matin sur Europe 1 :
Réfléchissez bien à son
propos. Nous vivons chez Ubu et chez Kafka. Et l’accélération vers la dictature
qui dit son nom sans jamais le dire, devrait vous inciter à faire votre choix
pour les proches royalielles. Ni l’un ni l’autre. L’abstention. Rien que l’abstention.
Voter c’est désigner son bourreau. Croire un mot des politiques, c’est sortir
de son habit d’humain.
Et toute la journée d’hier, les français ont crié Haro sur les baudets
Blanquer, Bourdin et Zemmour pendant que les français criaient haro sur les
français qui criaient haro sur les baudets Blanquer, Bourdin et Zemmour. Tout
ce bruit tapageur ravageur parce que Blanquer a fait preuve d’une naïveté
exemplaire, parce que Bourdin s’est retrouvé victime des tarées déséquilibrées
MeTooBalanceTonCochon ou de ses variantes, parce que Zemmour a été condamné - injustice
flagrante de la Justice - parce qu’il dit vrai et qu’en dictature monarchique
française on ne peut supporter le vrai. Des bagatelles, alors que ma voisine de
palier va tous les matins chercher son quignon de pain et sa sardine sèche à la
« Salle des Sans-Espoirs », salle adjacente au bureau du Maire de la
ville qui arrive tous les matins au volant de sa BMW dans son costume trois
pièces en vison du Karadjian. Des bagatelles alors qu’un époustouflant nombre
de français n’ont jamais accès à leur fin de mois. Des bagatelles, alors que la
dictature avance à grand pas et que les français vont remettre au pouvoir celui
qui aura été le pire dictateur depuis Napoléon le Premier. Des bagatelles,
alors que les religions reprennent de la vigueur et menacent nos libertés que nous
avons pourtant déjà perdues. Des bagatelles, alors qu’il n’y a toujours personne
pour inventer la Démocratie. Des bagatelles
cette vie de morts qui n’est plus qu’un effritement de résidus en décomposition,
chairs de nos chairs emportées par les vents.
L’Église de France - une variante de la secte catholique - entre
en campagne pour imposer aux français le nom du futur Roi pour lequel ils sont
censés voter pour être un bon fidèle bien soumis. Quand j’entends à longueur de
journée vanter les mérites de notre République et de notre Démocratie que je n’ai
toujours pas réussi à discerner, je ne comprends pas ce que vient faire une
secte religieuse dans les élections organisées dans un pays dit laïc même si
cela n’est qu’une grossière illusion. Quelqu’un a dit - il y a plus de 22 ans -
qu’au XXIe siècle la France serait religieuse ou ne serait pas. Gagné !
Les croyances ancestrales font leur retour et s’imposent dans les lézardes que
l’homme a omis de combler. Sa lâcheté - celle de l’homme - n’a pas de nom. Pour
lui, pas de salut sans le Dieu et l’Homme providentiels ceux qui règnent depuis
le début des mondes et qui poursuivront leurs destructions jusqu’à la fin tragique
du crépuscule inévitable. Pour ma part, je ne crois qu’en moi et qu’au travail que j’ai
accompli pour gagner ma liberté et rien ni personne ne me fera lever le petit
doigt pour désigner mes bourreaux. Seuls les esclaves glissent un morceau de papier
dans la fente de la boite en carton, la boite aux illusions.
Selon FranceInfo 50% des français voit en Le Pen un danger pour la
Démocratie. Pour 62% c’est Zemmour. Décidément les français sont des grands infirmes
de la vue et de la pensée. Pour qu’il y ait danger pour la Démocratie, il
faudrait que celle-ci soit. Depuis le début des mondes, nous sommes un certain
nombre à attendre son invention. Et depuis Napoléon le petit corse vantard, en
Macron 1 déjà Macron 2, nous n’avions jamais eu un pareil dictateur. La
dictature n’effraie nullement les français, eux qui n’ont connu que des Louis,
des Charles, des François, des Henri, pour les humilier et les réduire à l’état
de larves. Le danger n’est ni Le Pen ni Zemmour, mais le Roi en place et les
institutions que sont la Constitution scandaleuse de De Gaulle. Et les crapauds
baveux et rampants vont s’empresser - c’est déjà fait - de laisser au pouvoir l’adolescent
inabouti.
Francis Huster, un des derniers de nos grands comédiens, voudrait
que Molière, le génie de la pensée avec Freud, entre au Panthéon. Non, Francis !
Molière est bien où il est. Laisse reposer son corps en paix et ne demande pas
à ce qu’on transporte son hologramme dans ce bunker sans âme où l’on a couché
des héros de pacotille. Le seul héros que je connaisse est Wotan qui a engendré
des marmites de marmailles pour les conduire au crépuscule des Dieux et des
hommes. Et puis son entrée dans ce lieu sinistre serait encore l’occasion d’un
discours surfait, insensé et ridicule de la part de cet adolescent inabouti que
les français auront encore plébiscité, le Dieu flétri Macron 2 qui aura succédé
à son Dieu 1
Le Louvre est cet homme de pierre à qui l’on a greffé une pyramide
de verre à la place du cœur et qui parle comme un poète. Il a dit hier que Marine
était une malapprise et qu’il allait la trainer devant les tribunaux de la Justice
parce ce qu’elle s’était promenée dans ses jardins pour tourner un film que les
gens qui regardent ont vu à la télé. Quand les hommes parlent, c'est souvent
insensé. Quand les pierres veulent l’imiter, on pourrait y rajouter de la
connerie, mais pas avant de savoir quel est celui, de l’homme ou de la pierre,
qui fait le plus travailler sa pensée. Voilà un selfie sans intérêt qui va occuper
longuement la Justice, remettant encore à demain les dossiers des innombrables
gens qui ont tué et dépecé les individus dont la tête n’était pas à leur goût.
Et puis, puisque j’évoque Marine, Guillon l’homme qui était drôle, a volé dans
les plumes de Ménard, le maire de Béziers, parce qu’il lui avait apporté son parrainage
pour qu’elle puisse se présenter au poste de Reine de France, comme l’ont été
Radagonde de Poitiers, Hildegarde de Vintzgau ou Jeanne de Bourbon. Il me semblait
- n’est-ce pas ce que l’on dit ? - que la France était un pays de libertés !