mardi 22 septembre 2020

vu à travers le tube • le chemin de freud…

Alors que je commençais à tout payer avec mon smartphone - ça fait longtemps que je n’ai pas sorti de ma poche une pièce de 2 euros ou 1 billet de 5 / je ne suis pas allé au distributeur depuis le 5 mars -, voilà que le danger vient de La Suède, où, là-bas, depuis des décennies on ne connaît plus l’argent liquide, qui vient de rétablir les pièces et les billets après s’être rendu compte de l’injustice de ce progrès gadget. S’il pénalise les démunis et les ignorants, il fait surtout entrer dans les pensées l’illusion de l’argent et que dépenser 10 euros ou I 000, c’est à peu près la même chose, ce qui ne donne vraiment pas un avantage aux très nombreux - très - paniers percés. La Suède est un pays sage. Elle n’a pas un Roi, enfant immature marié à sa maman, qui gouverne en dictateur, sans même avoir un parti politique pour le soutenir, les « en marche » n’étant que des larbins honteux et courbés incapables de penser quoi que ce soit et jamais d’accord entre eux.

 

Avant - quand j’étais jeune et c’était il y a très longtemps - c’est au confessionnal que la plupart des gens allaient raconter leurs histoires intimes. Aujourd’hui, c’est en écrivant des livres et en passant à la télé pour les raconter alors qu’un livre doit être lu et médité. Et, en 2020, nous connaissons les histoires intimes de toute la population féminine quasi exclusivement, parce que toutes les femmes sont violées par les hommes où l’ont été. Et si elles racontent leurs histoires dans les moindres détails, c’est pour - disent-elles - que cela n’arrive pas aux autres. Les femmes violées - donc toutes les femmes - ne savent toujours pas que l’exemple ne sert à rien et cela depuis le début des temps. Si tous les hommes violent toutes les femmes c’est qu’il y a un sacré problème et ce n’est pas à l’homme ni à la femme qu’il faut s’attaquer, mais au problème. A ce jour je ne connais personne qui n’en ait eu l’idée. Donc toutes les femmes continueront à être violées par tous les hommes. Moi j’aurais bien aimé vous raconter mon histoire intime. Mais voyez-vous, c’est MON problème et ça ne vous regarde pas. Aussi vous ne saurez jamais comment je me suis débarrassé du monstre femelle - il y en a des milliers de milliers de milliers - qu’un jour d’hiver j’ai épousé. J’aurais dû le tuer - le monstre femelle - après l’avoir fait beaucoup souffrir. Mais je n’ai rien fait. Freud m’a guidé sur un autre chemin.

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