lundi 28 décembre 2020

le puits au fond du jardin • l’horreur et le déshonneur du mariage…

 



 

Il y a 52 ans aujourd’hui, je me suis marié avec une corse violente, perverse, jalouse et terrifiante. 18 ans après ce malheur sans nom j’ai fui et divorcé. Depuis 34 ans je suis redevenu l’homme libre que j’avais toujours été et aujourd’hui, cette lamentable et éprouvante aventure n’est plus qu’une bribe d’un souvenir périssant chaque jour un peu plus. Je suis de plus en plus certain que cette période n’a jamais existé et que cette femme pourrie et moisie n’a jamais été, ni les deux enfants qu’elle a malencontreusement pondus suite à un probable et lamentable accident. Si je me penche sur mon passé, je ne vois que mon enfance libre et heureuse, mes études au conservatoire de Lyon avec en parallèle mon poste dans la fosse de l’opéra et les nombreuses actions enrichissantes que ma profession m’a permis d’explorer. De ce mariage si lointain, je ne retiens que ma culpabilité : avoir attendu 18 ans avant de divorcer ou d’avoir assassiné la femme castratrice. Heureusement, sur mon long - trop long - chemin de vie, j’ai rencontré Freud. Je l’ai suivi de longues années et j’ai compris tout ce que l’homme contient en mensonges et en erreurs. Il en est si rempli que je ne vois pas comment il pourrait faire évoluer une société et inventer la démocratie. Je le dis, l’écris et le proclame vigoureusement même si cela n’intéresse personne : seul Freud peut sauver l’humanité en montrant à l’ignorant le point sensible, celui qui a le pouvoir de tout changer, de voir au travers des choses et d’admettre que vivre, c’est rencontrer son autre et interférer en permanence. L’autre côté du miroir. Rien d’autre.        

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