Alagna - Robertino pour les intimes - a encore montré sa terrible et continuelle incompétence chez Lemoine, en direct sur France 5. Il s‘est arrêté à la deuxième phrase de sa chansonnette. « Je ne peux pas le faire ! » a-t-il dit pour justifier sa défaite. Quand on prétend être le meilleur ténor du monde - ce ne sont surtout que les journalistes spécialisés et les fans fanatiques et cramoisis qui le prétendent - et qu’on se permet d’aborder le rôle de Lohengrin sans en avoir la vaillance et la voix - il va sans doute s’emparer de Siegfried puis de Tristan au mépris du génie de Wagner - et qu’on n’est pas capable d’aligner deux notes de suite d’une comptine, on prend sa retraite, ce qu’aurait dû faire le ténorino bien avant d’aborder sa carrière. Je me demande toujours pourquoi se trouvent souvent dans la lumière ceux qui ne devraient jamais sortir de l’obscurité.
La rentrée journalière en prison est désormais fixée à 18h. C’est un peu tôt pour retrouver les rats qui rongent les doigts de pieds. Et parmi les grands oubliés, toujours et encore les écoles de musique qui depuis des mois ne peuvent plus travailler. Je me sens concerné puisque j’ai été durant 35 ans à la tête de l’une d’entre-elles. Ma réflexion et mon expérience me disent que les choses ne font que s’accélérer et que de toutes les manières, un jour ou l’autre, elles fermeront définitivement. Dépendre d’un maire n’est pas vivable. Une école de musique coûte une fortune à une municipalité… et pas un électeur. Dans ces écoles on continue la pratique du cours individuel ce qui n’est pas logique dans un établissement municipal. À ma connaissance et encore aujourd’hui, aucun directeur - convaincu comme je l’ai été et comme je le suis encore - n’a opté pour la pédagogie de groupe - 3 élèves actifs et participatifs ensembles - chère à Claude-Henri Joubert avec lequel j’ai heureusement collaboré. La fermeture définitive des écoles de musique aura pour coupable les politiques avant tout mais aussi sans doute les enseignants qui ne sont pas formés et qui ignorent les indispensables de la pédagogie, de la psychologie et de la psychanalyse. Enseigner est un métier. Un métier s’apprend et je ne sais toujours pas où les professeurs ont appris leur métier. Et puis, les écoles de musique devraient quitter les municipalités pour intégrer l’Éducation nationale, ce qui changerait tout. Ce n’est qu’une proposition que j’ai formulée pendant des années et qui n’a jamais recueilli le moindre écho.
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