Il doit se passer quelque chose puisque depuis au moins neuf mois, les responsables de l’Etat - Roi de France et godillots rampants - se précipitent ou sont précipités dans les studios radio et plateaux télé, une, deux, trois ou quatre fois par jour, pour répéter inlassablement que la raison est de leur côté et que les autres ne comprennent rien. C’est scandaleux, ignoble, usant et fatiguant. Gouverner c’est prévoir a dit quelqu’un qui n’était pas con. Et pourtant, en France, la prévoyance et le long terme n’ont jamais été à l’ordre du jour. On improvise sans la moindre réflexion en fonction de l’humeur du jour. La société est à terre, pantelante, brisée, sanglante et atrocement souffrante. Les naïfs - largement majoritaire - sont persuadés que leur mise sous les barreaux, en prison de fait, est la solution pour venir à bout d’un virus qui n’est qu’un virus, du terrorisme islamique - avant il était catholique-chrétien -, de la pauvreté, de l’exclusion, de l’injustice et de toutes les violations de l’humanité. Ces mêmes naïfs aiment obéir le doigt sur la couture du pantalon et n’ont jamais su ou compris que seule la liberté est le propre de l’homme. Nous sommes partis pour des mois - voir des années - en captivité et la France oublie, en chœur à l’unisson, 1789 et mai 1968. Les voix que l’on entend parfois, dans les ténèbres, hurlent seules devant la vision du futur : l’esclavage et la mort désignés et enchaînés. Honte à l’homme non abouti dont il reste à peine les débris d’un enfant.
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