Ce matin, Badinter, ex-ministre et avocat célèbre, pourfendeur de la peine de mort, s’est exprimé chez Salamé - encore elle ! -. Ce grand homme qui ne peut être n’importe qui, a philosophé dans les sphères les plus élevées pour tenter de donner une justification à notre monde, en passant par l’égorgeur islamique. Ce n’est pas que je n’ai rien compris, c’est que je ne peux comprendre où il veut en venir. Alors ma réponse est simple. La fondamentale du problème islamique, c’est l’Islam, c’est la religion. Dans un pays laïque, toutes les religions devraient être interdites sur la voie publique et sous toutes les formes communautaires, quelles qu’elles soient. Dieu n’existe pas. Point. Et jusqu’à ce qu’on ait la preuve matérielle se son existence, toutes les religions doivent s’exercer à la maison et ne peuvent en aucun cas franchir la porte d‘entrée qui ici et celle de la sortie. Personne n’a le droit d’empêcher de croire. Mais ce que vous croyez ne peut être considéré comme faisant partie de notre vie. Moi aussi je crois. Je crois en l’existence de Wotan, d’Isolde, d’Electra et de Vénus qui remplissent, depuis des années, mon cœur et mes pensées. Et ce n’est pas pour cela que je monte des associations pour défendre mes idées et emmerder les gens avec mes phantasmes et mes passions. Vivons sans les fantômes des autres mondes et tout ira bien. L’affaire du professeur d’histoire-géo, ce n’est que ça et rien d’autre.
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