Hier, sur Brut, le Roi de France a parlé, parlé, parlé et encore parlé. Difficile pour les questionneurs d’obtenir des réponses, ses parlotes-fleuves étant toujours à côté sans l’être en s’éloignant et revenant dans la lignée dans un style accordéonesque. Elle est là la force du Monarque : parler jusqu’à endormir même les plus atteints d’insomniaquie. Comme à son habitude, il dit le contraire de ses ministres ou ce sont peut-être ses ministres qui disent le contraire de lui. Apparemment, il s’est mis la susceptible et violente police à dos et il a su jouer admirablement le jeu de celui qui pourrait bien quitter la politique en 2022 pour entrer dans la sur-politique à une échelle bien supérieure à ce petit poste tout petit de Roi de France. Et s’il se représente tout de même, il est certain - je le répète chaque jour - qu’il va balayer d’un revers de main tous ses adversaires et Le Pen et le dangereux vieillard Mélenchon. Le Roi de France actuel joue fabuleusement de sa perversité. Il est gourou, vampire et hypnotiseur. Ce n’est pas demain que les français vont inventer la démocratie parce qu’ils savent très bien s’accommoder d’un Roi-Dictateur, le souhaiter et le vénérer.
France Inter prétend qu’Hanouna aurait toutes ses chances s’il briguait le trône, les français aimant les mauvais clowns. La déchéance des pensées est à son comble. Je n’ai jamais été aussi fier de ne pas - plus - voter. Au moins je ne mets pas mes mains dans la merde et je ne suis pas responsable de l’arrivée de la dictature qui va tous nous terrasser. Voter, s’est désigner son bourreau. Voter s’est se faire enculer.
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