mardi 17 novembre 2020

vu à travers le tube • la courbe montante descend inversement proportionnellement à la courbe droite des sexes opposés…

Et voilà qu’en quelques minutes Corne à Virus a viré dans l’autre sens - courbe ascendante passant en courbe descendante - et qu’une flopée de vaccins destinés à tuer la Corne et surtout le vacciné, va être, dans quelques heures, mise sur le marché. Et pendant ce temps, toujours pas de ciné, toujours pas d’opéra, toujours pas de bistrot pour prendre mon café, toujours pas d’hôtel et de restaurant pour fuir quelques jours mon appartement qui commence à me sortir par la tête. Hier, je n’ai pas pu m’acheter des souliers - ma dernière paire est toute trouée - le magasin étant fermé. Par contre j’ai pu acheter - la porte d’à côté - quatre litres de vin, trois bouteilles de whisky et deux litres de pastis. Ça ne remplace pas le confort de mes pieds mais au moins, ça me fait oublier qu’une femme a eu l’indécence de m’expulser de son ventre pour me mettre dans ce monde d’ignobles gros cons dont je suis obligé de supporter les âneries et les divagations. Heureusement je suis à l’aube de la mort et c’est un superbe espoir.

 

Les violences conjugales ont été en hausse de 16% en 2019. Et le Roi de France - qui n’a toujours rien compris - tente de résoudre le problème par la violence en créant des lois et en musclant sa police et sa justice. Si c’était si simple, ça se saurait. Les MTBTP (MeTooBalanceTonPorc) l’ont dit et redit et crié sur tous les toits : les hommes sont des bêtes sauvages et la cohabitation avec les douces Amazon est incompatible. Et moi qui ait été marié dix-huit années et qui ait vécu un enfer - les tranchées de 14/18 étaient plus douces et donnaient plus d’espoir - je suis persuadé que la solution est l’interdiction du mariage et de la copulation pour fabriquer des marmots rejetons. Je suis persuadé que l’homme et la femme doivent vivre séparément et ne se rencontrer que pour jouir ensemble sur le fauteuil de l’opéra à la vue et à l’écoute de Tristan ou de Parsifal et hors les murs du théâtre, se voir de temps à autre pour faire pouet-pouet en toute liberté. La relation doit impérativement s’arrêter à ce stade et tout le monde s’en portera mieux. L’autre solution - et j’y suis encore plus favorable - est que l’homme comme la femme - ils en ont bien besoin tous les deux - frappent à la porte du cabinet de Freud et entreprennent une analyse de longue durée. C’est dans la connaissance de chacun de soi que le couple trouvera l’apaisement ou la rupture comprise et acceptée - ce qui revient au même -. Et comme Freud et rejeté de partout - ce qui est normal dans ce monde d’ignorants et de bornés - nous n’avons pas le choix. C’est la solution 1 qu’il faut explorer et appliquer.    


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